La relaxation de Schultz

Aujourd’hui, nous allons aborder la méthode de relaxation de Schultz. Le training autogène de Schultz est une des trois méthodes de relaxation fortement recommandées par le docteur Malbos et pour vos patients qui sont anxieux, addicts ou encore qui ont un trouble du comportement alimentaire. Cette méthode de relaxation va, en fin de compte, pouvoir être appliquée sur la plupart de vos patients, mais sera particulièrement efficace sur vos patients qui sont stressés chroniques, autrement dit, qui ont un trouble anxieux généralisé, mais également sur ceux qui ont un trouble panique ou qui ont une agoraphobie. Pour le petit point historique ; cette méthode de relaxation a été écrite par le Docteur Schultz, psychiatre de l’institut Allemand Göring. Il appliquait cette méthode de relaxation avec des vétérans de la première guerre mondiale.

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Nous utilisons l’Intelligence Artificielle à la fois à travers un coach appelé Camille, et également au sein de personnages virtuels dans les scènes. Camille vous permet d’être accompagné et représente une personne de confiance à laquelle vous pouvez vous confier sans jugement.

Les personnages virtuels, eux reproduisent de manière fidèle les comportements sociaux de la vie réelle. Vous interagirez avec ces personnages dans divers contextes du quotidien, tels qu’une soirée, un rendez-vous amoureux, un entretien d’embauche ou une discussion spontanée dans la rue. En savoir plus

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1. QUELLE MÉTHODE CHOISIR ?

Le training autogène de Schultz peut être la méthode de relaxation à choisir si votre patient se plaint de sensations désagréables qui le dérangent. Ces ressentis, liés à l’anxiété, se présentent souvent comme des sensations de chaleurs, de fourmillement et de paresthésies. En revanche si votre patient vous dit qu’il est tendu et qu’il a des douleurs musculaires, alors, c’est plutôt la méthode de relaxation musculaire progressive de Jacobson qui est conseillée.

Cette méthode peut être considérée comme de l’auto-hypnose, mais n’est pas de l’hypnose. L’idée, c’est de recréer, chez votre patient, les mêmes sensations corporelles que l’on éprouve lorsqu’on est hypnotisé.

Comme pour toutes les méthodes de relaxation et de méditation, votre patient doit être assis ou allongé, détendu, sans sa veste ou son sac à main : à l’aise. Une fois que c’est fait, vous allez pouvoir commencer la séance.

2. LA SENSATION DE DOULEUR

Le training autogène de Schultz s’appuie sur différentes sensations (lourdeur, chaleur…) que vous allez induire chez votre patient par la parole. Avec une voix grave, chaleureuse et un débit lent, vous allez pouvoir dire à votre patient : 

“Maintenant, vous allez vous concentrer sur votre bras droit et vous allez vous imaginez qu’il est fait de plomb. Votre bras droit est très lourd. Concentrez-vous sur cette sensation de lourdeur. [après un instant] Maintenant, laissez cette sensation de lourdeur se répandre dans tout votre corps. Tout votre corps est lourd. Dites-vous dans votre tête, deux fois : mon bras est lourd, de plus en plus lourd, très lourd. [après un instant] Dites-vous dans votre tête, deux fois : mon corps est fait de plombs, mon corps est lourd, de plus en plus lourd, très lourd”  

3. LA SENSATION DE CHALEUR

Une fois la sensation de lourdeur faite avec votre patient, vous pouvez commencer avec la sensation de chaleur. Votre patient doit avoir la sensation que son bras droit est chaud comme s’il était au bord d’une fenêtre et qu’il sentait la douce chaleur du soleil qui se répand dans son bras. Votre patient doit se concentrer sur cette sensation de chaleur.

Si jamais vous faites cette séance en été, il faut faire cet exercice avec une sensation de froideur. Ce n’est pas agréable de se concentrer sur une sensation de chaleur lorsque l’on a déjà très chaud. Dans ce cas-là, vous pouvez dire à votre patient d’imaginer qui l’est allongé au bord d’un lac et que son bras droit est plongé dans l’eau de ce lac. Que son bras est immergé dans l’eau fraîche et agréable dans un lac clair.

Reprenons notre explication avec l’exemple de la chaleur. Demandez à votre patient qu’il se dise deux fois et dans sa tête : “mon bras est chaud, de plus en plus chaud, très chaud”. Guidez votre patient pour que cette sensation de chaleur se répande dans tout son corps comme si ce dernier était complètement exposé au soleil sur une belle plage. Demandez ensuite à votre patient qu’il se dise dans sa tête deux fois : “mon corps est chaud, de plus en plus chaud, très chaud”.

À présent, votre patient doit répéter deux fois la phrase suivante : “je me sens détendu, de plus en plus détendu, très détendu”. Demandez à votre patient qu’il s’imagine dans un lieu qui l’apaise, une plage tropicale par exemple. C2Hypno peut accompagner les patients qui ont des difficultés à se projeter dans un lieu imaginaire. Le large choix d’environnements que propose C2Hypno peut faire de ce logiciel votre nouvel allié des séances de relaxation. Votre patient doit se concentrer sur les sons, les odeurs et qu’il se déplace, se promène dans ce lieu. Puis, encore une fois, demandez à votre patient qu’il se répète deux fois : “je me sens détendu, de plus en plus détendu, très détendu”.

4. LE RYTHME CARDIAQUE

Demandez maintenant à votre patient qu’il se concentre sur son rythme cardiaque. Toute sa concentration et son esprit doivent être centrés sur son rythme cardiaque, les sensations de battements, de légers mouvements de torse, les sensations de pulsations dans les poignets. Et il doit se dire deux fois dans sa tête : “mon cœur bat lentement, de plus en plus lentement, très lentement”.

5. LA RESPIRATION

Ici, votre patient va devoir se concentrer sur sa respiration mais sans la contrôler. Il va devoir prêter attention à sa respiration, observer et ressentir les mouvements du cycle respiratoire. C’est-à-dire au torse qui est en expansion à l’inspiration et qui se rétracte à l’expiration.  

Votre patient doit répéter deux fois la phrase suivante : “ma respiration devient calme, de plus en plus calme, très calme”.  Puis, demandez à votre patient qui répète deux fois : “je me sens détendu, de plus en plus détendu, très détendu”. Demandez ensuite à votre patient de se concentrer sur le plexus solaire (en haut de l’abdomen) et il doit avoir une sensation de chaleur comme si cette partie de son corps diffusait une douce lumière, une douce chaleur. Puis il doit se dire deux fois : “mon ventre est chaud, de plus en plus chaud, très chaud”.

6. LA FRAÎCHEUR

Ensuite, votre patient va pouvoir se concentrer sur cette sensation de fraîcheur au niveau du front. C’est comme si une personne bienveillante lui avait posé un tissu imbibé d’eau fraîche sur le front. Ressentir ces sensations à travers des images c’est la clé d’une relaxation de Schultz réussi. 

Votre patient doit à présent se dire deux fois : “mon front devient frais, de plus en plus frais, très frais”. Puis, une fois encore : “ je suis détendu, de plus en plus détendu, très détendu”. Tout doucement votre patient va pouvoir ouvrir les yeux, regarder autour de lui, faire des mouvements d’étirement. La méthode est ainsi terminée.

7. BON À SAVOIR

Lors de l’application de la méthode de relaxation de Schultz, il n’est pas rare que le patient s’endorme. C’est normal et pas grave. Cependant, pensez à lui fournir des enregistrements pour qu’il puisse écouter ou réécouter les étapes de la relaxation.

Retrouvez notre article sur les slogans ou instructions positives et la méthode ACARA. 

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FAQ

La réalité virtuelle (VR) est une technologie innovante qui permet d’exposer les patients à des environnements immersifs et contrôlés, facilitant ainsi la prise en charge de nombreux troubles psychologiques et psychiatriques. Son utilisation en santé mentale présente plusieurs avantages :
  • Une exposition progressive et contrôlée : La VR permet de confronter les patients à des situations anxiogènes dans un cadre sécurisé, en ajustant progressivement l’intensité des stimuli pour favoriser l’habituation et la gestion des émotions.
  • Un environnement réaliste et reproductible : Contrairement aux techniques traditionnelles, la VR offre des scénarios immersifs qui peuvent être reproduits à l’identique, garantissant une prise en charge cohérente et efficace.
  • Un engagement accru du patient : L’aspect interactif et immersif de la VR favorise l’adhésion au traitement et motive les patients à poursuivre leur thérapie.
  • Une prise en charge personnalisée : Grâce aux environnements virtuels adaptables, les thérapeutes peuvent ajuster les exercices aux besoins spécifiques de chaque patient.
  • Des applications variées : La VR est utilisée dans le traitement des troubles anxieux (phobies, stress post-traumatique, troubles obsessionnels compulsifs), des addictions, des troubles de l’humeur et même en remédiation cognitive.
L'utilisation de la réalité virtuelle en santé ne date pas d’hier ! Elle est étudiée et utilisée depuis plus de 30 ans dans le domaine médical et psychologique. Dès les années 1990, des chercheurs ont commencé à explorer son potentiel pour traiter les troubles anxieux, notamment les phobies et le stress post-traumatique. Depuis, de nombreuses études scientifiques ont confirmé son efficacité dans la prise en charge de divers troubles psychiatriques, neurologiques et cognitifs.
 
Aujourd’hui, la réalité virtuelle est largement intégrée dans les pratiques thérapeutiques et médicales, avec des protocoles validés cliniquement. Elle est utilisée dans les hôpitaux, les cliniques et les cabinets de psychologues à travers le monde pour offrir aux patients des traitements innovants, efficaces et sécurisés.
 
Afin d’utiliser la réalité virtuelle, il est nécessaire de s’immerger dans un environnement virtuel. Pour ce faire, il existe plusieurs façons.
 
En effet, l’utilisation du CAVE, un système 3D composé de plusieurs murs d’écrans, était majoritairement utilisé par le passé.
 
L’utilisateur se retrouve totalement plongé dans le monde virtuel et ses mouvements sont détectés en temps réel. Cette solution a le défaut d’être très onéreuse et peu accessible.
 
Depuis environ 2016, avec l’apparition de l’Oculus Rift et de l’HTC Vive, des casques de réalité virtuelle, son usage est rendu beaucoup plus accessible. Il permet de s’immerger dans la réalité virtuelle grâce à un écran occultant sur lequel sont projetées des images virtuelles. Les mouvements de tête de l’utilisateur sont pris en compte, ce qui lui permet de tourner la tête pour observer autour de lui comme dans le monde réel.
 
Aujourd’hui, les casques sont sans fil et autonomes, offrant ainsi un confort d'utilisation maximal.
Un environnement virtuel est une simulation numérique immersive créée grâce à la réalité virtuelle. Il permet à l’utilisateur d’évoluer dans un espace en 3D qui reproduit fidèlement des situations du quotidien ou des contextes spécifiques.
Dans le domaine de la santé mentale, ces environnements sont conçus pour aider à s’exposer progressivement à certaines situations, à travailler sur la gestion des émotions ou à améliorer des capacités cognitives. Grâce à l’interaction avec ces espaces virtuels, il est possible de vivre des expériences engageantes et adaptées aux besoins de chacun.
Seulement d’une connexion internet. Le logiciel est accessible directement dans le casque.
Les nombreuses études confirment la non-dangerosité de l’utilisation de la réalité virtuelle. Il existe néanmoins quelques restrictions pour protéger les utilisateurs d’éventuelles conséquences négatives.
 
Ainsi, les personnes épileptiques et enceintes ne peuvent bénéficier de ce type de thérapie.
Comme pour toute technologie immersive, une utilisation prolongée peut entraîner une fatigue visuelle ou un léger inconfort, notamment chez les personnes sensibles au mal des transports. C’est pourquoi il est recommandé de faire des pauses régulières et d’adapter la durée des sessions en fonction de chaque utilisateur.
 
Les environnements virtuels sont conçus pour être progressifs et contrôlés, minimisant ainsi le risque d’anxiété excessive. La plupart des utilisateurs s’adaptent rapidement à l’immersion et ressentent les bienfaits de cette approche innovante dès les premières séances.
Les troubles anxieux et phobies peuvent être traités en réalité virtuelle. La patient va être exposé à des situations anxiogènes dans différents environnements de façon graduelle et progressive, tout en restant dans un lieu sécuritaire. Un sentiment d’habituation va ainsi se créer petit à petit jusqu’à faire diminuer, voire disparaître l’anxiété.
 
Les addictions comportementales et aux substances sont des pathologies pouvant être traitées par la réalité virtuelle. En effet, grâce à des stimuli synthétiques placés dans les environnements et provoquant la réponse de craving, les patients en situation d’addiction pourront travailler sur leur craving afin d’atténuer la réponse de consommation.
 
De plus, les multiples situations (bar, casino, contextes sociaux) permettent un travail cognitif sur les croyances dysfonctionnelles en lien avec la singularité de chaque situation de tentation.
 
Concernant les troubles du comportement alimentaire, les logiciels en réalité virtuelle permettent de cibler des facteurs étiologiques primordiaux tels que la dysmorphophobie, le verrou allocentrique (tendance à concentrer son attention sur autrui plutôt que soi-même) et le craving alimentaire.
 
Par ailleurs, nous disposons actuellement dans la prise en charge en TERV, de multiples logiciels répondant aux déterminants psychiatriques, psychologiques et neuropsychologiques importants : relaxation, stimulation cognitive, activation comportementale, habiletés sociales…
 
La réminiscence est un levier thérapeutique majeur dans le traitement de la dépression. En offrant à vos patients la possibilité de revivre les sensations liées aux activités de plaisir autrefois investies (sport, conduite automobile, voyages) vous permettez la stimulation des zones cérébrales en hypo-activation et favorisez ainsi le succès thérapeutique. La réalité virtuelle apparaît comme un médiateur très intéressant pour amorcer l’investissement dans des activités de plaisir.
 
Par ailleurs, la stimulation cognitive chez le sujet âgé est aussi une possibilité proposée par la réalité virtuelle. Facilitée par la technologie rendant les activités de stimulation plus ludiques et aisées, les patients et résidents d’EHPAD pourront travailler leurs fonctions exécutives et leur mémoire via des applications créées pour les besoins spécifiques de cette patientèle.
 
Aujourd’hui, la réalité virtuelle dans le champ de la santé mentale progresse à grande vitesse. Les chercheurs, cliniciens et développeurs s’affairent autour de nouvelles cibles pathologiques pour offrir prochainement de nouveaux dispositifs thérapeutiques.
Ça peut arriver, on appelle cela la cybersickness. C’est un phénomène bien connu des scientifiques qui touche une partie de la population. Heureusement, il est réversible ! Pour s’y habituer, il est conseillé de commencer par des environnements plutôt statiques (comme ceux de relaxation), puis de faire de légers mouvements de tête. Ensuite, on peut progressivement passer à des déplacements lents. Cela permet au corps de s’adapter à la sensation de mouvement dans le casque tout en restant physiquement immobile.
La réalité virtuelle peut être utilisée par tous les professionnels de santé qui accompagnent des patients sujets à l’anxiété, aux phobies, aux troubles du stress post-traumatique, aux addictions ou à d’autres troubles psychologiques.
 
Elle est particulièrement adaptée aux psychologues, psychiatres, neuropsychologues, infirmiers spécialisés, mais aussi aux psychomotriciens, kinésithérapeutes, diététiciens, sophrologues, hypnothérapeutes ou tout autre thérapeute intervenant dans la gestion du stress ou du bien-être mental. Grâce à des environnements immersifs variés, cette technologie permet d’enrichir les approches thérapeutiques et d’offrir des outils innovants pour améliorer la prise en charge des patients.
Le thérapeute, en s’équipant de dispositifs permettant la réalisation de thérapies par exposition à la réalité virtuelle (TERV), agrémente de ce fait son champ de compétences. En effet, les TERV sont une technique de prise en charge à part entière.
 
Adopter cette solution thérapeutique c’est aussi se manifester auprès des prescripteurs et se distinguer des offres de soins les plus pratiquées.
 
De plus, loin de n’être qu’un atout stratégique pour le développement d’un cabinet ou d’un établissement, les TERV bénéficient de la validité scientifique des thérapies cognitivo-comportementales. Dans la réalité de la pratique clinique, c’est un atout favorisant l’engagement thérapeutique grâce à son aspect ludique.
 
De plus, cette technologie offre un gain de temps considérable puisque de nombreux environnements d’expositions sont directement accessibles depuis le bureau du thérapeute.
Un des avantages considérable de la réalité virtuelle est qu’elle est effective sur un large spectre de population. Les données existantes de la littérature sur le sujet nous montre que l’on peut tout à fait exposer une large tranche d’âge en réalité virtuelle et ce, avec de réels bénéfices thérapeutiques à la clé.
 
Les études attestent, en effet, d’une excellente faisabilité et de résultats significatifs; notamment chez les adultes, dans les prises en charge de troubles anxieux (y compris phobie scolaire), autisme, addictions, troubles du comportement alimentaire, troubles neuropsychologiques, troubles psychotiques et troubles thymiques.
 
Les résultats sont identiques pour les adolescents avec une plus-value conséquente concernant l’engagement thérapeutique où la réalité virtuelle favorise l’intérêt des adolescents pour leur thérapie.
 
Chez les sujets âgés, les résultats d’études encouragent l’utilisation de la réalité virtuelle dans le but de travailler la stimulation cognitive, sur les troubles du comportement mais aussi les angoisses.
 
En revanche, les personnes épileptiques et enceintes ne peuvent bénéficier de ce type de thérapie.
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