Les neurotransmetteurs : notre langage neuronal

N’avez-vous jamais entendu les expressions telles que “avoir une mémoire d’éléphant” ? Ou bien : “avoir un cerveau de moineau” ? Parce que oui, il n’y a encore pas si longtemps, on pensait que l’intelligence et la taille du cerveau étaient reliées. Aujourd’hui, ce n’est plus un secret ; l’intelligence n’a rien à voir avec le diamètre du front ou le volume de notre encéphale. Nous savons que, malgré son poids moyen de 1400 grammes, le cerveau humain est le plus évolué et dynamique du monde vivant.

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1. LE CERVEAU COGNITIF : L’INTELLIGENCE DU NEURONE

L’intelligence n’est donc clairement pas une question de taille, mais plutôt une question de neurone et de connexions neuronales. D’ailleurs, le cerveau contiendrait autant de neurones qu’il y a d’étoiles dans la galaxie ; soit environ 100 milliards. À la différence que les étoiles sont isolées les unes des autres, tandis que les neurones communiquent entre eux, créant un dialogue interconnecté avec mille, parfois dix mille, autres neurones. 

Cette communication est viable grâce aux contacts appelés synapse.

En effet, si nous sommes capables de penser, de sentir, de percevoir, de se mouvoir, de nous souvenir comme d’oublier, c’est grâce à nos neurones. 

Le neurone permet de coder, transmettre et de calculer l’information requise pour que nos fonctions puissent se déployer par l’intermédiaire de l’influx nerveux. 

Autrement dit, le neurone peut être considéré comme une porte logique communicante. 

Il porte l’information entrante sous la forme d’influx nerveux en parcourant tout le long de l’axone (à la vitesse de plus de 100 mètres par seconde) et se propage à d’autres neurones. La communication entre les neurones, comme dit plus haut, est possible grâce aux synapses, qui a pour fonction de relier les neurones entre eux. 

Dans la synapse, un langage chimique se crée… En effet, quand un influx nerveux parvient dans une terminaison synaptique de l’axone, son arrivée déclenche l’ouverture de canaux par lesquels se déversent, dans l’espace étroit entre ce neurone et le neurone qu’il contacte, une substance chimique appelée neurotransmetteur.

2. LES NEUROTRANSMETTEURS : NOTRE ALPHABET NEURONAL

Les neurotransmetteurs, aussi appelés “messager” (chimiques) ou neuromédiateurs, sont des composés chimiques qui sont libérés par les neurones, agissant sur d’autres neurones (appelés neurones postsynaptiques).

En d’autres termes, les neurotransmetteurs constituent le langage du cerveau. Il permet de communiquer avec les autres cellules du cerveau afin de transmettre le message dans tout l’organisme.

Il existe d’ailleurs différents types de neurotransmetteurs, impliquant une sorte d’alphabet neuronal. Certains gèrent votre fréquence cardiaque et votre tension artérielle, tandis que d’autres vous font ressentir de la motivation, stabilisent votre humeur, votre anxiété ou angoisse, régulent votre appétit, votre libido ou vous aident à vous endormir. Ils influencent également nos comportements, nos pensées et notre moral.

Ces types de neurotransmetteurs libérés au niveau de la synapse exercent sur la cellule cible un effet soit excitateur, soit inhibiteur.

En plus des neurotransmetteurs proprement dit, certaines classes de neurones produisent des substances qui n’exercent qu’une action régulatrice sur le fonctionnement des synapses de leurs neurones cibles, facilitant ou réfrénant leur efficacité. Ces substances, qualifiées de neuromodulateurs, sont très importantes pour un fonctionnement optimal du cerveau : sérotonine, dopamine, noradrénaline et l’acétylcholine.

Le dérèglement de ces circuits neuromodulateurs est souvent associé à diverses pathologies : tel circuit dopaminergique à la maladie de Parkinson, tel circuit cholinergique à la maladie d’Alzheimer, tel circuit sérotoninergique à la dépression nerveuse, et l’on se pose la question du rôle des neuromodulateurs dans l’apparition de la schizophrénie, du TDAH ou de l’autisme.

En outre, pour assurer un fonctionnement optimal, tant physique que psychique, il faut donc conserver un équilibre adéquat dans la production.

3. LES NEUF PRINCIPAUX NEUROTRANSMETTEURS À CONNAÎTRE

La dopamine

La dopamine tient un rôle essentiel dans la motivation et l’action (ou la motivation à l’action). Elle participe au renforcement de nos comportements positifs par l’activation du circuit de la récompense (le circuit du plaisir). Autrement dit, à chaque fois que l’action a impliqué une satisfaction, la dopamine afflue et provoque une sensation agréable.

C’est donc une hormone spécifique au plaisir. C’est elle qui génère la montée de joie que vous ressentez lorsque vous atteignez un objectif ou accomplissez une tâche. De ce fait, le cerveau cherchera à retrouver cette sensation de plaisir immédiat en reproduisant le comportement.

C’est la base de l’apprentissage.

Les taux élevés peuvent entraîner un enthousiasme débordant à faire et à entreprendre. Le déséquilibre à l’excès de dopamine n’est pas souhaitable… Les qualités se transforment en défaut ; vous réagissez au quart de tour, êtes impulsifs, voire violents.

A l’inverse, lorsque la dopamine est trop faible, il en découle un affaiblissement de la motivation à agir ; une tendance à la procrastination. Nous n’avons plus la force de faire quelque chose qui nous plaît habituellement. On n’a plus envie, on ne ressent plus de plaisir.

Par ailleurs, un manque important de dopamine peut induire des addictions (renforcement négatif des comportements). En effet, certaines drogues tirent avantage du système de récompense de votre cerveau. Elles stimulent le cerveau de manière à lui faire libérer une surabondance de dopamine, ce qui crée une sensation de plaisir, voire d’euphorie, -oui mais- temporaire.

Malheureusement, l’effondrement qui suit un pic de dopamine peut être brutal. Après coup, vous ressentirez de la déprime, de la fatigue et un manque d’intérêt pour vos activités préférées.

Évidemment, les drogues ne sont pas les seuls facteurs qui risquent d’altérer le taux de dopamine normal dans votre cerveau ; les jeux vidéos, les jeux de hasard, le shopping (et bien d’autres encore) engendre un sentiment d’euphorie similaire.

Et lorsqu’une habitude est ancrée, il peut être ardu de se débarrasser de cette dernière.

La sérotonine

La sérotonine, communément appelé « l’hormone du bien-être” ou bien “l’hormone du bonheur” du au fait qu’elle porte une action sur le système nerveux de la détente ( le système nerveux parasympathique). Elle intervient donc sur la régulation des émotions et le sentiment de plaisir. C’est pourquoi les antidépresseurs prescrits par le corps médical agissent en tant que précurseurs de la sérotonine.  La sérotonine influence :
  • l’appétit : digestion, sensation de satisfaction après un repas.
  • le sommeil : favorise le sommeil réparateur et règle votre horloge biologique interne via la température corporelle
  • l’éveil : favorise la métabolisation de graisse en énergie, pour se sentir plus éveillé ainsi que le mouvement musculaire
Elle a un effet régulateur, donc inhibiteur. Il peut arriver qu’un déséquilibre de la sérotonine survienne. Lorsque le cerveau ne produit pas suffisamment de sérotonine, vous risquez d’être d’humeur plutôt maussade et d’être en proie à l’insomnie. Vous pouvez également ressentir de la confusion et avoir des difficultés de concentration. A l’excès les symptômes tendent vers une dépression. À l’opposé, il peut être encore plus dangereux d’avoir une trop grande quantité de sérotonine qui circule dans le cerveau. Certaines drogues illicites peuvent inciter le cerveau à libérer l’entièreté de la sérotonine stockée dans la synapse d’un seul coup (comme le LSD). On appelle syndrome sérotoninergique ce pic soudain de sérotonine et l’effondrement tout aussi soudain qui s’ensuit. Ce phénomène peut entraîner de la paranoïa, altérer le jugement et affecter la mémoire. Par conséquent, assurez-vous de protéger les réserves de sérotonine de votre cerveau afin de maintenir cet équilibre délicat. Les réactions de stress, quand elles sont excessives sur une longue période, affaiblissent la production de sérotonine. Les cerveaux anxieux ont souvent tendance à être souvent en carence de cette hormone. Note: Quelques études tendent à montrer que cette carence hormonale serait également génétique dans le cas du haut potentiel intellectuel, et on peut imaginer que c’est également le cas pour l’hypersensibilité.

L’acétylcholine

L’acétylcholine est un neurotransmetteur excitateur qui active les muscles du squelette. Il effectue donc son travail à la jonction neuromusculaire (l’endroit où le système nerveux et les muscles se rencontrent). En d’autres termes, l’acétylcholine entre en jeu à chaque fois que vous bougerez vos muscles. 

L’acétylcholine est aussi impliquée dans l’attention, la motivation, la mémoire mais aussi à l’apprentissage.

L’adrénaline

Cette hormone cérébrale est libérée lors des situations de stress et participe avec le cortisol pour fournir au corps suffisamment d’énergie et, de ce fait, de réagir face à l’urgence. Elle est par ailleurs libérée dans le sang lorsqu’on ressent des émotions intenses. Nous avons tous ressenti à un certain moment une grande vague de colère, par exemple, qui inonde notre corps. Et même après que la situation cible soit finie, nous avons toujours cette sensation indescriptible qui inonde nos veines. Voilà pourquoi elle est appelée “l’hormone des sensations fortes”. Elle est par ailleurs présente dans le mécanisme de fight or flight -sous le nom de noradrénaline, notamment-, mais aussi dans les sensations fortes de plaisir. Les parcs d’attractions tirent parti de l’adrénaline en misant sur la sensation d’exaltation que peut provoquer l’adrénaline. De ce fait, dans ces situation, elle suscite un pic d’énergie qui accélère la fréquence cardiaque, fait monter la pression sanguine et dirige le sang vers les plus gros muscles. On se sentira plus réactif à l’action, voire plus “vivant”.

Le glutamane

Un des neurotransmetteurs les plus utilisés dans le cerveau, sécrété par plus de 50% des neurones (surtout les neurones dits “pyramidaux”). 

Le glutamate a un effet excitateur, il est relié à nos apprentissages et à la mémoire

De ce fait, la neuroplasticité (ou plasticité cérébrale) dépend du glutamate car c’est grâce à cet acide aminé que les voies entre les neurones sont faites dans le but de renforcer votre mémoire et vous aident à apprendre.

Le GABA (acide y-aminobutyrique

Une nouvelle fois, ce neurotransmetteur est fréquemment utilisé car c’est le principal neurotransmetteur avec un effet d’inhibition cérébral (environ 20% des neurones du cerveau). Sa formule chimique, antagoniste au glutamate, permet le ralentissement des décharges neuronales. Il réduit donc l’activité dans le système nerveux central et bloque certains messages en provenance du cerveau. Autrement dit, il apaise Remercions le GABA car, sans lui, notre cerveau serait sans cesse “allumé”, stimulé, en action. Il diminue et apaise votre rythme cardiaque,  notre tension artérielle et aide à nous relaxer avant l’endormissement. Si vous êtes intéressés à sécréter du GABA ; la respiration profonde et la méditation en pleine conscience aident à stimuler sa production.

L'endorphine

L’endorphine est un opiacé endogène (produit par différentes régions du cerveau et de la moelle épinière) qui ont un effet inhibiteur sur la transmission des signaux de la douleur. Autrement dit, la fonction principale est l’atténuation des sensations douloureuses. De ce fait, il régulent la réponse hormonale au stress (le cortisol) mais aussi du plaisir. Appelé aussi “hormone du plaisir” car il est sécrété pendant ou après l’effort (sport, après un ébat sexuelle etc.).

L'ocytocine

Appelé “hormone de l’amour” il est bien plus que le messager chimique de l’affection qui nous est habituellement présenté. L’ocytocine est un neurotransmetteur puissant qui agit sur les fonctions corporelles. 

Ainsi l’ocytocine : 

  • provoque les contractions utérines lors de l’accouchement, 
  • favorise le lien affectif entre la mère et l’enfant immédiatement après la naissance, 
  • permet l’allaitement en stimulant l’écoulement du lait maternel


Que la gente masculine ne se sente pas mise à l’écart, car l’ocytocine a un rôle primordial dans l’établissement des connexions de loyauté et de confiance. Autrement dit, les liens amicaux forts, les relations importantes envers nos amis et notre famille impliquent une production d’ocytocine.

Le cortisol

Ce neurotransmetteur, communément appelé “l’hormone du stress” assure notre énergie générale et donc nos performances physiques et psychiques au quotidien et durant des situations anxiogènes pour réagir. Au quotidien, hors stress lié à une situation particulière, la libération du cortisol respecte normalement un cycle précis tout au long de la journée, avec des hauts et des bas, afin d’assurer l’éveil ou au contraire le repos. Chez tout le monde, cette hormone cérébrale joue un rôle essentiel dans l’organisation de notre rythme veille-sommeil. De ce fait, la sur production du cortisol peut perturber le bon déroulement de son cycle veille-sommeil. Les taux restent élevés à des moments où ils doivent être faibles et inversement. In fine, les personnes avec le cortisol en excès sont régulièrement dans un état de déséquilibre nerveux. En proie à l’insomnie et/ou difficultés d’endormissement, il en découle couramment une excitation cérébrale ou des ruminations mentales. Cet excès est conséquent lors du développement des troubles phobiques. Notons pour terminer que le cortisol joue également un rôle d’anti-inflammatoire : la hausse continue de la production du cortisol peut également affaiblir le système immunitaire à plus long-terme. En conséquence, le corps devient plus vulnérable aux agents infectieux, bactériens et mycosiques.

4. CONCLUSION : MAINTENIR UNE BALANCE, SAVOIR QUAND CONSULTER

Vous l’aurez compris, l’intérêt de connaître les conséquences des neurotransmetteurs sur notre quotidien implique nécessairement que nos routines quotidiennes (telles que les règles hygiéno-diététiques) ont un impact sur notre balance chimique cérébrale (et in fine, notre bien-être mental et physique). La recherche d’équilibre peut se faire grâce à l’aide d’un psychologue afin d’amener de nouveaux apprentissages, afin de délier nos conditionnements passés néfastes de notre quotidien et de les remplacer par des habitudes plus bénéfiques et saines. Les thérapies cognitivesl’EMDR ou l’hypnose sont des thérapies alternatives efficaces. La TERV (thérapies par exposition à la réalité virtuelle), contrairement aux autres thérapies qui font appel à l’imaginaire, vous permettra de vous plonger dans des environnement afin de travailler directement sur vos comportements, vos pensées cognitives dysfonctionnelles et vos émotions. La thérapie par réalité virtuelle peut correspondre à de nombreuses problématiques à âges différents, que ce soit : les troubles anxieux, les phobies, les addictions, les troubles neuropsychologiques (environnements écologiques de stimulations cognitives) et autres trouble de l’humeur tel que la dépression (par le biais de l’activation comportementale qui est un levier thérapeutique majeur).  Néanmoins, à l’excès, il est important de consulter, afin de vérifier si un traitement complémentaire adapté serait conseillé en complément d’une thérapie.

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FAQ

La réalité virtuelle (VR) est une technologie innovante qui permet d’exposer les patients à des environnements immersifs et contrôlés, facilitant ainsi la prise en charge de nombreux troubles psychologiques et psychiatriques. Son utilisation en santé mentale présente plusieurs avantages :
  • Une exposition progressive et contrôlée : La VR permet de confronter les patients à des situations anxiogènes dans un cadre sécurisé, en ajustant progressivement l’intensité des stimuli pour favoriser l’habituation et la gestion des émotions.
  • Un environnement réaliste et reproductible : Contrairement aux techniques traditionnelles, la VR offre des scénarios immersifs qui peuvent être reproduits à l’identique, garantissant une prise en charge cohérente et efficace.
  • Un engagement accru du patient : L’aspect interactif et immersif de la VR favorise l’adhésion au traitement et motive les patients à poursuivre leur thérapie.
  • Une prise en charge personnalisée : Grâce aux environnements virtuels adaptables, les thérapeutes peuvent ajuster les exercices aux besoins spécifiques de chaque patient.
  • Des applications variées : La VR est utilisée dans le traitement des troubles anxieux (phobies, stress post-traumatique, troubles obsessionnels compulsifs), des addictions, des troubles de l’humeur et même en remédiation cognitive.
L'utilisation de la réalité virtuelle en santé ne date pas d’hier ! Elle est étudiée et utilisée depuis plus de 30 ans dans le domaine médical et psychologique. Dès les années 1990, des chercheurs ont commencé à explorer son potentiel pour traiter les troubles anxieux, notamment les phobies et le stress post-traumatique. Depuis, de nombreuses études scientifiques ont confirmé son efficacité dans la prise en charge de divers troubles psychiatriques, neurologiques et cognitifs.
 
Aujourd’hui, la réalité virtuelle est largement intégrée dans les pratiques thérapeutiques et médicales, avec des protocoles validés cliniquement. Elle est utilisée dans les hôpitaux, les cliniques et les cabinets de psychologues à travers le monde pour offrir aux patients des traitements innovants, efficaces et sécurisés.
 
Afin d’utiliser la réalité virtuelle, il est nécessaire de s’immerger dans un environnement virtuel. Pour ce faire, il existe plusieurs façons.
 
En effet, l’utilisation du CAVE, un système 3D composé de plusieurs murs d’écrans, était majoritairement utilisé par le passé.
 
L’utilisateur se retrouve totalement plongé dans le monde virtuel et ses mouvements sont détectés en temps réel. Cette solution a le défaut d’être très onéreuse et peu accessible.
 
Depuis environ 2016, avec l’apparition de l’Oculus Rift et de l’HTC Vive, des casques de réalité virtuelle, son usage est rendu beaucoup plus accessible. Il permet de s’immerger dans la réalité virtuelle grâce à un écran occultant sur lequel sont projetées des images virtuelles. Les mouvements de tête de l’utilisateur sont pris en compte, ce qui lui permet de tourner la tête pour observer autour de lui comme dans le monde réel.
 
Aujourd’hui, les casques sont sans fil et autonomes, offrant ainsi un confort d'utilisation maximal.
Un environnement virtuel est une simulation numérique immersive créée grâce à la réalité virtuelle. Il permet à l’utilisateur d’évoluer dans un espace en 3D qui reproduit fidèlement des situations du quotidien ou des contextes spécifiques.
Dans le domaine de la santé mentale, ces environnements sont conçus pour aider à s’exposer progressivement à certaines situations, à travailler sur la gestion des émotions ou à améliorer des capacités cognitives. Grâce à l’interaction avec ces espaces virtuels, il est possible de vivre des expériences engageantes et adaptées aux besoins de chacun.
Seulement d’une connexion internet. Le logiciel est accessible directement dans le casque.
Les nombreuses études confirment la non-dangerosité de l’utilisation de la réalité virtuelle. Il existe néanmoins quelques restrictions pour protéger les utilisateurs d’éventuelles conséquences négatives.
 
Ainsi, les personnes épileptiques et enceintes ne peuvent bénéficier de ce type de thérapie.
Comme pour toute technologie immersive, une utilisation prolongée peut entraîner une fatigue visuelle ou un léger inconfort, notamment chez les personnes sensibles au mal des transports. C’est pourquoi il est recommandé de faire des pauses régulières et d’adapter la durée des sessions en fonction de chaque utilisateur.
 
Les environnements virtuels sont conçus pour être progressifs et contrôlés, minimisant ainsi le risque d’anxiété excessive. La plupart des utilisateurs s’adaptent rapidement à l’immersion et ressentent les bienfaits de cette approche innovante dès les premières séances.
Les troubles anxieux et phobies peuvent être traités en réalité virtuelle. La patient va être exposé à des situations anxiogènes dans différents environnements de façon graduelle et progressive, tout en restant dans un lieu sécuritaire. Un sentiment d’habituation va ainsi se créer petit à petit jusqu’à faire diminuer, voire disparaître l’anxiété.
 
Les addictions comportementales et aux substances sont des pathologies pouvant être traitées par la réalité virtuelle. En effet, grâce à des stimuli synthétiques placés dans les environnements et provoquant la réponse de craving, les patients en situation d’addiction pourront travailler sur leur craving afin d’atténuer la réponse de consommation.
 
De plus, les multiples situations (bar, casino, contextes sociaux) permettent un travail cognitif sur les croyances dysfonctionnelles en lien avec la singularité de chaque situation de tentation.
 
Concernant les troubles du comportement alimentaire, les logiciels en réalité virtuelle permettent de cibler des facteurs étiologiques primordiaux tels que la dysmorphophobie, le verrou allocentrique (tendance à concentrer son attention sur autrui plutôt que soi-même) et le craving alimentaire.
 
Par ailleurs, nous disposons actuellement dans la prise en charge en TERV, de multiples logiciels répondant aux déterminants psychiatriques, psychologiques et neuropsychologiques importants : relaxation, stimulation cognitive, activation comportementale, habiletés sociales…
 
La réminiscence est un levier thérapeutique majeur dans le traitement de la dépression. En offrant à vos patients la possibilité de revivre les sensations liées aux activités de plaisir autrefois investies (sport, conduite automobile, voyages) vous permettez la stimulation des zones cérébrales en hypo-activation et favorisez ainsi le succès thérapeutique. La réalité virtuelle apparaît comme un médiateur très intéressant pour amorcer l’investissement dans des activités de plaisir.
 
Par ailleurs, la stimulation cognitive chez le sujet âgé est aussi une possibilité proposée par la réalité virtuelle. Facilitée par la technologie rendant les activités de stimulation plus ludiques et aisées, les patients et résidents d’EHPAD pourront travailler leurs fonctions exécutives et leur mémoire via des applications créées pour les besoins spécifiques de cette patientèle.
 
Aujourd’hui, la réalité virtuelle dans le champ de la santé mentale progresse à grande vitesse. Les chercheurs, cliniciens et développeurs s’affairent autour de nouvelles cibles pathologiques pour offrir prochainement de nouveaux dispositifs thérapeutiques.
Ça peut arriver, on appelle cela la cybersickness. C’est un phénomène bien connu des scientifiques qui touche une partie de la population. Heureusement, il est réversible ! Pour s’y habituer, il est conseillé de commencer par des environnements plutôt statiques (comme ceux de relaxation), puis de faire de légers mouvements de tête. Ensuite, on peut progressivement passer à des déplacements lents. Cela permet au corps de s’adapter à la sensation de mouvement dans le casque tout en restant physiquement immobile.
La réalité virtuelle peut être utilisée par tous les professionnels de santé qui accompagnent des patients sujets à l’anxiété, aux phobies, aux troubles du stress post-traumatique, aux addictions ou à d’autres troubles psychologiques.
 
Elle est particulièrement adaptée aux psychologues, psychiatres, neuropsychologues, infirmiers spécialisés, mais aussi aux psychomotriciens, kinésithérapeutes, diététiciens, sophrologues, hypnothérapeutes ou tout autre thérapeute intervenant dans la gestion du stress ou du bien-être mental. Grâce à des environnements immersifs variés, cette technologie permet d’enrichir les approches thérapeutiques et d’offrir des outils innovants pour améliorer la prise en charge des patients.
Le thérapeute, en s’équipant de dispositifs permettant la réalisation de thérapies par exposition à la réalité virtuelle (TERV), agrémente de ce fait son champ de compétences. En effet, les TERV sont une technique de prise en charge à part entière.
 
Adopter cette solution thérapeutique c’est aussi se manifester auprès des prescripteurs et se distinguer des offres de soins les plus pratiquées.
 
De plus, loin de n’être qu’un atout stratégique pour le développement d’un cabinet ou d’un établissement, les TERV bénéficient de la validité scientifique des thérapies cognitivo-comportementales. Dans la réalité de la pratique clinique, c’est un atout favorisant l’engagement thérapeutique grâce à son aspect ludique.
 
De plus, cette technologie offre un gain de temps considérable puisque de nombreux environnements d’expositions sont directement accessibles depuis le bureau du thérapeute.
Un des avantages considérable de la réalité virtuelle est qu’elle est effective sur un large spectre de population. Les données existantes de la littérature sur le sujet nous montre que l’on peut tout à fait exposer une large tranche d’âge en réalité virtuelle et ce, avec de réels bénéfices thérapeutiques à la clé.
 
Les études attestent, en effet, d’une excellente faisabilité et de résultats significatifs; notamment chez les adultes, dans les prises en charge de troubles anxieux (y compris phobie scolaire), autisme, addictions, troubles du comportement alimentaire, troubles neuropsychologiques, troubles psychotiques et troubles thymiques.
 
Les résultats sont identiques pour les adolescents avec une plus-value conséquente concernant l’engagement thérapeutique où la réalité virtuelle favorise l’intérêt des adolescents pour leur thérapie.
 
Chez les sujets âgés, les résultats d’études encouragent l’utilisation de la réalité virtuelle dans le but de travailler la stimulation cognitive, sur les troubles du comportement mais aussi les angoisses.
 
En revanche, les personnes épileptiques et enceintes ne peuvent bénéficier de ce type de thérapie.
Après la période d'engagement, vous pouvez résilier à tout moment en remplissant le formulaire présent en bas de page.