L’auto-stigmatisation

Appartenir à un groupe minoritaire peut être source de beaucoup de souffrance. Le plus souvent, cette souffrance vient de l’extérieur, des groupes majoritaires ou d’autres groupes minoritaires. Mais le stress et la souffrance ressentis par rapport à ce statut peuvent également venir de l’intérieur. Faible estime de soi, croyances dysfonctionnelles, répétitions de schémas toxiques, l’auto-stigmatisation ajoute une souffrance supplémentaire à l’expérience minoritaire. Il est intéressant de bien comprendre comment ce mécanisme fonctionne pour mieux accompagner les personnes qui en souffrent.

La révolution de l'IA !

Nous utilisons l’Intelligence Artificielle à la fois à travers un coach appelé Camille, et également au sein de personnages virtuels dans les scènes. Camille vous permet d’être accompagné et représente une personne de confiance à laquelle vous pouvez vous confier sans jugement.

Les personnages virtuels, eux reproduisent de manière fidèle les comportements sociaux de la vie réelle. Vous interagirez avec ces personnages dans divers contextes du quotidien, tels qu’une soirée, un rendez-vous amoureux, un entretien d’embauche ou une discussion spontanée dans la rue. En savoir plus

Recevez gratuitement la méthode C2Care qui allie Intelligence Artificielle et Réalité Virtuelle !

1. QU’EST-CE QUE L’AUTO-STIGMATISATION ?

Selon Kelly Moore et ses collaborateurs, l’auto-stigmatisation est l’ensemble des processus au travers desquels la stigmatisation vécue impacte l’image de soi.

C’est un processus complexe composé de plusieurs composantes qui se nourrissent les unes des autres.

La première composante est la stigmatisation perçue. Elle est l’une des composantes les plus importantes, car elle détermine le degré d’intériorisation et d’anticipation de la stigmatisation. 

La stigmatisation perçue va ensuite mener à l’adhésion aux stéréotypes. Plus l’appartenance à un groupe stigmatisé est liée à des facteurs jugés comme contrôlables (consommation de substances, incarcération, etc…), plus l’adhésion aux valeurs et croyances négatives de sa stigmatisation va être forte. Elles vont être perçue comme vraies, mettant alors en danger l’image de soi.

Si l’adhésion au stéréotype a eu lieu, la personne stigmatisée va alors avoir deux choix : éloigner son identité de celle de son groupe minoritaire, quitte à y laisser une part de son identité, afin de préserver son image de soi, ou internaliser le stigma et se l’appliquer, mettant plus facilement en place des comportements en accordance avec les stéréotypes.

En agissant ainsi, ils vont petit à petit miner leur image et estime d’eux-mêmes, mais également s’attendre à plus de stigmatisation. C’est la quatrième composante de l’auto-stigmatisation : l’anticipation de la stigmatisation. Les personnes victimes de stigmatisation vont être constamment dans l’attente et l’anticipation de plus de stigmatisation. Cette forme d’anxiété est source de beaucoup de stress et de biais de confirmation. L’anticipation de la stigmatisation a uniquement besoin que la stigmatisation soit perçue pour apparaître, mais elle se renforce également de la stigmatisation intériorisée.

2. QUEL EST L’IMPACT DE L’AUTO-STIGMATISATION ?

L’auto-stigmatisation est un processus particulièrement vicieux qui a de nombreuses conséquences négatives dans la vie des personnes qui en souffrent.

La première et plus importante d’entre elles est le stress qu’elle apporte. Les personnes avec de hauts niveaux d’auto-stigmatisation vivent dans l’anticipation permanente d’expériences négatives. Ce genre de stress a été corrélé à de plus grandes chances de développer un trouble anxieux, notamment d’anxiété sociale ou d’anxiété généralisée dans ce cas là, ainsi que de plus grandes chances de développer un trouble de l’humeur.

Viennent ensuite les conséquences de la stigmatisation intériorisée. En appliquant les croyances et stéréotypes négatifs à sa personne, on observe de plus grandes chances de mettre en place des comportements qui vont venir valider ces stéréotypes et miner l’estime de soi. De plus, une forte stigmatisation intériorisée va venir créer des biais cognitif de validation qui vont renforcer les stéréotypes et rendre plus difficile d’en sortir.

Ceci est particulièrement grave dans le cadre d’une stigmatisation intériorisée autour d’une pathologie psychique. On court alors le risque de refuser de s’engager dans une thérapie ou un traitement en pensant que cela ne servira à rien, que l’état mental empire et donc de mener à des troubles encore plus sévères.

De plus, comme mentionné précédemment, la stigmatisation intériorisée dégrade continuellement l’estime de soi et le sentiment d’efficacité personnelle, menant à un sentiment d’impuissance et d’inutilité de plus en plus élevé, un autre facteur participant à l’apparition de troubles anxio-dépressifs et au retrait du processus thérapeutique.

Un autre risque est présent si le stigma n’est pas intériorisé. Comme mentionné plus haut, si le stigma n’est pas intériorisé, la personne stigmatisée va s’éloigner au maximum du reste du groupe stigmatisé auquel elle appartient, afin de ne pas associer son image personnelle et celle stéréotypée négativement de ce groupe.

Cela a deux conséquences : la première est de se couper d’une partie de son identité et donc de ne jamais pouvoir s’exprimer complètement, ce qui peut mener à une forte frustration et à une détérioration de l’image de soi. 

La deuxième conséquence est l’isolement social. Là où il est courant de trouver beaucoup d’entraide et de soutien entre membres d’un groupe stigmatisé, en s’éloignant de ce groupe, les personnes qui refusent d’intérioriser le stigma se retrouvent souvent sans groupe de soutien, et également éloignée du groupe majoritaire qui peut les exclure à cause de leur statut. Ces personnes se retrouvent alors entre deux eaux, “pas assez” minoritaires pour profiter de la protection de leur groupe mais “trop” minoritaires pour s’intégrer dans le reste de la société. Cet isolement a évidemment des conséquences délétères sur la santé mentale.

3. QUI EST CONCERNÉ PAR L’AUTO-STIGMATISATION ?

N’importe quelle personne victime d’une forme de stigmatisation à cause d’une caractéristique interne ou externe peut souffrir d’auto-stigmatisation. Cependant, certains groupes minoritaires en sont particulièrement victimes, avec des conséquences régulièrement documentées dans la littérature. En voilà une liste non exhaustive.

Les personnes racisées : Les personnes qui ne sont pas perçues comme blanches ou caucasiennes souffrent souvent de nombreuses discriminations sociales et institutionnelles. De nombreux stéréotypes racistes et xénophobes autour de la criminalité notamment participent à l’auto-stigmatisation de ce groupe. Il est important de noter que même si il ne s’agit pas du seul facteur, ce genre de stéréotypes peut entretenir des prophéties auto-réalisatrices.

La communauté LGBTQ+ : Les personnes qui ne sont pas hétérosexuelles et cisgenres (c’est à dire les personnes transgenre, dont le genre ne correspond pas à celui qui a été assigné à la naissance) sont sujette à une discrimination et une stigmatisation extrêmement violente (et en augmentation en France depuis 2013). De nombreux stéréotypes et idées reçues basées sur des croyances misogynes viennent construire l’image stigmatisée de cette communauté. L’isolement social que l’auto-stigmatisation peut amener est particulièrement dangereux quand on sait qu’ entre 17 et 41% des jeunes de cette communauté seront amenés à être sans abri au cours de leur vie.

Les personnes souffrant de troubles psychologiques : Les troubles psychiatriques apportent largement leur lot de souffrance et de difficultés intrinsèques à l’impact qu’elles ont sur le fonctionnement global de l’individu. Cependant, le regard de l’autre et la stigmatisation des troubles mentaux participe à renforcer cette souffrance. L’auto-stigmatisation liée aux troubles psychologiques est liée à des niveaux plus faibles d’efficacité personnelle perçue, d’estime de soi et une plus mauvaise adhésion au traitement et à la thérapie, avec le risque que la pathologie s’aggrave ou que des comorbidités se développent.

Les personnes anciennement incarcérées : Une personne condamnée à une peine de prison a environ 60% de risques de récidiver à sa sortie, plus d’une chance sur deux. De nombreux facteurs expliquent ce score et l’auto-stigmatisation en fait partie. Celle-ci peut amener des croyances comme “Délinquant un jour, délinquant toujours”, et, par le biais de l’internalisation du stigma, renforcer l’identité de délinquant ou criminel afin de se rapprocher du groupe partageant son expérience. En diminuant le sentiment d’efficacité personnelle, on court aussi le risque de diminuer les efforts liés à la réinsertion car aucun changement positif n’est perçu comme possible et les biais de perception renforcent ces croyances à chaque interaction perçue comme négative et liée à l’expérience de l’incarcération.

4. QUE FAIRE CONTRE L’AUTO-STIGMATISATION ?

Il est important de bien identifier les populations susceptibles de souffrir d’auto-stigmatisation afin de pouvoir l’évaluer et proposer une prise en charge adaptée.

Une thérapie cognitive et comportementale sera une première intention de traitement adaptée afin de modifier les schémas et les croyances associées à la stigmatisation et prévenir une future internalisation du stigma et une future adhésion au stéréotypes. Les personnes appartenant à un groupe minoritaire n’adhérant pas aux stéréotypes discriminants ont moins de risques associés à la stigmatisation. Il sera également important de travailler sur l’anticipation de la stigmatisation car celle-ci peut uniquement reposer sur la stigmatisation perçue. Un travail sur les biais de perception sera important.

Au-delà du travail cognitif, un travail comportemental pour sortir des prophéties auto-réalisatrices et maintenir des comportements sains et renforçant une bonne image de soi et le sentiment d’efficacité personnelle.

Il est également important d’encourager une personne souffrant d’une forme de stigmatisation à trouver un groupe de soutien qui partage son expérience, afin de former une protection et un soutien social.

Enfin, lorsqu’une personne vous rapporte une expérience de stigmatisation, ou que vous savez qu’elle fait partie d’un groupe minoritaire, il est important de faire preuve de hauts niveaux de bienveillance et de s’assurer de ne pas porter de jugements qui pourraient renforcer l’auto-stigmatisation.

Besoin de renseignements complémentaires ou des questions particulières ?

Souvent Associé

Phobie Sociale

FAQ

La réalité virtuelle (VR) est une technologie innovante qui permet d’exposer les patients à des environnements immersifs et contrôlés, facilitant ainsi la prise en charge de nombreux troubles psychologiques et psychiatriques. Son utilisation en santé mentale présente plusieurs avantages :
  • Une exposition progressive et contrôlée : La VR permet de confronter les patients à des situations anxiogènes dans un cadre sécurisé, en ajustant progressivement l’intensité des stimuli pour favoriser l’habituation et la gestion des émotions.
  • Un environnement réaliste et reproductible : Contrairement aux techniques traditionnelles, la VR offre des scénarios immersifs qui peuvent être reproduits à l’identique, garantissant une prise en charge cohérente et efficace.
  • Un engagement accru du patient : L’aspect interactif et immersif de la VR favorise l’adhésion au traitement et motive les patients à poursuivre leur thérapie.
  • Une prise en charge personnalisée : Grâce aux environnements virtuels adaptables, les thérapeutes peuvent ajuster les exercices aux besoins spécifiques de chaque patient.
  • Des applications variées : La VR est utilisée dans le traitement des troubles anxieux (phobies, stress post-traumatique, troubles obsessionnels compulsifs), des addictions, des troubles de l’humeur et même en remédiation cognitive.
L'utilisation de la réalité virtuelle en santé ne date pas d’hier ! Elle est étudiée et utilisée depuis plus de 30 ans dans le domaine médical et psychologique. Dès les années 1990, des chercheurs ont commencé à explorer son potentiel pour traiter les troubles anxieux, notamment les phobies et le stress post-traumatique. Depuis, de nombreuses études scientifiques ont confirmé son efficacité dans la prise en charge de divers troubles psychiatriques, neurologiques et cognitifs.
 
Aujourd’hui, la réalité virtuelle est largement intégrée dans les pratiques thérapeutiques et médicales, avec des protocoles validés cliniquement. Elle est utilisée dans les hôpitaux, les cliniques et les cabinets de psychologues à travers le monde pour offrir aux patients des traitements innovants, efficaces et sécurisés.
 
Afin d’utiliser la réalité virtuelle, il est nécessaire de s’immerger dans un environnement virtuel. Pour ce faire, il existe plusieurs façons.
 
En effet, l’utilisation du CAVE, un système 3D composé de plusieurs murs d’écrans, était majoritairement utilisé par le passé.
 
L’utilisateur se retrouve totalement plongé dans le monde virtuel et ses mouvements sont détectés en temps réel. Cette solution a le défaut d’être très onéreuse et peu accessible.
 
Depuis environ 2016, avec l’apparition de l’Oculus Rift et de l’HTC Vive, des casques de réalité virtuelle, son usage est rendu beaucoup plus accessible. Il permet de s’immerger dans la réalité virtuelle grâce à un écran occultant sur lequel sont projetées des images virtuelles. Les mouvements de tête de l’utilisateur sont pris en compte, ce qui lui permet de tourner la tête pour observer autour de lui comme dans le monde réel.
 
Aujourd’hui, les casques sont sans fil et autonomes, offrant ainsi un confort d'utilisation maximal.
Un environnement virtuel est une simulation numérique immersive créée grâce à la réalité virtuelle. Il permet à l’utilisateur d’évoluer dans un espace en 3D qui reproduit fidèlement des situations du quotidien ou des contextes spécifiques.
Dans le domaine de la santé mentale, ces environnements sont conçus pour aider à s’exposer progressivement à certaines situations, à travailler sur la gestion des émotions ou à améliorer des capacités cognitives. Grâce à l’interaction avec ces espaces virtuels, il est possible de vivre des expériences engageantes et adaptées aux besoins de chacun.
Seulement d’une connexion internet. Le logiciel est accessible directement dans le casque.
Les nombreuses études confirment la non-dangerosité de l’utilisation de la réalité virtuelle. Il existe néanmoins quelques restrictions pour protéger les utilisateurs d’éventuelles conséquences négatives.
 
Ainsi, les personnes épileptiques et enceintes ne peuvent bénéficier de ce type de thérapie.
Comme pour toute technologie immersive, une utilisation prolongée peut entraîner une fatigue visuelle ou un léger inconfort, notamment chez les personnes sensibles au mal des transports. C’est pourquoi il est recommandé de faire des pauses régulières et d’adapter la durée des sessions en fonction de chaque utilisateur.
 
Les environnements virtuels sont conçus pour être progressifs et contrôlés, minimisant ainsi le risque d’anxiété excessive. La plupart des utilisateurs s’adaptent rapidement à l’immersion et ressentent les bienfaits de cette approche innovante dès les premières séances.
Les troubles anxieux et phobies peuvent être traités en réalité virtuelle. La patient va être exposé à des situations anxiogènes dans différents environnements de façon graduelle et progressive, tout en restant dans un lieu sécuritaire. Un sentiment d’habituation va ainsi se créer petit à petit jusqu’à faire diminuer, voire disparaître l’anxiété.
 
Les addictions comportementales et aux substances sont des pathologies pouvant être traitées par la réalité virtuelle. En effet, grâce à des stimuli synthétiques placés dans les environnements et provoquant la réponse de craving, les patients en situation d’addiction pourront travailler sur leur craving afin d’atténuer la réponse de consommation.
 
De plus, les multiples situations (bar, casino, contextes sociaux) permettent un travail cognitif sur les croyances dysfonctionnelles en lien avec la singularité de chaque situation de tentation.
 
Concernant les troubles du comportement alimentaire, les logiciels en réalité virtuelle permettent de cibler des facteurs étiologiques primordiaux tels que la dysmorphophobie, le verrou allocentrique (tendance à concentrer son attention sur autrui plutôt que soi-même) et le craving alimentaire.
 
Par ailleurs, nous disposons actuellement dans la prise en charge en TERV, de multiples logiciels répondant aux déterminants psychiatriques, psychologiques et neuropsychologiques importants : relaxation, stimulation cognitive, activation comportementale, habiletés sociales…
 
La réminiscence est un levier thérapeutique majeur dans le traitement de la dépression. En offrant à vos patients la possibilité de revivre les sensations liées aux activités de plaisir autrefois investies (sport, conduite automobile, voyages) vous permettez la stimulation des zones cérébrales en hypo-activation et favorisez ainsi le succès thérapeutique. La réalité virtuelle apparaît comme un médiateur très intéressant pour amorcer l’investissement dans des activités de plaisir.
 
Par ailleurs, la stimulation cognitive chez le sujet âgé est aussi une possibilité proposée par la réalité virtuelle. Facilitée par la technologie rendant les activités de stimulation plus ludiques et aisées, les patients et résidents d’EHPAD pourront travailler leurs fonctions exécutives et leur mémoire via des applications créées pour les besoins spécifiques de cette patientèle.
 
Aujourd’hui, la réalité virtuelle dans le champ de la santé mentale progresse à grande vitesse. Les chercheurs, cliniciens et développeurs s’affairent autour de nouvelles cibles pathologiques pour offrir prochainement de nouveaux dispositifs thérapeutiques.
Ça peut arriver, on appelle cela la cybersickness. C’est un phénomène bien connu des scientifiques qui touche une partie de la population. Heureusement, il est réversible ! Pour s’y habituer, il est conseillé de commencer par des environnements plutôt statiques (comme ceux de relaxation), puis de faire de légers mouvements de tête. Ensuite, on peut progressivement passer à des déplacements lents. Cela permet au corps de s’adapter à la sensation de mouvement dans le casque tout en restant physiquement immobile.
La réalité virtuelle peut être utilisée par tous les professionnels de santé qui accompagnent des patients sujets à l’anxiété, aux phobies, aux troubles du stress post-traumatique, aux addictions ou à d’autres troubles psychologiques.
 
Elle est particulièrement adaptée aux psychologues, psychiatres, neuropsychologues, infirmiers spécialisés, mais aussi aux psychomotriciens, kinésithérapeutes, diététiciens, sophrologues, hypnothérapeutes ou tout autre thérapeute intervenant dans la gestion du stress ou du bien-être mental. Grâce à des environnements immersifs variés, cette technologie permet d’enrichir les approches thérapeutiques et d’offrir des outils innovants pour améliorer la prise en charge des patients.
Le thérapeute, en s’équipant de dispositifs permettant la réalisation de thérapies par exposition à la réalité virtuelle (TERV), agrémente de ce fait son champ de compétences. En effet, les TERV sont une technique de prise en charge à part entière.
 
Adopter cette solution thérapeutique c’est aussi se manifester auprès des prescripteurs et se distinguer des offres de soins les plus pratiquées.
 
De plus, loin de n’être qu’un atout stratégique pour le développement d’un cabinet ou d’un établissement, les TERV bénéficient de la validité scientifique des thérapies cognitivo-comportementales. Dans la réalité de la pratique clinique, c’est un atout favorisant l’engagement thérapeutique grâce à son aspect ludique.
 
De plus, cette technologie offre un gain de temps considérable puisque de nombreux environnements d’expositions sont directement accessibles depuis le bureau du thérapeute.
Un des avantages considérable de la réalité virtuelle est qu’elle est effective sur un large spectre de population. Les données existantes de la littérature sur le sujet nous montre que l’on peut tout à fait exposer une large tranche d’âge en réalité virtuelle et ce, avec de réels bénéfices thérapeutiques à la clé.
 
Les études attestent, en effet, d’une excellente faisabilité et de résultats significatifs; notamment chez les adultes, dans les prises en charge de troubles anxieux (y compris phobie scolaire), autisme, addictions, troubles du comportement alimentaire, troubles neuropsychologiques, troubles psychotiques et troubles thymiques.
 
Les résultats sont identiques pour les adolescents avec une plus-value conséquente concernant l’engagement thérapeutique où la réalité virtuelle favorise l’intérêt des adolescents pour leur thérapie.
 
Chez les sujets âgés, les résultats d’études encouragent l’utilisation de la réalité virtuelle dans le but de travailler la stimulation cognitive, sur les troubles du comportement mais aussi les angoisses.
 
En revanche, les personnes épileptiques et enceintes ne peuvent bénéficier de ce type de thérapie.
Après la période d'engagement, vous pouvez résilier à tout moment en remplissant le formulaire présent en bas de page.