Les slogans : Auto-instructions positives

Les slogans sont des phrases courtes, percutantes, compréhensibles et claires qui sont répétées. Mais à quoi servent les slogans exactement ? C’est une bonne question introductive à poser à vos patients.

La révolution de l'IA !

Nous utilisons l’Intelligence Artificielle à la fois à travers un coach appelé Camille, et également au sein de personnages virtuels dans les scènes. Camille vous permet d’être accompagné et représente une personne de confiance à laquelle vous pouvez vous confier sans jugement.

Les personnages virtuels, eux reproduisent de manière fidèle les comportements sociaux de la vie réelle. Vous interagirez avec ces personnages dans divers contextes du quotidien, tels qu’une soirée, un rendez-vous amoureux, un entretien d’embauche ou une discussion spontanée dans la rue. En savoir plus

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1. QU’EST-CE QU'UN SLOGAN ?

Les slogans sont des phrases courtes, percutantes, compréhensibles et claires qui sont répétées. Mais à quoi servent les slogans exactement ? C’est une bonne question introductive à poser à vos patients.
Les slogans servent à influencer des personnes dans leurs choix. A force de l’entendre répéter, on l’inscrit dans notre mémoire malgré nous. Si je vous dis 0 tracas 0 blabla, vous pensez tous à MMA. Cette puissance de subjection du slogan s’utilise en thérapie.
Généralement, les praticiens qui utilisent cette méthode invitent les patients à inscrire manuellement les slogans sur une fiche bristol afin de les aider à les mémoriser. Il est parfois nécessaire de rajouter une explication au moment de l’instruction pour bien faire comprendre le sens du slogan.   

2. EXEMPLES DE SLOGANS

Voici quelques exemples

Je dois me forcer

Explication : en me forçant je suis capable de faire plus de chose qu’on l’imagine 

Je dois me lancer

Explication : parfois, on a tendance à trop réfléchir 

Je peux le faire

Explication : souvent on peut faire plus de choses qu’on l’imagine

Je ne sais pas jusqu’à ce que j’essaye

Explication : parfois on s’imagine que cela va être difficile jusqu’à ce qu’on essaye 

Je dois prendre des risques

Explication : quand on veut évoluer il faut sortir de sa zone de confort, il faut prendre des risques.

Je dois me surprendre

Explication : parfois il faut savoir sortir de ses habitudes, par exemple, j’avais l’habitude de prendre l’ascenseur, cette fois-ci je prends l’escalier

Je suis ici pour changer

Explication : dans le but d’évoluer comme par exemple être peut-être moins anxieux

Je dois conquérir ce lieu / je suis conquérant(e)

Les slogans sont flexibles et peuvent être libres d’être changés par les patients pour mieux les approprier. Ainsi au lieu de conquérir ce lieu, il peut se dire je suis un conquérant(e). Le but premier d’un slogan est qu’il doit  marcher

L’anxiété est temporaire, ça va passer

Explication : c’est dur sur le moment mais ça va passer

Quel est mon pouvoir maintenant ? J’ai le pouvoir du choix

Explications : On ne peut pas contrôler ses émotions mais on peut choisir 

Je n’ai plus rien à prouver à personne

Je dois enterrer le juge qui est en moi

Explication : La notion de juge est souvent en lien avec le « je dois », le juge qui est en soi pourra faire dire aux patients : il faut toujours être bon, il ne faut pas faire d’erreur, il faut tout réussir, il faut que je sois gentil avec tout le monde. Il est nécessaire de savoir enterrer le juge qui est en soi car il est normal de faire des erreurs, on ne peut pas être gentil avec tout le monde, il faut prendre en compte que personne n’est parfait.

Un premier pas est le début d’un grand voyage

Explication : le premier pas est le plus difficile mais une fois qu’il est réalisé le reste est plus facile

Je veux évoluer

Explication : on peut toujours changer d’idée 

Quelque soit la durée de la nuit, le soleil finit toujours par se lever

Explication : même si on traverse une période difficile elle finira par se terminer

La caverne dans laquelle j’entre contient le trésor que je recherche

Explication : la caverne est un lieu sombre, étroit, inconnu, qui représente l’endroit où on a peur, qu’on redoute mais au fond de cette grotte se trouve aussi un trésor qui est la liberté de ne plus avoir peur. Il faut néanmoins rentrer dans la caverne pour trouver sa liberté. 

L’anxiété est là pour me protéger

Explication : d’après le modèle neurobiologique de gray, l’anxiété est un mécanisme de protection de l’individu qui est là pour le protéger

La force est avec moi

Certaines personnes sont plus sensibles aux slogans sous forme de questions, on peut donc leurs proposer :

Qui a dit que je ne pouvais pas le faire ?

Une fois tous les slogans inscrits, il faut mentionner deux choses importantes aux patients. Premièrement la possibilité de changer s’il le souhaite le début du slogan. Le terme “je dois” à une notion de contrôle, on peut le remplacer par “je vais”.
Deuxièmement l’ensemble des slogans ne va pas correspondre à tout le monde, le but est de le réécrire en gardant uniquement les cinq slogans les plus significatifs pour la personne concernée. 
Enfin ils doivent toujours avoir sur eux ou à proximité leurs slogans dans des moments où l’anxiété reprend le dessus car ils peuvent ne pas s’en rappeler. Généralement, il est demandé pour plus d’efficacité de mettre également au dos de leurs fiches bristols la méthode ACARA. 

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FAQ

La réalité virtuelle (VR) est une technologie innovante qui permet d’exposer les patients à des environnements immersifs et contrôlés, facilitant ainsi la prise en charge de nombreux troubles psychologiques et psychiatriques. Son utilisation en santé mentale présente plusieurs avantages :
  • Une exposition progressive et contrôlée : La VR permet de confronter les patients à des situations anxiogènes dans un cadre sécurisé, en ajustant progressivement l’intensité des stimuli pour favoriser l’habituation et la gestion des émotions.
  • Un environnement réaliste et reproductible : Contrairement aux techniques traditionnelles, la VR offre des scénarios immersifs qui peuvent être reproduits à l’identique, garantissant une prise en charge cohérente et efficace.
  • Un engagement accru du patient : L’aspect interactif et immersif de la VR favorise l’adhésion au traitement et motive les patients à poursuivre leur thérapie.
  • Une prise en charge personnalisée : Grâce aux environnements virtuels adaptables, les thérapeutes peuvent ajuster les exercices aux besoins spécifiques de chaque patient.
  • Des applications variées : La VR est utilisée dans le traitement des troubles anxieux (phobies, stress post-traumatique, troubles obsessionnels compulsifs), des addictions, des troubles de l’humeur et même en remédiation cognitive.
L'utilisation de la réalité virtuelle en santé ne date pas d’hier ! Elle est étudiée et utilisée depuis plus de 30 ans dans le domaine médical et psychologique. Dès les années 1990, des chercheurs ont commencé à explorer son potentiel pour traiter les troubles anxieux, notamment les phobies et le stress post-traumatique. Depuis, de nombreuses études scientifiques ont confirmé son efficacité dans la prise en charge de divers troubles psychiatriques, neurologiques et cognitifs.
 
Aujourd’hui, la réalité virtuelle est largement intégrée dans les pratiques thérapeutiques et médicales, avec des protocoles validés cliniquement. Elle est utilisée dans les hôpitaux, les cliniques et les cabinets de psychologues à travers le monde pour offrir aux patients des traitements innovants, efficaces et sécurisés.
 
Afin d’utiliser la réalité virtuelle, il est nécessaire de s’immerger dans un environnement virtuel. Pour ce faire, il existe plusieurs façons.
 
En effet, l’utilisation du CAVE, un système 3D composé de plusieurs murs d’écrans, était majoritairement utilisé par le passé.
 
L’utilisateur se retrouve totalement plongé dans le monde virtuel et ses mouvements sont détectés en temps réel. Cette solution a le défaut d’être très onéreuse et peu accessible.
 
Depuis environ 2016, avec l’apparition de l’Oculus Rift et de l’HTC Vive, des casques de réalité virtuelle, son usage est rendu beaucoup plus accessible. Il permet de s’immerger dans la réalité virtuelle grâce à un écran occultant sur lequel sont projetées des images virtuelles. Les mouvements de tête de l’utilisateur sont pris en compte, ce qui lui permet de tourner la tête pour observer autour de lui comme dans le monde réel.
 
Aujourd’hui, les casques sont sans fil et autonomes, offrant ainsi un confort d'utilisation maximal.
Un environnement virtuel est une simulation numérique immersive créée grâce à la réalité virtuelle. Il permet à l’utilisateur d’évoluer dans un espace en 3D qui reproduit fidèlement des situations du quotidien ou des contextes spécifiques.
Dans le domaine de la santé mentale, ces environnements sont conçus pour aider à s’exposer progressivement à certaines situations, à travailler sur la gestion des émotions ou à améliorer des capacités cognitives. Grâce à l’interaction avec ces espaces virtuels, il est possible de vivre des expériences engageantes et adaptées aux besoins de chacun.
Seulement d’une connexion internet. Le logiciel est accessible directement dans le casque.
Les nombreuses études confirment la non-dangerosité de l’utilisation de la réalité virtuelle. Il existe néanmoins quelques restrictions pour protéger les utilisateurs d’éventuelles conséquences négatives.
 
Ainsi, les personnes épileptiques et enceintes ne peuvent bénéficier de ce type de thérapie.
Comme pour toute technologie immersive, une utilisation prolongée peut entraîner une fatigue visuelle ou un léger inconfort, notamment chez les personnes sensibles au mal des transports. C’est pourquoi il est recommandé de faire des pauses régulières et d’adapter la durée des sessions en fonction de chaque utilisateur.
 
Les environnements virtuels sont conçus pour être progressifs et contrôlés, minimisant ainsi le risque d’anxiété excessive. La plupart des utilisateurs s’adaptent rapidement à l’immersion et ressentent les bienfaits de cette approche innovante dès les premières séances.
Les troubles anxieux et phobies peuvent être traités en réalité virtuelle. La patient va être exposé à des situations anxiogènes dans différents environnements de façon graduelle et progressive, tout en restant dans un lieu sécuritaire. Un sentiment d’habituation va ainsi se créer petit à petit jusqu’à faire diminuer, voire disparaître l’anxiété.
 
Les addictions comportementales et aux substances sont des pathologies pouvant être traitées par la réalité virtuelle. En effet, grâce à des stimuli synthétiques placés dans les environnements et provoquant la réponse de craving, les patients en situation d’addiction pourront travailler sur leur craving afin d’atténuer la réponse de consommation.
 
De plus, les multiples situations (bar, casino, contextes sociaux) permettent un travail cognitif sur les croyances dysfonctionnelles en lien avec la singularité de chaque situation de tentation.
 
Concernant les troubles du comportement alimentaire, les logiciels en réalité virtuelle permettent de cibler des facteurs étiologiques primordiaux tels que la dysmorphophobie, le verrou allocentrique (tendance à concentrer son attention sur autrui plutôt que soi-même) et le craving alimentaire.
 
Par ailleurs, nous disposons actuellement dans la prise en charge en TERV, de multiples logiciels répondant aux déterminants psychiatriques, psychologiques et neuropsychologiques importants : relaxation, stimulation cognitive, activation comportementale, habiletés sociales…
 
La réminiscence est un levier thérapeutique majeur dans le traitement de la dépression. En offrant à vos patients la possibilité de revivre les sensations liées aux activités de plaisir autrefois investies (sport, conduite automobile, voyages) vous permettez la stimulation des zones cérébrales en hypo-activation et favorisez ainsi le succès thérapeutique. La réalité virtuelle apparaît comme un médiateur très intéressant pour amorcer l’investissement dans des activités de plaisir.
 
Par ailleurs, la stimulation cognitive chez le sujet âgé est aussi une possibilité proposée par la réalité virtuelle. Facilitée par la technologie rendant les activités de stimulation plus ludiques et aisées, les patients et résidents d’EHPAD pourront travailler leurs fonctions exécutives et leur mémoire via des applications créées pour les besoins spécifiques de cette patientèle.
 
Aujourd’hui, la réalité virtuelle dans le champ de la santé mentale progresse à grande vitesse. Les chercheurs, cliniciens et développeurs s’affairent autour de nouvelles cibles pathologiques pour offrir prochainement de nouveaux dispositifs thérapeutiques.
Ça peut arriver, on appelle cela la cybersickness. C’est un phénomène bien connu des scientifiques qui touche une partie de la population. Heureusement, il est réversible ! Pour s’y habituer, il est conseillé de commencer par des environnements plutôt statiques (comme ceux de relaxation), puis de faire de légers mouvements de tête. Ensuite, on peut progressivement passer à des déplacements lents. Cela permet au corps de s’adapter à la sensation de mouvement dans le casque tout en restant physiquement immobile.
La réalité virtuelle peut être utilisée par tous les professionnels de santé qui accompagnent des patients sujets à l’anxiété, aux phobies, aux troubles du stress post-traumatique, aux addictions ou à d’autres troubles psychologiques.
 
Elle est particulièrement adaptée aux psychologues, psychiatres, neuropsychologues, infirmiers spécialisés, mais aussi aux psychomotriciens, kinésithérapeutes, diététiciens, sophrologues, hypnothérapeutes ou tout autre thérapeute intervenant dans la gestion du stress ou du bien-être mental. Grâce à des environnements immersifs variés, cette technologie permet d’enrichir les approches thérapeutiques et d’offrir des outils innovants pour améliorer la prise en charge des patients.
Le thérapeute, en s’équipant de dispositifs permettant la réalisation de thérapies par exposition à la réalité virtuelle (TERV), agrémente de ce fait son champ de compétences. En effet, les TERV sont une technique de prise en charge à part entière.
 
Adopter cette solution thérapeutique c’est aussi se manifester auprès des prescripteurs et se distinguer des offres de soins les plus pratiquées.
 
De plus, loin de n’être qu’un atout stratégique pour le développement d’un cabinet ou d’un établissement, les TERV bénéficient de la validité scientifique des thérapies cognitivo-comportementales. Dans la réalité de la pratique clinique, c’est un atout favorisant l’engagement thérapeutique grâce à son aspect ludique.
 
De plus, cette technologie offre un gain de temps considérable puisque de nombreux environnements d’expositions sont directement accessibles depuis le bureau du thérapeute.
Un des avantages considérable de la réalité virtuelle est qu’elle est effective sur un large spectre de population. Les données existantes de la littérature sur le sujet nous montre que l’on peut tout à fait exposer une large tranche d’âge en réalité virtuelle et ce, avec de réels bénéfices thérapeutiques à la clé.
 
Les études attestent, en effet, d’une excellente faisabilité et de résultats significatifs; notamment chez les adultes, dans les prises en charge de troubles anxieux (y compris phobie scolaire), autisme, addictions, troubles du comportement alimentaire, troubles neuropsychologiques, troubles psychotiques et troubles thymiques.
 
Les résultats sont identiques pour les adolescents avec une plus-value conséquente concernant l’engagement thérapeutique où la réalité virtuelle favorise l’intérêt des adolescents pour leur thérapie.
 
Chez les sujets âgés, les résultats d’études encouragent l’utilisation de la réalité virtuelle dans le but de travailler la stimulation cognitive, sur les troubles du comportement mais aussi les angoisses.
 
En revanche, les personnes épileptiques et enceintes ne peuvent bénéficier de ce type de thérapie.
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