Réalité virtuelle et hygiène : Bien protéger ses patients lors de vos séances en réalité virtuelle

Depuis quelques mois, le monde entier fait face à l’épidémie de la Covid-19, suscitant inquiétude et préoccupation dans la population générale. Elle entraîne, d’une part le risque de décès dû à l’infection virale, et d’autre part une pression psychologique importante. Suite aux mesures gouvernementales, en particulier la quarantaine, le quotidien et les habitudes des individus ont été bouleversées. Plusieurs études récentes ont mis en lumière l’impact de ces changements sur la santé mentale des individus, provoquant entre autres, une augmentation des symptômes dépressifs, anxieux et des troubles liés à l’usage de substances. Au vu des difficultés psychologiques auxquelles la population est confrontée, les professionnels de la santé mentale sont en première ligne afin de pouvoir proposer des prises en charge psychothérapeutiques. L’intervention de ces professionnels est indispensable notamment auprès des populations à risque : les personnes âgées, étant plus souvent socialement isolées, les personnes souffrant d’un trouble psychiatrique ainsi que les personnes souffrant de dépression, d’anxiété et d’usage de substance. Toutefois, la menace d’une seconde vague de pandémie est réelle, raison pour laquelle le respect des règles sanitaires et d’hygiène sont cruciales.

La révolution de l'IA !

Nous utilisons l’Intelligence Artificielle à la fois à travers un coach appelé Camille, et également au sein de personnages virtuels dans les scènes. Camille vous permet d’être accompagné et représente une personne de confiance à laquelle vous pouvez vous confier sans jugement.

Les personnages virtuels, eux reproduisent de manière fidèle les comportements sociaux de la vie réelle. Vous interagirez avec ces personnages dans divers contextes du quotidien, tels qu’une soirée, un rendez-vous amoureux, un entretien d’embauche ou une discussion spontanée dans la rue. En savoir plus

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1. COMMENT LIMITER LE RISQUE DE PROPAGATION AU CABINET

Au vu de la situation sanitaire et pour répondre aux recommandations gouvernementales en termes d’hygiène, les professionnels de la santé mentale recevant des patients dans leur cabinet peuvent suivre différentes recommandations afin de limiter la propagation de la Covid-19. Les recommandations sont les suivantes :

Dans la salle d'attente

  • Autoriser l’accès uniquement aux patients ayant un rendez-vous.
  • Afficher dans la salle d’attente les mesures relatives aux gestes barrières.
  • Aménager les chaises de la salle d’attente afin de pouvoir respecter la distanciation physique.
  • Informer les patients de ne pas arriver en avance lors des rendez-vous afin de diminuer le nombre de personnes présentes.
  • Mettre à disposition du gel hydroalcoolique ou un lavabo avec du savon.
  • Supprimer les objets non-indispensables qui risqueraient d’augmenter le risque de contamination (magazines, jeux…).

Dans le cabinet

  • Appliquer les mesures barrières en se tenant à un mètre de distance des patients.
  • Favoriser la prise de rendez-vous à distance.
  • Se laver les mains régulièrement.
  • Renouveler l’air du cabinet entre chaque consultation.
  • Désinfecter régulièrement les pièces du cabinet.
  • Proposer au patient de prendre son propre matériel autant que possible (stylos…).


Autant que faire se peut, l’utilisation de la téléconsultation reste à privilégier afin de diminuer les risques de propagation du virus. Pour ce faire, C2Care vous offre la possibilité de réaliser vos séances et prises en charge thérapeutiques sur la plateforme Psy.live. Cette plateforme simple d’utilisation et innovante prend en charge les paiements sécurisés et vous donne la possibilité d’envoyer à vos patients les tâches à réaliser au domicile. L’utilisation de cette plateforme vous permettra de poursuivre les consultations compte tenu des conditions sanitaires et favoriser le bien-être psychologique de vos patients. Cette plateforme offre une plus grande accessibilité aux patients tout en réduisant les difficultés liées aux trajets et permet de plus, aux professionnels de pratiquer les consultations avec des patients résidant à l’étranger.

2. COMMENT UTILISER LES TERV EN RESPECTANT LES RÈGLES D'HYGIÈNE TOUT EN PROTÉGEANT SES PATIENTS

Face à l’impact de cette pandémie sur la santé mentale de la population générale, il apparaît que les Thérapies par Exposition à la Réalité Virtuelle (TERV) ont un rôle prédominant à jouer. Tout d’abord, parce que leur efficacité a été démontrée dans de nombreux articles scientifiques, notamment pour traiter les troubles anxieux ainsi que les troubles liés à l’usage de substance.
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la transmission de cette maladie se ferait par des gouttelettes respiratoires en provenance de la bouche ou du nez des individus lorsqu’ils parlent, toussent ou éternuent. En outre, le fait d’inhaler ou toucher des surfaces ayant été contaminées pourraient engendrer la contraction de la maladie.
Il est recommandé aux professionnelles de la santé et aux patients de se laver les mains avant et après avoir utilisé les appareils de réalité virtuelle et de les désinfecter. Une solution existe afin de protéger vos patients, tout en continuant à utiliser l’exposition en réalité virtuelle. En effet, dans un souci d’hygiène et de sécurité, C2Care propose des masques en silicone permettant la protection de vos patients. Il suffit de le placer sur la partie du casque en contact avec le visage du patient. L’avantage de ce masque en silicone est qu’il pourra être réutilisé après avoir été soigneusement désinfecté. Grâce à cette solution innovante, les TERV pourront toujours être utilisées par les professionnels de la santé mentale tout en respectant les mesures gouvernementales afin de respecter les règles d’hygiène et favoriser la sécurité des patients.

Sources :

Torales, J., O’Higgins, M., Castaldelli-Maia, J. M., & Ventriglio, A. (2020). The outbreak of COVID-19 coronavirus and its impact on global mental health. International Journal of Social Psychiatry, 0020764020915212.

http://pu.edu.pk/MHH-COVID-19/Articles/Article46.pdf

Druss, B. G. (2020). Addressing the COVID-19 pandemic in populations with serious mental illness. JAMA psychiatry.

https://jamanetwork.com/journals/
jamapsychiatry/fullarticle/2764227

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FAQ

La réalité virtuelle (VR) est une technologie innovante qui permet d’exposer les patients à des environnements immersifs et contrôlés, facilitant ainsi la prise en charge de nombreux troubles psychologiques et psychiatriques. Son utilisation en santé mentale présente plusieurs avantages :
  • Une exposition progressive et contrôlée : La VR permet de confronter les patients à des situations anxiogènes dans un cadre sécurisé, en ajustant progressivement l’intensité des stimuli pour favoriser l’habituation et la gestion des émotions.
  • Un environnement réaliste et reproductible : Contrairement aux techniques traditionnelles, la VR offre des scénarios immersifs qui peuvent être reproduits à l’identique, garantissant une prise en charge cohérente et efficace.
  • Un engagement accru du patient : L’aspect interactif et immersif de la VR favorise l’adhésion au traitement et motive les patients à poursuivre leur thérapie.
  • Une prise en charge personnalisée : Grâce aux environnements virtuels adaptables, les thérapeutes peuvent ajuster les exercices aux besoins spécifiques de chaque patient.
  • Des applications variées : La VR est utilisée dans le traitement des troubles anxieux (phobies, stress post-traumatique, troubles obsessionnels compulsifs), des addictions, des troubles de l’humeur et même en remédiation cognitive.
L'utilisation de la réalité virtuelle en santé ne date pas d’hier ! Elle est étudiée et utilisée depuis plus de 30 ans dans le domaine médical et psychologique. Dès les années 1990, des chercheurs ont commencé à explorer son potentiel pour traiter les troubles anxieux, notamment les phobies et le stress post-traumatique. Depuis, de nombreuses études scientifiques ont confirmé son efficacité dans la prise en charge de divers troubles psychiatriques, neurologiques et cognitifs.
 
Aujourd’hui, la réalité virtuelle est largement intégrée dans les pratiques thérapeutiques et médicales, avec des protocoles validés cliniquement. Elle est utilisée dans les hôpitaux, les cliniques et les cabinets de psychologues à travers le monde pour offrir aux patients des traitements innovants, efficaces et sécurisés.
 
Afin d’utiliser la réalité virtuelle, il est nécessaire de s’immerger dans un environnement virtuel. Pour ce faire, il existe plusieurs façons.
 
En effet, l’utilisation du CAVE, un système 3D composé de plusieurs murs d’écrans, était majoritairement utilisé par le passé.
 
L’utilisateur se retrouve totalement plongé dans le monde virtuel et ses mouvements sont détectés en temps réel. Cette solution a le défaut d’être très onéreuse et peu accessible.
 
Depuis environ 2016, avec l’apparition de l’Oculus Rift et de l’HTC Vive, des casques de réalité virtuelle, son usage est rendu beaucoup plus accessible. Il permet de s’immerger dans la réalité virtuelle grâce à un écran occultant sur lequel sont projetées des images virtuelles. Les mouvements de tête de l’utilisateur sont pris en compte, ce qui lui permet de tourner la tête pour observer autour de lui comme dans le monde réel.
 
Aujourd’hui, les casques sont sans fil et autonomes, offrant ainsi un confort d'utilisation maximal.
Un environnement virtuel est une simulation numérique immersive créée grâce à la réalité virtuelle. Il permet à l’utilisateur d’évoluer dans un espace en 3D qui reproduit fidèlement des situations du quotidien ou des contextes spécifiques.
Dans le domaine de la santé mentale, ces environnements sont conçus pour aider à s’exposer progressivement à certaines situations, à travailler sur la gestion des émotions ou à améliorer des capacités cognitives. Grâce à l’interaction avec ces espaces virtuels, il est possible de vivre des expériences engageantes et adaptées aux besoins de chacun.
Seulement d’une connexion internet. Le logiciel est accessible directement dans le casque.
Les nombreuses études confirment la non-dangerosité de l’utilisation de la réalité virtuelle. Il existe néanmoins quelques restrictions pour protéger les utilisateurs d’éventuelles conséquences négatives.
 
Ainsi, les personnes épileptiques et enceintes ne peuvent bénéficier de ce type de thérapie.
Comme pour toute technologie immersive, une utilisation prolongée peut entraîner une fatigue visuelle ou un léger inconfort, notamment chez les personnes sensibles au mal des transports. C’est pourquoi il est recommandé de faire des pauses régulières et d’adapter la durée des sessions en fonction de chaque utilisateur.
 
Les environnements virtuels sont conçus pour être progressifs et contrôlés, minimisant ainsi le risque d’anxiété excessive. La plupart des utilisateurs s’adaptent rapidement à l’immersion et ressentent les bienfaits de cette approche innovante dès les premières séances.
Les troubles anxieux et phobies peuvent être traités en réalité virtuelle. La patient va être exposé à des situations anxiogènes dans différents environnements de façon graduelle et progressive, tout en restant dans un lieu sécuritaire. Un sentiment d’habituation va ainsi se créer petit à petit jusqu’à faire diminuer, voire disparaître l’anxiété.
 
Les addictions comportementales et aux substances sont des pathologies pouvant être traitées par la réalité virtuelle. En effet, grâce à des stimuli synthétiques placés dans les environnements et provoquant la réponse de craving, les patients en situation d’addiction pourront travailler sur leur craving afin d’atténuer la réponse de consommation.
 
De plus, les multiples situations (bar, casino, contextes sociaux) permettent un travail cognitif sur les croyances dysfonctionnelles en lien avec la singularité de chaque situation de tentation.
 
Concernant les troubles du comportement alimentaire, les logiciels en réalité virtuelle permettent de cibler des facteurs étiologiques primordiaux tels que la dysmorphophobie, le verrou allocentrique (tendance à concentrer son attention sur autrui plutôt que soi-même) et le craving alimentaire.
 
Par ailleurs, nous disposons actuellement dans la prise en charge en TERV, de multiples logiciels répondant aux déterminants psychiatriques, psychologiques et neuropsychologiques importants : relaxation, stimulation cognitive, activation comportementale, habiletés sociales…
 
La réminiscence est un levier thérapeutique majeur dans le traitement de la dépression. En offrant à vos patients la possibilité de revivre les sensations liées aux activités de plaisir autrefois investies (sport, conduite automobile, voyages) vous permettez la stimulation des zones cérébrales en hypo-activation et favorisez ainsi le succès thérapeutique. La réalité virtuelle apparaît comme un médiateur très intéressant pour amorcer l’investissement dans des activités de plaisir.
 
Par ailleurs, la stimulation cognitive chez le sujet âgé est aussi une possibilité proposée par la réalité virtuelle. Facilitée par la technologie rendant les activités de stimulation plus ludiques et aisées, les patients et résidents d’EHPAD pourront travailler leurs fonctions exécutives et leur mémoire via des applications créées pour les besoins spécifiques de cette patientèle.
 
Aujourd’hui, la réalité virtuelle dans le champ de la santé mentale progresse à grande vitesse. Les chercheurs, cliniciens et développeurs s’affairent autour de nouvelles cibles pathologiques pour offrir prochainement de nouveaux dispositifs thérapeutiques.
Ça peut arriver, on appelle cela la cybersickness. C’est un phénomène bien connu des scientifiques qui touche une partie de la population. Heureusement, il est réversible ! Pour s’y habituer, il est conseillé de commencer par des environnements plutôt statiques (comme ceux de relaxation), puis de faire de légers mouvements de tête. Ensuite, on peut progressivement passer à des déplacements lents. Cela permet au corps de s’adapter à la sensation de mouvement dans le casque tout en restant physiquement immobile.
La réalité virtuelle peut être utilisée par tous les professionnels de santé qui accompagnent des patients sujets à l’anxiété, aux phobies, aux troubles du stress post-traumatique, aux addictions ou à d’autres troubles psychologiques.
 
Elle est particulièrement adaptée aux psychologues, psychiatres, neuropsychologues, infirmiers spécialisés, mais aussi aux psychomotriciens, kinésithérapeutes, diététiciens, sophrologues, hypnothérapeutes ou tout autre thérapeute intervenant dans la gestion du stress ou du bien-être mental. Grâce à des environnements immersifs variés, cette technologie permet d’enrichir les approches thérapeutiques et d’offrir des outils innovants pour améliorer la prise en charge des patients.
Le thérapeute, en s’équipant de dispositifs permettant la réalisation de thérapies par exposition à la réalité virtuelle (TERV), agrémente de ce fait son champ de compétences. En effet, les TERV sont une technique de prise en charge à part entière.
 
Adopter cette solution thérapeutique c’est aussi se manifester auprès des prescripteurs et se distinguer des offres de soins les plus pratiquées.
 
De plus, loin de n’être qu’un atout stratégique pour le développement d’un cabinet ou d’un établissement, les TERV bénéficient de la validité scientifique des thérapies cognitivo-comportementales. Dans la réalité de la pratique clinique, c’est un atout favorisant l’engagement thérapeutique grâce à son aspect ludique.
 
De plus, cette technologie offre un gain de temps considérable puisque de nombreux environnements d’expositions sont directement accessibles depuis le bureau du thérapeute.
Un des avantages considérable de la réalité virtuelle est qu’elle est effective sur un large spectre de population. Les données existantes de la littérature sur le sujet nous montre que l’on peut tout à fait exposer une large tranche d’âge en réalité virtuelle et ce, avec de réels bénéfices thérapeutiques à la clé.
 
Les études attestent, en effet, d’une excellente faisabilité et de résultats significatifs; notamment chez les adultes, dans les prises en charge de troubles anxieux (y compris phobie scolaire), autisme, addictions, troubles du comportement alimentaire, troubles neuropsychologiques, troubles psychotiques et troubles thymiques.
 
Les résultats sont identiques pour les adolescents avec une plus-value conséquente concernant l’engagement thérapeutique où la réalité virtuelle favorise l’intérêt des adolescents pour leur thérapie.
 
Chez les sujets âgés, les résultats d’études encouragent l’utilisation de la réalité virtuelle dans le but de travailler la stimulation cognitive, sur les troubles du comportement mais aussi les angoisses.
 
En revanche, les personnes épileptiques et enceintes ne peuvent bénéficier de ce type de thérapie.
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