Prise en Charge de l’Amaxophobie en Réalité Virtuelle

C2Drive est une application dédiée à la prise en charge de l’amaxophobie ou peur de conduire. Son retentissement est important et tend à se généraliser sur l’ensemble de la vie des personnes qui en sont atteintes : perte d’autonomie, isolement, sollicitations auprès de l’entourage, restrictions de la zone géographique lors d’une recherche d’emploi, impossibilités de passer le permis…La liste des handicaps engendrés par l’amaxophobie est longue.

La révolution de l'IA !

Nous utilisons l’Intelligence Artificielle à la fois à travers un coach appelé Camille, et également au sein de personnages virtuels dans les scènes. Camille vous permet d’être accompagné et représente une personne de confiance à laquelle vous pouvez vous confier sans jugement.

Les personnages virtuels, eux reproduisent de manière fidèle les comportements sociaux de la vie réelle. Vous interagirez avec ces personnages dans divers contextes du quotidien, tels qu’une soirée, un rendez-vous amoureux, un entretien d’embauche ou une discussion spontanée dans la rue. En savoir plus

Recevez gratuitement la méthode C2Care qui allie Intelligence Artificielle et Réalité Virtuelle !

ARTICLE : RÉDIGÉ PAR JULIE FACINI

Le 16 mars 2020

C2Drive est une application dédiée à la prise en charge de l’amaxophobie ou peur de conduire.

Son retentissement est important et tend à se généraliser sur l’ensemble de la vie des personnes qui en sont atteintes : perte d’autonomie, isolement, sollicitations auprès de l’entourage, restrictions de la zone géographique lors d’une recherche d’emploi, impossibilités de passer le permis…La liste des handicaps engendrés par l’amaxophobie est longue.

La réalité virtuelle apparaît comme une solution efficiente pour venir traiter ce trouble. Basée sur les principes d’exposition des thérapies cognitivo-comportementales, le traitement in virtuo repose sur la nécessité de confronter graduellement le patient aux situations de conduite automobile les plus redoutées et invalidantes. Pour ce faire, il était nécessaire d’avoir des environnements pouvant susciter les mêmes activations que la réalité.

C2Care a ainsi conçu un logiciel consacré au traitement de la peur de conduire. Agrémenté d’un volant et d’un pédalier, les thérapeutes pourront exposer leurs patients à de nombreux contextes routiers. En effet, dans le but d’une immersion totale, il est important de placer le patient dans des conditions similaires à la réalité. De ce fait, l’utilisation d’accessoires tels qu’un volant et un pédalier, active le recrutement musculaires inhérent à la conduite automobile, facilitant l’activation émotionnelle dysfonctionnelle pour le travail d’exposition. De plus, à sens inverse, l’enrichissement de la simulation de la conduite d’une voiture par les accessoires, permet de maximiser le transfert d’apprentissage.

En d’autres termes, plus les acquis in virtuo sont assimilés dans un contexte réaliste suscitant un fort sentiment de présence, plus l’application in vivo de ces nouveaux apprentissages sera optimale. Ce souci de performer une réalité virtuelle au plus proche de la matérialité, a été concrétisé dans les environnements C2Care dédié à la prise en charge de l’amaxophobie et regroupés dans l’application C2Drive. Dans ce logiciel, les grands axes routiers, sources d’anxiété, ont été conceptualisés et agrémentés avec de hautes fonctionnalités afin de promouvoir les comportements problématiques dans leur singularité. L’idiosyncrasie du trouble sera respecté par la multitude de stimuli. Concrètement, le thérapeute pourra exposer le patient aux contextes routiers suivants :

L'autoroute

Un véritable autoroute virtuel disponible pour les expositions. Cet axe routier constitue une réelle source d’anxiété pour les amaxophobes. Perçu comme un potentiel immense de dangers et d’accidents, il en résulte un fort taux d’évitement d’emprunt de l’autoroute, facteur actant dans le maintien de la phobie. Le thérapeute pourra exposer progressivement le patient aux situations en lien avec le thème autoroutier en toute sécurité. En effet, l’avantage considérable de la réalité virtuelle est qu’elle permet un accompagnement thérapeutique efficace et sans danger, ni pour le patient, ni pour le thérapeute. De plus, la graduation des situations est rendue possible par le contrôle sur les stimuli de l’environnement.

La gestion du flux autoroutier est placé sous le monitoring du thérapeute : trafic fluide, circulation moyenne ou dense et embouteillages. Il est ainsi possible d’exposer le sujet sur un même contexte (l’autoroute) en augmentant progressivement la charge anxiogène au regard de la singularité de son trouble. De plus, la qualité des stimuli est placée également sous l’examen du thérapeute, il pourra, en fonction des éléments anxiogènes relatés par le patient, ajouter des camions et des motos dans l’environnement. Des obstacles et imprévus pourront être placés sur le trajet tels qu’un accident avec des stimuli sonores et visuels (ambulance, sirène).
Ces fonctionnalités permettent d’exposer le patient à des impairs routiers auxquels ils n’ont pas accès du fait de l’évitement mis en place. Il est cliniquement pertinent de pouvoir non seulement exposer aux réalités anxiogènes des patients ayant une phobie de la conduite mais également d’habituer ces derniers aux potentiels stimuli qu’ils rencontreront sur la route. Par ailleurs, la progression de l’exposition peut se faire en ne plaçant pas immédiatement le patient en tant que conducteur mais à la place du passager.
Ces options de conduite sont accessibles depuis le contrôleur du logiciel : immersion avec une perspective de l’environnement depuis le siège conducteur ou depuis le siège passager. Certaines personnes souffrant d’amaxophobie ont généralisé leurs troubles au point de ne plus supporter un trajet en voiture même en tant que passager. Pour ces derniers, il est capital de les exposer en premier lieu sur des situations où ils n’auront pas la responsabilité de la conduite. Cette solution est rendue possible par un pilotage automatique ne nécessitant aucun matériel additionnel (volant, pédalier). Par ailleurs, parmi les nombreuses fonctionnalités permettant d’ajuster la prise en charge à la réalité clinique du patient, il est également possible de choisir la vitesse de circulation du véhicule. Ces alternatives donnent lieu à des expositions multiples.

Par exemple, pour éteindre une réponse anxieuse suscitée par la conduite sur autoroute, le thérapeute pourra placer le patient sur un trafic fluide avec un véhicule roulant à 90 km/h, répéter l’exposition jusqu’à extinction de l’anxiété, puis progresser sur un palier anxiogène plus sévère en élevant la vitesse à 110 km/h et en augmentant le trafic routier. La météo est également placée sous le contrôle du clinicien. Il pourra en effet proposer une exposition par temps clément, avec la pluie ou bien encore par temps de brouillard. 

Toutes les fonctionnalités mentionnées plus haut, en l’occurrence un environnement virtuel autoroutier équipé de fonctionnalités pensées pour l’exercice d’exposition, existe également en version de nuit.

Le tunnel

 Le tunnel est un contexte souvent cité par les phobiques de la conduite parmi les situations engendrant un fort taux d’anxiété. Cet environnement a été recréé en virtuel. L’utilisateur éprouvera les sensations inhérentes au passage d’un tunnel, anxiété nécessaire pour autoriser le contre-conditionnement à agir. Dans cette application, le thérapeute aura la même possibilité de contrôle sur l’environnement : vitesse du véhicule modulable, gestion du flux routier, ajouts de véhicules spécifiques (motos, camions), perspectives depuis la voiture (passager, conducteur), météo réversible (pluie, brouillard, soleil)…

La ville

La peur de la conduite a une particularité qui la distingue de bien d’autres phobie, à savoir qu’elle peut engendrer des situations dangereuses (accident, perte de contrôle du véhicule). Ces potentiels délétères sont très prégnants lors d’une conduite en ville en raison du nombre de stimuli présents dans l’environnements : signalisations, feux rouges, vitrines de magasins, trafic routier important, piétons, proximité avec les autres véhicules…). Ces faits rendent l’exposition in vivo particulièrement délicate et dangereuse pour le patient et le thérapeute en charge du traitement.

La ville virtuelle permet de pallier ces difficultés et d’immerger le patient au sein d’un environnement interactif étant un reflet idéal pour l’exposition, des contextes routiers urbains fréquemment rencontrés. Ainsi, le patient pourra expérimenter la réalité d’une conduite en ville  : feux rouges, stimuli sonores, piétons, passages de priorité…Véritable cité, les expositions pourront se graduer au regard de la singularité de la phobie de chaque patient et se répétées autant de fois que nécessaire à l’apparition des gains thérapeutiques. Des situations types engendrant l’activation de la peur ont été placées sur le parcours routier de cet environnement : pont, passages étroits, route aux bordures non-sécurisées…L’amaxophobie est, à l’instar des autres troubles anxieux, une pathologie dont l’étiologie et la manifestation des symptômes demeure propre au patient. Son traitement nécessite un cadre sécurisant pour entreprise une thérapie d’exposition. La réalité virtuelle apparaît comme la solution la plus optimale.

C2Drive conceptualise un logiciel offrant un accès à un ensemble d’environnements routiers typiques du thème anxiogène de la phobie de la conduite. Les thérapies d’exposition sont à ce jour, les prises en charge les plus efficaces dans le traitement de l’amaxophobie. La réalité virtuelle vient encadrer cette méthodologie par ses propriétés en parfaite adéquation avec les principes actifs des thérapies comportementales : sécurité, répétition, accessibilité, graduation

Les environnements de réalité virtuelle C2Care sont également utilisés pour la prise en charge de patients souffrant de lésions cérébrales. Les équipes médicales en SSR l’utilise pour l’évaluation écologique des capacités de reprise de la conduite.

Besoin de renseignements complémentaires ou des questions particulières ?

Souvent Associé

Phobie Sociale

FAQ

La réalité virtuelle (VR) est une technologie innovante qui permet d’exposer les patients à des environnements immersifs et contrôlés, facilitant ainsi la prise en charge de nombreux troubles psychologiques et psychiatriques. Son utilisation en santé mentale présente plusieurs avantages :
  • Une exposition progressive et contrôlée : La VR permet de confronter les patients à des situations anxiogènes dans un cadre sécurisé, en ajustant progressivement l’intensité des stimuli pour favoriser l’habituation et la gestion des émotions.
  • Un environnement réaliste et reproductible : Contrairement aux techniques traditionnelles, la VR offre des scénarios immersifs qui peuvent être reproduits à l’identique, garantissant une prise en charge cohérente et efficace.
  • Un engagement accru du patient : L’aspect interactif et immersif de la VR favorise l’adhésion au traitement et motive les patients à poursuivre leur thérapie.
  • Une prise en charge personnalisée : Grâce aux environnements virtuels adaptables, les thérapeutes peuvent ajuster les exercices aux besoins spécifiques de chaque patient.
  • Des applications variées : La VR est utilisée dans le traitement des troubles anxieux (phobies, stress post-traumatique, troubles obsessionnels compulsifs), des addictions, des troubles de l’humeur et même en remédiation cognitive.
L'utilisation de la réalité virtuelle en santé ne date pas d’hier ! Elle est étudiée et utilisée depuis plus de 30 ans dans le domaine médical et psychologique. Dès les années 1990, des chercheurs ont commencé à explorer son potentiel pour traiter les troubles anxieux, notamment les phobies et le stress post-traumatique. Depuis, de nombreuses études scientifiques ont confirmé son efficacité dans la prise en charge de divers troubles psychiatriques, neurologiques et cognitifs.
 
Aujourd’hui, la réalité virtuelle est largement intégrée dans les pratiques thérapeutiques et médicales, avec des protocoles validés cliniquement. Elle est utilisée dans les hôpitaux, les cliniques et les cabinets de psychologues à travers le monde pour offrir aux patients des traitements innovants, efficaces et sécurisés.
 
Afin d’utiliser la réalité virtuelle, il est nécessaire de s’immerger dans un environnement virtuel. Pour ce faire, il existe plusieurs façons.
 
En effet, l’utilisation du CAVE, un système 3D composé de plusieurs murs d’écrans, était majoritairement utilisé par le passé.
 
L’utilisateur se retrouve totalement plongé dans le monde virtuel et ses mouvements sont détectés en temps réel. Cette solution a le défaut d’être très onéreuse et peu accessible.
 
Depuis environ 2016, avec l’apparition de l’Oculus Rift et de l’HTC Vive, des casques de réalité virtuelle, son usage est rendu beaucoup plus accessible. Il permet de s’immerger dans la réalité virtuelle grâce à un écran occultant sur lequel sont projetées des images virtuelles. Les mouvements de tête de l’utilisateur sont pris en compte, ce qui lui permet de tourner la tête pour observer autour de lui comme dans le monde réel.
 
Aujourd’hui, les casques sont sans fil et autonomes, offrant ainsi un confort d'utilisation maximal.
Un environnement virtuel est une simulation numérique immersive créée grâce à la réalité virtuelle. Il permet à l’utilisateur d’évoluer dans un espace en 3D qui reproduit fidèlement des situations du quotidien ou des contextes spécifiques.
Dans le domaine de la santé mentale, ces environnements sont conçus pour aider à s’exposer progressivement à certaines situations, à travailler sur la gestion des émotions ou à améliorer des capacités cognitives. Grâce à l’interaction avec ces espaces virtuels, il est possible de vivre des expériences engageantes et adaptées aux besoins de chacun.
Seulement d’une connexion internet. Le logiciel est accessible directement dans le casque.
Les nombreuses études confirment la non-dangerosité de l’utilisation de la réalité virtuelle. Il existe néanmoins quelques restrictions pour protéger les utilisateurs d’éventuelles conséquences négatives.
 
Ainsi, les personnes épileptiques et enceintes ne peuvent bénéficier de ce type de thérapie.
Comme pour toute technologie immersive, une utilisation prolongée peut entraîner une fatigue visuelle ou un léger inconfort, notamment chez les personnes sensibles au mal des transports. C’est pourquoi il est recommandé de faire des pauses régulières et d’adapter la durée des sessions en fonction de chaque utilisateur.
 
Les environnements virtuels sont conçus pour être progressifs et contrôlés, minimisant ainsi le risque d’anxiété excessive. La plupart des utilisateurs s’adaptent rapidement à l’immersion et ressentent les bienfaits de cette approche innovante dès les premières séances.
Les troubles anxieux et phobies peuvent être traités en réalité virtuelle. La patient va être exposé à des situations anxiogènes dans différents environnements de façon graduelle et progressive, tout en restant dans un lieu sécuritaire. Un sentiment d’habituation va ainsi se créer petit à petit jusqu’à faire diminuer, voire disparaître l’anxiété.
 
Les addictions comportementales et aux substances sont des pathologies pouvant être traitées par la réalité virtuelle. En effet, grâce à des stimuli synthétiques placés dans les environnements et provoquant la réponse de craving, les patients en situation d’addiction pourront travailler sur leur craving afin d’atténuer la réponse de consommation.
 
De plus, les multiples situations (bar, casino, contextes sociaux) permettent un travail cognitif sur les croyances dysfonctionnelles en lien avec la singularité de chaque situation de tentation.
 
Concernant les troubles du comportement alimentaire, les logiciels en réalité virtuelle permettent de cibler des facteurs étiologiques primordiaux tels que la dysmorphophobie, le verrou allocentrique (tendance à concentrer son attention sur autrui plutôt que soi-même) et le craving alimentaire.
 
Par ailleurs, nous disposons actuellement dans la prise en charge en TERV, de multiples logiciels répondant aux déterminants psychiatriques, psychologiques et neuropsychologiques importants : relaxation, stimulation cognitive, activation comportementale, habiletés sociales…
 
La réminiscence est un levier thérapeutique majeur dans le traitement de la dépression. En offrant à vos patients la possibilité de revivre les sensations liées aux activités de plaisir autrefois investies (sport, conduite automobile, voyages) vous permettez la stimulation des zones cérébrales en hypo-activation et favorisez ainsi le succès thérapeutique. La réalité virtuelle apparaît comme un médiateur très intéressant pour amorcer l’investissement dans des activités de plaisir.
 
Par ailleurs, la stimulation cognitive chez le sujet âgé est aussi une possibilité proposée par la réalité virtuelle. Facilitée par la technologie rendant les activités de stimulation plus ludiques et aisées, les patients et résidents d’EHPAD pourront travailler leurs fonctions exécutives et leur mémoire via des applications créées pour les besoins spécifiques de cette patientèle.
 
Aujourd’hui, la réalité virtuelle dans le champ de la santé mentale progresse à grande vitesse. Les chercheurs, cliniciens et développeurs s’affairent autour de nouvelles cibles pathologiques pour offrir prochainement de nouveaux dispositifs thérapeutiques.
Ça peut arriver, on appelle cela la cybersickness. C’est un phénomène bien connu des scientifiques qui touche une partie de la population. Heureusement, il est réversible ! Pour s’y habituer, il est conseillé de commencer par des environnements plutôt statiques (comme ceux de relaxation), puis de faire de légers mouvements de tête. Ensuite, on peut progressivement passer à des déplacements lents. Cela permet au corps de s’adapter à la sensation de mouvement dans le casque tout en restant physiquement immobile.
La réalité virtuelle peut être utilisée par tous les professionnels de santé qui accompagnent des patients sujets à l’anxiété, aux phobies, aux troubles du stress post-traumatique, aux addictions ou à d’autres troubles psychologiques.
 
Elle est particulièrement adaptée aux psychologues, psychiatres, neuropsychologues, infirmiers spécialisés, mais aussi aux psychomotriciens, kinésithérapeutes, diététiciens, sophrologues, hypnothérapeutes ou tout autre thérapeute intervenant dans la gestion du stress ou du bien-être mental. Grâce à des environnements immersifs variés, cette technologie permet d’enrichir les approches thérapeutiques et d’offrir des outils innovants pour améliorer la prise en charge des patients.
Le thérapeute, en s’équipant de dispositifs permettant la réalisation de thérapies par exposition à la réalité virtuelle (TERV), agrémente de ce fait son champ de compétences. En effet, les TERV sont une technique de prise en charge à part entière.
 
Adopter cette solution thérapeutique c’est aussi se manifester auprès des prescripteurs et se distinguer des offres de soins les plus pratiquées.
 
De plus, loin de n’être qu’un atout stratégique pour le développement d’un cabinet ou d’un établissement, les TERV bénéficient de la validité scientifique des thérapies cognitivo-comportementales. Dans la réalité de la pratique clinique, c’est un atout favorisant l’engagement thérapeutique grâce à son aspect ludique.
 
De plus, cette technologie offre un gain de temps considérable puisque de nombreux environnements d’expositions sont directement accessibles depuis le bureau du thérapeute.
Un des avantages considérable de la réalité virtuelle est qu’elle est effective sur un large spectre de population. Les données existantes de la littérature sur le sujet nous montre que l’on peut tout à fait exposer une large tranche d’âge en réalité virtuelle et ce, avec de réels bénéfices thérapeutiques à la clé.
 
Les études attestent, en effet, d’une excellente faisabilité et de résultats significatifs; notamment chez les adultes, dans les prises en charge de troubles anxieux (y compris phobie scolaire), autisme, addictions, troubles du comportement alimentaire, troubles neuropsychologiques, troubles psychotiques et troubles thymiques.
 
Les résultats sont identiques pour les adolescents avec une plus-value conséquente concernant l’engagement thérapeutique où la réalité virtuelle favorise l’intérêt des adolescents pour leur thérapie.
 
Chez les sujets âgés, les résultats d’études encouragent l’utilisation de la réalité virtuelle dans le but de travailler la stimulation cognitive, sur les troubles du comportement mais aussi les angoisses.
 
En revanche, les personnes épileptiques et enceintes ne peuvent bénéficier de ce type de thérapie.
Après la période d'engagement, vous pouvez résilier à tout moment en remplissant le formulaire présent en bas de page.