La hiérarchie des besoins de Maslow

Et si votre propre épanouissement n’était pas uniquement dépendant de vous mais des besoins fondamentaux présents pour chaque être humain ? Et si la compréhension de vos besoins permettaient de vous approcher plus facilement d’un sentiment de bien-être? Découvrez la hiérarchie des besoins de Maslow.

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Nous utilisons l’Intelligence Artificielle à la fois à travers un coach appelé Camille, et également au sein de personnages virtuels dans les scènes. Camille vous permet d’être accompagné et représente une personne de confiance à laquelle vous pouvez vous confier sans jugement.

Les personnages virtuels, eux reproduisent de manière fidèle les comportements sociaux de la vie réelle. Vous interagirez avec ces personnages dans divers contextes du quotidien, tels qu’une soirée, un rendez-vous amoureux, un entretien d’embauche ou une discussion spontanée dans la rue. En savoir plus

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1. QU’EST CE QUE LA HIÉRARCHISATION DES BESOINS DE MASLOW ?

La hiérarchisation des besoins de Maslow a été créée par Abraham Maslow dans les années 50. Plus tard, cette théorie va être représentée (à tort) par une pyramide. Cette pyramide permet de catégoriser les besoins des individus sous la forme de 5 niveaux différents. Cette pyramide à pris forme en travaillant sur une théorie de hiérarchisation des besoins et des motivations des individus. 

Les besoins sont donc centraux pour Maslow. Sa pyramide permet de hiérarchiser les besoins des individus. En effet, même si chaque individu est unique, nos besoins sont communs à tous. Afin de pouvoir réaliser les différents besoins, il faut que ceux des niveaux inférieurs soient assouvis au préalable. L’assouvissement de ces besoins fondamentaux va permettre à l’individu d’accéder au bien être.

2. LA PYRAMIDE DE MASLOW EN DÉTAIL

Voici les 5 besoins dénommés par Maslow

Besoins physiologiques :

Ces besoins constituent le socle, la base de la pyramide. Dans ces besoins physiologiques donc de maintenir la survie et l’équilibre interne de l’individu

- Comment satisfaire ses besoins physiologiques ?

Nous pouvons par exemple retrouver le fait de manger, de dormir, de boire … Si ces besoins ne sont pas satisfaits, l’individu aura comme principale motivation de les réaliser, et ne laissera plus de place aux autres besoins.

Besoins de sécurité :

Une fois que les besoins physiologiques sont comblés, l’individu peut commencer à réaliser certains de ses besoins sécuritaires. Ces derniers font partie d’une sphère plus sociale, et vont conduire à avoir des comportements spécifiques qui peuvent varier d’une culture à une autre. Ils vont être dépendant de la stabilité du cercle familial, du niveau de revenue ou de la santé mentale de l’individu. On retrouve donc deux types de sécurité, la sécurité physique et la sécurité mentale

- Comment satisfaire ce besoin de sécurité ?

Dans ces besoins on peut retrouver le fait d’avoir une sécurité de logement, d’emploi ou une sécurité physique.  une sécurité morale… Ces besoins peuvent être satisfaits de manière individuelles ou collectives

Besoins d’appartenance sociale :

Ces besoins représentent le troisième niveau de la pyramide. Ce niveau fait appel à la dimension sociale de l’individu.Le besoin d‘appartenance est indispensable au bon développement de l’individu. Si celui ci n’est pas satisfait, la personne peut créer un attachement ou une dépendance excessive qui va amener à une perte d’autonomie. 

- Comment satisfaire ce besoin d’appartenance sociale ?

La personne va avoir besoin de se sentir accepté dans un groupe, de se sentir aimé, d’avoir un statut social. Ainsi nous avons tous besoin d’amour, d’affection,  de socialisation, de communication…

Besoins d’estime et d’estime de soi :

Une fois que nous sommes intégrés dans une société ou dans un groupe, nous avons besoin d’être reconnu en tant qu’entité propre, d’être apprécié et estimé. Ainsi nous avons besoin d’être considérés par les autres personnes, d’avoir du respect et une valeur.

Dans cette catégorie entre également l’estime de soi c’est à dire l’auto-évaluation de nous même. Un individu qui est estimé par autrui peut ne pas avoir de grande estime de lui même et inversement. 

- Comment satisfaire ce besoin d’estime de soi ?

Différents moyens peuvent satisfaire ces besoins. Il va y avoir les besoins matériels (logement, voiture…) et les besoins immatériels (statut social, diplôme… ). Les moyens pour satisfaire l’estime de soi varient en fonction des cultures, des époques et des personnes. L’estime de soi peut être comblé par ce que l’on a ou ce que l’on est.

Besoins de réalisation de soi, d’accomplissement :

Ce niveau est le 5ième et dernier niveau de la pyramide des besoins de Maslow. Ainsi selon la théorie de Maslow, celui-ci ne peut se réaliser uniquement si les 4 précédents ont pu être satisfaits. La réalisation de soi est un processus actif et non pas passif. Le but étant d’agir !

- Comment satisfaire ce besoin de réalisation de soi ?

Ainsi l’individu à besoin de s’épanouir, d’accroître ses connaissances, de développer certaines valeurs, ou d’atteindre un objectif personnel. La personne va chercher à s’accomplir en tant que tel.

3. CRITIQUES DE LA PYRAMIDE DE MASLOW

La hiérarchie des besoins subit de nombreuses critiques de la part de différents professionnels. 

  • Maslow ne met pas suffisamment en avant l’importance des relations sociales : En effet, la culture peut modifier les besoins fondamentaux de cette pyramide. Si l’individu se trouve dans une société collectiviste par exemple, le groupe va avoir une bien plus grande importance que dans une société individualiste. De même, en fonction des périodes, des lieux géographiques … Les différents besoins ne vont pas avoir la même importance. 
  • Une pensée des besoins qui est trop linéaire et schématisée : L’être humain et ses processus psychologiques sont complexes et ne peuvent rentrer dans des cas bien définis. Certains de nos besoins peuvent se manifester de façons conjointes et non les uns après les autres, en ayant une même importance pour l’individu. 


Il est tout de même important de nuancer la hiérarchie des besoins. Maslow explique notamment que l’émergence des besoins ne se fait pas de façon soudaine et inattendue mais apparaît petit à petit de façon graduelle. C’est à dire qu’au fur et à mesure qu’un besoin commence à être satisfait le suivant commence à faire surface petit à petit.

4. QU’APPORTE LA THÉORIE DE HIÉRARCHISATION DES BESOINS DE MASLOW ?

La hiérarchie des besoins de Maslow fait partie de sa théorie de la motivation. En effet, cette pyramide permet de comprendre ce qui se cache derrière nos motivations. Ainsi le fait de mieux comprendre les différents besoins des individus, permettrait de pouvoir plus facilement trouver les leviers de la motivation et de l’engagement au quotidien. Plus les besoins vont être satisfaits plus la personne va être engagée dans la réalisation de la tâche.

À contrario, si les besoins précédents ne sont pas suffisamment réalisés, la personne va présenter moins d’engagement envers la tâche, ce qui peut engendrer plus de difficultés au changement.

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FAQ

La réalité virtuelle (VR) est une technologie innovante qui permet d’exposer les patients à des environnements immersifs et contrôlés, facilitant ainsi la prise en charge de nombreux troubles psychologiques et psychiatriques. Son utilisation en santé mentale présente plusieurs avantages :
  • Une exposition progressive et contrôlée : La VR permet de confronter les patients à des situations anxiogènes dans un cadre sécurisé, en ajustant progressivement l’intensité des stimuli pour favoriser l’habituation et la gestion des émotions.
  • Un environnement réaliste et reproductible : Contrairement aux techniques traditionnelles, la VR offre des scénarios immersifs qui peuvent être reproduits à l’identique, garantissant une prise en charge cohérente et efficace.
  • Un engagement accru du patient : L’aspect interactif et immersif de la VR favorise l’adhésion au traitement et motive les patients à poursuivre leur thérapie.
  • Une prise en charge personnalisée : Grâce aux environnements virtuels adaptables, les thérapeutes peuvent ajuster les exercices aux besoins spécifiques de chaque patient.
  • Des applications variées : La VR est utilisée dans le traitement des troubles anxieux (phobies, stress post-traumatique, troubles obsessionnels compulsifs), des addictions, des troubles de l’humeur et même en remédiation cognitive.
L'utilisation de la réalité virtuelle en santé ne date pas d’hier ! Elle est étudiée et utilisée depuis plus de 30 ans dans le domaine médical et psychologique. Dès les années 1990, des chercheurs ont commencé à explorer son potentiel pour traiter les troubles anxieux, notamment les phobies et le stress post-traumatique. Depuis, de nombreuses études scientifiques ont confirmé son efficacité dans la prise en charge de divers troubles psychiatriques, neurologiques et cognitifs.
 
Aujourd’hui, la réalité virtuelle est largement intégrée dans les pratiques thérapeutiques et médicales, avec des protocoles validés cliniquement. Elle est utilisée dans les hôpitaux, les cliniques et les cabinets de psychologues à travers le monde pour offrir aux patients des traitements innovants, efficaces et sécurisés.
 
Afin d’utiliser la réalité virtuelle, il est nécessaire de s’immerger dans un environnement virtuel. Pour ce faire, il existe plusieurs façons.
 
En effet, l’utilisation du CAVE, un système 3D composé de plusieurs murs d’écrans, était majoritairement utilisé par le passé.
 
L’utilisateur se retrouve totalement plongé dans le monde virtuel et ses mouvements sont détectés en temps réel. Cette solution a le défaut d’être très onéreuse et peu accessible.
 
Depuis environ 2016, avec l’apparition de l’Oculus Rift et de l’HTC Vive, des casques de réalité virtuelle, son usage est rendu beaucoup plus accessible. Il permet de s’immerger dans la réalité virtuelle grâce à un écran occultant sur lequel sont projetées des images virtuelles. Les mouvements de tête de l’utilisateur sont pris en compte, ce qui lui permet de tourner la tête pour observer autour de lui comme dans le monde réel.
 
Aujourd’hui, les casques sont sans fil et autonomes, offrant ainsi un confort d'utilisation maximal.
Un environnement virtuel est une simulation numérique immersive créée grâce à la réalité virtuelle. Il permet à l’utilisateur d’évoluer dans un espace en 3D qui reproduit fidèlement des situations du quotidien ou des contextes spécifiques.
Dans le domaine de la santé mentale, ces environnements sont conçus pour aider à s’exposer progressivement à certaines situations, à travailler sur la gestion des émotions ou à améliorer des capacités cognitives. Grâce à l’interaction avec ces espaces virtuels, il est possible de vivre des expériences engageantes et adaptées aux besoins de chacun.
Seulement d’une connexion internet. Le logiciel est accessible directement dans le casque.
Les nombreuses études confirment la non-dangerosité de l’utilisation de la réalité virtuelle. Il existe néanmoins quelques restrictions pour protéger les utilisateurs d’éventuelles conséquences négatives.
 
Ainsi, les personnes épileptiques et enceintes ne peuvent bénéficier de ce type de thérapie.
Comme pour toute technologie immersive, une utilisation prolongée peut entraîner une fatigue visuelle ou un léger inconfort, notamment chez les personnes sensibles au mal des transports. C’est pourquoi il est recommandé de faire des pauses régulières et d’adapter la durée des sessions en fonction de chaque utilisateur.
 
Les environnements virtuels sont conçus pour être progressifs et contrôlés, minimisant ainsi le risque d’anxiété excessive. La plupart des utilisateurs s’adaptent rapidement à l’immersion et ressentent les bienfaits de cette approche innovante dès les premières séances.
Les troubles anxieux et phobies peuvent être traités en réalité virtuelle. La patient va être exposé à des situations anxiogènes dans différents environnements de façon graduelle et progressive, tout en restant dans un lieu sécuritaire. Un sentiment d’habituation va ainsi se créer petit à petit jusqu’à faire diminuer, voire disparaître l’anxiété.
 
Les addictions comportementales et aux substances sont des pathologies pouvant être traitées par la réalité virtuelle. En effet, grâce à des stimuli synthétiques placés dans les environnements et provoquant la réponse de craving, les patients en situation d’addiction pourront travailler sur leur craving afin d’atténuer la réponse de consommation.
 
De plus, les multiples situations (bar, casino, contextes sociaux) permettent un travail cognitif sur les croyances dysfonctionnelles en lien avec la singularité de chaque situation de tentation.
 
Concernant les troubles du comportement alimentaire, les logiciels en réalité virtuelle permettent de cibler des facteurs étiologiques primordiaux tels que la dysmorphophobie, le verrou allocentrique (tendance à concentrer son attention sur autrui plutôt que soi-même) et le craving alimentaire.
 
Par ailleurs, nous disposons actuellement dans la prise en charge en TERV, de multiples logiciels répondant aux déterminants psychiatriques, psychologiques et neuropsychologiques importants : relaxation, stimulation cognitive, activation comportementale, habiletés sociales…
 
La réminiscence est un levier thérapeutique majeur dans le traitement de la dépression. En offrant à vos patients la possibilité de revivre les sensations liées aux activités de plaisir autrefois investies (sport, conduite automobile, voyages) vous permettez la stimulation des zones cérébrales en hypo-activation et favorisez ainsi le succès thérapeutique. La réalité virtuelle apparaît comme un médiateur très intéressant pour amorcer l’investissement dans des activités de plaisir.
 
Par ailleurs, la stimulation cognitive chez le sujet âgé est aussi une possibilité proposée par la réalité virtuelle. Facilitée par la technologie rendant les activités de stimulation plus ludiques et aisées, les patients et résidents d’EHPAD pourront travailler leurs fonctions exécutives et leur mémoire via des applications créées pour les besoins spécifiques de cette patientèle.
 
Aujourd’hui, la réalité virtuelle dans le champ de la santé mentale progresse à grande vitesse. Les chercheurs, cliniciens et développeurs s’affairent autour de nouvelles cibles pathologiques pour offrir prochainement de nouveaux dispositifs thérapeutiques.
Ça peut arriver, on appelle cela la cybersickness. C’est un phénomène bien connu des scientifiques qui touche une partie de la population. Heureusement, il est réversible ! Pour s’y habituer, il est conseillé de commencer par des environnements plutôt statiques (comme ceux de relaxation), puis de faire de légers mouvements de tête. Ensuite, on peut progressivement passer à des déplacements lents. Cela permet au corps de s’adapter à la sensation de mouvement dans le casque tout en restant physiquement immobile.
La réalité virtuelle peut être utilisée par tous les professionnels de santé qui accompagnent des patients sujets à l’anxiété, aux phobies, aux troubles du stress post-traumatique, aux addictions ou à d’autres troubles psychologiques.
 
Elle est particulièrement adaptée aux psychologues, psychiatres, neuropsychologues, infirmiers spécialisés, mais aussi aux psychomotriciens, kinésithérapeutes, diététiciens, sophrologues, hypnothérapeutes ou tout autre thérapeute intervenant dans la gestion du stress ou du bien-être mental. Grâce à des environnements immersifs variés, cette technologie permet d’enrichir les approches thérapeutiques et d’offrir des outils innovants pour améliorer la prise en charge des patients.
Le thérapeute, en s’équipant de dispositifs permettant la réalisation de thérapies par exposition à la réalité virtuelle (TERV), agrémente de ce fait son champ de compétences. En effet, les TERV sont une technique de prise en charge à part entière.
 
Adopter cette solution thérapeutique c’est aussi se manifester auprès des prescripteurs et se distinguer des offres de soins les plus pratiquées.
 
De plus, loin de n’être qu’un atout stratégique pour le développement d’un cabinet ou d’un établissement, les TERV bénéficient de la validité scientifique des thérapies cognitivo-comportementales. Dans la réalité de la pratique clinique, c’est un atout favorisant l’engagement thérapeutique grâce à son aspect ludique.
 
De plus, cette technologie offre un gain de temps considérable puisque de nombreux environnements d’expositions sont directement accessibles depuis le bureau du thérapeute.
Un des avantages considérable de la réalité virtuelle est qu’elle est effective sur un large spectre de population. Les données existantes de la littérature sur le sujet nous montre que l’on peut tout à fait exposer une large tranche d’âge en réalité virtuelle et ce, avec de réels bénéfices thérapeutiques à la clé.
 
Les études attestent, en effet, d’une excellente faisabilité et de résultats significatifs; notamment chez les adultes, dans les prises en charge de troubles anxieux (y compris phobie scolaire), autisme, addictions, troubles du comportement alimentaire, troubles neuropsychologiques, troubles psychotiques et troubles thymiques.
 
Les résultats sont identiques pour les adolescents avec une plus-value conséquente concernant l’engagement thérapeutique où la réalité virtuelle favorise l’intérêt des adolescents pour leur thérapie.
 
Chez les sujets âgés, les résultats d’études encouragent l’utilisation de la réalité virtuelle dans le but de travailler la stimulation cognitive, sur les troubles du comportement mais aussi les angoisses.
 
En revanche, les personnes épileptiques et enceintes ne peuvent bénéficier de ce type de thérapie.
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