Quel est l’impact du Covid-19 sur la santé mentale ?

Depuis plusieurs mois maintenant, des personnes du monde entier doivent faire face à une attaque sans précédent contre leur santé, leur bien-être et leur économie. Cela a créé d’autres obstacles pour les personnes souffrant déjà de troubles mentaux allant de l’anxiété à la dépression en passant par la consommation de substances. Cela crée également des problèmes mentaux dans la population à une échelle encore jamais vu auparavant. Le coronavirus est un ennemi invisible qui, selon les études, a affecté le bien-être mental de près de la moitié de la population américaine. [1] Étant donné que la pandémie et les méthodes de contrôle sont susceptibles de perdurer, ces statistiques ne peuvent qu’empirer, imposant un énorme fardeau aux praticiens de la santé mentale qui devront rester innovants dans le soutien et le traitement de leurs clients.

La révolution de l'IA !

Nous utilisons l’Intelligence Artificielle à la fois à travers un coach appelé Camille, et également au sein de personnages virtuels dans les scènes. Camille vous permet d’être accompagné et représente une personne de confiance à laquelle vous pouvez vous confier sans jugement.

Les personnages virtuels, eux reproduisent de manière fidèle les comportements sociaux de la vie réelle. Vous interagirez avec ces personnages dans divers contextes du quotidien, tels qu’une soirée, un rendez-vous amoureux, un entretien d’embauche ou une discussion spontanée dans la rue. En savoir plus

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1. QUEL EST SON IMPACT ?

L’impact mental du Covid-19 ou Coronavirus se divise principalement en deux catégories. Traiter la maladie elle-même et la peur de la contracter ainsi que faire face aux mesures mises en place pour tenter d’en atténuer la propagation. Les problèmes rencontrés incluent: [2], [3]

  • Peur pour sa propre santé
  • Inquiétude et peur pour la santé des proches
  • Faire face à la perte d’un proche
  • Détresse financière causée par une perte d’emploi, des opportunités commerciales réduites ou des fermetures d’entreprises
  • Isolement et solitude pour les personnes vulnérables devant se protéger, les écoles, les services de soutien, les lieux de travail et les lieux de divertissement fermés ainsi que l’incapacité de voir et de se connecter avec les amis et la famille en raison du confinement
  • Peur de ce que l’avenir peut apporter

À leur tour, ces problèmes conduisent à toute une série de symptômes qui peuvent être ressentis dans une plus ou moins grande mesure. Parmi ceux-ci figurent:

  • Changements dans les habitudes de sommeil
  • Changements dans les habitudes alimentaires conduisant à prendre ou à perdre trop de poids
  • Difficulté à se concentrer
  • Angoisses généralisées ou plus spécifiques
  • L’apparition de signe de dépression
  • L’apparition d’une phobie telle que l’agoraphobie
  • Sentiments de désespoir
  • Aggravation des problèmes de santé existants
  • Aggravation de problèmes mentaux existants tels que le trouble bipolaire ou la schizophrénie
  • Augmentation de la consommation de tabac, d’alcool ou d’autres substances
  • L’apparition de Stress Post-Traumatique après avoir survécu au coronavirus

2. COMMENT FAIRE FACE AU STRESS LIÉ À LA PANDÉMIE ?

Les praticiens peuvent offrir des conseils pour aider les patients à faire face à la pandémie de coronavirus et offrir des options de traitement plus spécialisées telles que la thérapie par exposition à la réalité virtuelle (VRET). Ils peuvent encourager les personnes à se tenir au courant des derniers faits en utilisant des sources fiables plutôt que des médias sociaux et s’assurer qu’ils savent vers qui se tourner s’ils ont besoin d’une aide médicale ou financière spécifique. Il est important que même s’ils se concentrent sur le soin de quelqu’un d’autre, leurs patients ne peuvent rester forts et en bonne santé qu’en prenant également soin d’eux-mêmes. Bien que les médias sociaux puissent être préjudiciables s’ils donnent de fausses informations ou répandent des rumeurs dangereuses, ils peuvent être un outil précieux pour se connecter avec d’autres personnes et réduire l’impact de l’isolement.

Apprendre des outils de relaxation tels que le yoga et la méditation ou passer quelques minutes à respirer profondément sont des mécanismes d’adaptation efficaces. Manger sainement et dormir suffisamment est essentiel, tout comme essayer d’éviter la tentation de trop boire et de fumer. Des études de l’Organisation mondiale de la santé montrent que le tabagisme est clairement impliqué dans l’hospitalisation et la mort par coronavirus.
Si, cependant, les angoisses, les troubles de l’alimentation, les dépendances, le stress et les phobies liés au coronavirus deviennent trop difficiles à gérer à la maison, alors les Thérapies par Exposition à la Réalité Virtuelle (TERV) s’avère être un élément essentiel de la boîte à outils du thérapeute.

3. L'UTILISATION DES TERV POUR TRAITER LES ANGOISSES ET AUTRES TROUBLES

Des études référencées par des sources fiables telles que le NCBI montrent que l’utilisation des TERV est «très efficace dans le traitement des phobies par rapport aux témoins actifs ou inactifs et était légèrement mais significativement plus efficace que l’exposition in vivo». [4] Avec C2Care, les professionnels de la santé utilisent avec succès cette thérapie virtuelle et l’appliquent maintenant à des problèmes mentaux tels que l’anxiété et les phobies d’hygiène créées par la pandémie de coronavirus.

Autrefois réservée à l’entraînement militaire, puis partie populaire du monde du jeu virtuel, la réalité virtuel est devenue un outil de pointe qui permet aux clients de s’exposer de manière sûre et contrôlée aux stimuli qui provoquent leurs angoisses. Les TERV fonctionnent sur des principes similaires à ceux de la thérapie cognitivo-comportementale (TCC). Les angoisses et les phobies amènent les gens à éviter les situations qui les provoquent, limitant ainsi leur mode de vie. Avec cette thérapie, ils sont progressivement exposés à ces situations qui provoquent la peur de manière lente, sûre et contrôlée jusqu’à ce qu’ils puissent agir normalement et profiter à nouveau de la vie.

La distanciation sociale et l’isolement qu’ils soient auto-imposés ou imposés par le gouvernement peut conduire à l’agoraphobie, à la peur de quitter la maison ou à se trouver dans des situations stressantes, comme les transports en commun ou les magasins. Avec nos applications de TERV, le patient est progressivement exposé à des lieux qui déclenchent ses angoisses. Pendant les séances, le thérapeute est totalement en contrôle et peut augmenter ou diminuer l’exposition virtuelle en fonction des réponses du patient. Ce retour d’information immédiat dans un environnement sûr et contrôlé s’avère être un outil précieux.

Être gravement malade ou devoir passer du temps dans des unités de soins intensifs conduit à l’apparition tardive du Stress Post-Traumatique chez les patients atteints de coronavirus rétablis. Avec les TERV, les patients peuvent se réengager en toute sécurité avec les incidents qui ont déclenché leur réponse traumatique. C2Care utilise cette thérapie virtuelle pour recréer le traumatisme de l’unité de soins intensifs permettant aux clients de le visualiser et de le gérer dans son contexte, en supprimant progressivement les souvenirs vifs et débilitants et les flashbacks laissés par leur maladie.

Alors que le monde sort de la pandémie et que les individus et les sociétés s’adaptent à une nouvelle «normale», un soutien et des soins mentaux efficaces et ciblés seront plus importants que jamais. Chez  C2Care, nous pouvons vous aider à les fournir.

Bibliographie:

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FAQ

La réalité virtuelle (VR) est une technologie innovante qui permet d’exposer les patients à des environnements immersifs et contrôlés, facilitant ainsi la prise en charge de nombreux troubles psychologiques et psychiatriques. Son utilisation en santé mentale présente plusieurs avantages :
  • Une exposition progressive et contrôlée : La VR permet de confronter les patients à des situations anxiogènes dans un cadre sécurisé, en ajustant progressivement l’intensité des stimuli pour favoriser l’habituation et la gestion des émotions.
  • Un environnement réaliste et reproductible : Contrairement aux techniques traditionnelles, la VR offre des scénarios immersifs qui peuvent être reproduits à l’identique, garantissant une prise en charge cohérente et efficace.
  • Un engagement accru du patient : L’aspect interactif et immersif de la VR favorise l’adhésion au traitement et motive les patients à poursuivre leur thérapie.
  • Une prise en charge personnalisée : Grâce aux environnements virtuels adaptables, les thérapeutes peuvent ajuster les exercices aux besoins spécifiques de chaque patient.
  • Des applications variées : La VR est utilisée dans le traitement des troubles anxieux (phobies, stress post-traumatique, troubles obsessionnels compulsifs), des addictions, des troubles de l’humeur et même en remédiation cognitive.
L'utilisation de la réalité virtuelle en santé ne date pas d’hier ! Elle est étudiée et utilisée depuis plus de 30 ans dans le domaine médical et psychologique. Dès les années 1990, des chercheurs ont commencé à explorer son potentiel pour traiter les troubles anxieux, notamment les phobies et le stress post-traumatique. Depuis, de nombreuses études scientifiques ont confirmé son efficacité dans la prise en charge de divers troubles psychiatriques, neurologiques et cognitifs.
 
Aujourd’hui, la réalité virtuelle est largement intégrée dans les pratiques thérapeutiques et médicales, avec des protocoles validés cliniquement. Elle est utilisée dans les hôpitaux, les cliniques et les cabinets de psychologues à travers le monde pour offrir aux patients des traitements innovants, efficaces et sécurisés.
 
Afin d’utiliser la réalité virtuelle, il est nécessaire de s’immerger dans un environnement virtuel. Pour ce faire, il existe plusieurs façons.
 
En effet, l’utilisation du CAVE, un système 3D composé de plusieurs murs d’écrans, était majoritairement utilisé par le passé.
 
L’utilisateur se retrouve totalement plongé dans le monde virtuel et ses mouvements sont détectés en temps réel. Cette solution a le défaut d’être très onéreuse et peu accessible.
 
Depuis environ 2016, avec l’apparition de l’Oculus Rift et de l’HTC Vive, des casques de réalité virtuelle, son usage est rendu beaucoup plus accessible. Il permet de s’immerger dans la réalité virtuelle grâce à un écran occultant sur lequel sont projetées des images virtuelles. Les mouvements de tête de l’utilisateur sont pris en compte, ce qui lui permet de tourner la tête pour observer autour de lui comme dans le monde réel.
 
Aujourd’hui, les casques sont sans fil et autonomes, offrant ainsi un confort d'utilisation maximal.
Un environnement virtuel est une simulation numérique immersive créée grâce à la réalité virtuelle. Il permet à l’utilisateur d’évoluer dans un espace en 3D qui reproduit fidèlement des situations du quotidien ou des contextes spécifiques.
Dans le domaine de la santé mentale, ces environnements sont conçus pour aider à s’exposer progressivement à certaines situations, à travailler sur la gestion des émotions ou à améliorer des capacités cognitives. Grâce à l’interaction avec ces espaces virtuels, il est possible de vivre des expériences engageantes et adaptées aux besoins de chacun.
Seulement d’une connexion internet. Le logiciel est accessible directement dans le casque.
Les nombreuses études confirment la non-dangerosité de l’utilisation de la réalité virtuelle. Il existe néanmoins quelques restrictions pour protéger les utilisateurs d’éventuelles conséquences négatives.
 
Ainsi, les personnes épileptiques et enceintes ne peuvent bénéficier de ce type de thérapie.
Comme pour toute technologie immersive, une utilisation prolongée peut entraîner une fatigue visuelle ou un léger inconfort, notamment chez les personnes sensibles au mal des transports. C’est pourquoi il est recommandé de faire des pauses régulières et d’adapter la durée des sessions en fonction de chaque utilisateur.
 
Les environnements virtuels sont conçus pour être progressifs et contrôlés, minimisant ainsi le risque d’anxiété excessive. La plupart des utilisateurs s’adaptent rapidement à l’immersion et ressentent les bienfaits de cette approche innovante dès les premières séances.
Les troubles anxieux et phobies peuvent être traités en réalité virtuelle. La patient va être exposé à des situations anxiogènes dans différents environnements de façon graduelle et progressive, tout en restant dans un lieu sécuritaire. Un sentiment d’habituation va ainsi se créer petit à petit jusqu’à faire diminuer, voire disparaître l’anxiété.
 
Les addictions comportementales et aux substances sont des pathologies pouvant être traitées par la réalité virtuelle. En effet, grâce à des stimuli synthétiques placés dans les environnements et provoquant la réponse de craving, les patients en situation d’addiction pourront travailler sur leur craving afin d’atténuer la réponse de consommation.
 
De plus, les multiples situations (bar, casino, contextes sociaux) permettent un travail cognitif sur les croyances dysfonctionnelles en lien avec la singularité de chaque situation de tentation.
 
Concernant les troubles du comportement alimentaire, les logiciels en réalité virtuelle permettent de cibler des facteurs étiologiques primordiaux tels que la dysmorphophobie, le verrou allocentrique (tendance à concentrer son attention sur autrui plutôt que soi-même) et le craving alimentaire.
 
Par ailleurs, nous disposons actuellement dans la prise en charge en TERV, de multiples logiciels répondant aux déterminants psychiatriques, psychologiques et neuropsychologiques importants : relaxation, stimulation cognitive, activation comportementale, habiletés sociales…
 
La réminiscence est un levier thérapeutique majeur dans le traitement de la dépression. En offrant à vos patients la possibilité de revivre les sensations liées aux activités de plaisir autrefois investies (sport, conduite automobile, voyages) vous permettez la stimulation des zones cérébrales en hypo-activation et favorisez ainsi le succès thérapeutique. La réalité virtuelle apparaît comme un médiateur très intéressant pour amorcer l’investissement dans des activités de plaisir.
 
Par ailleurs, la stimulation cognitive chez le sujet âgé est aussi une possibilité proposée par la réalité virtuelle. Facilitée par la technologie rendant les activités de stimulation plus ludiques et aisées, les patients et résidents d’EHPAD pourront travailler leurs fonctions exécutives et leur mémoire via des applications créées pour les besoins spécifiques de cette patientèle.
 
Aujourd’hui, la réalité virtuelle dans le champ de la santé mentale progresse à grande vitesse. Les chercheurs, cliniciens et développeurs s’affairent autour de nouvelles cibles pathologiques pour offrir prochainement de nouveaux dispositifs thérapeutiques.
Ça peut arriver, on appelle cela la cybersickness. C’est un phénomène bien connu des scientifiques qui touche une partie de la population. Heureusement, il est réversible ! Pour s’y habituer, il est conseillé de commencer par des environnements plutôt statiques (comme ceux de relaxation), puis de faire de légers mouvements de tête. Ensuite, on peut progressivement passer à des déplacements lents. Cela permet au corps de s’adapter à la sensation de mouvement dans le casque tout en restant physiquement immobile.
La réalité virtuelle peut être utilisée par tous les professionnels de santé qui accompagnent des patients sujets à l’anxiété, aux phobies, aux troubles du stress post-traumatique, aux addictions ou à d’autres troubles psychologiques.
 
Elle est particulièrement adaptée aux psychologues, psychiatres, neuropsychologues, infirmiers spécialisés, mais aussi aux psychomotriciens, kinésithérapeutes, diététiciens, sophrologues, hypnothérapeutes ou tout autre thérapeute intervenant dans la gestion du stress ou du bien-être mental. Grâce à des environnements immersifs variés, cette technologie permet d’enrichir les approches thérapeutiques et d’offrir des outils innovants pour améliorer la prise en charge des patients.
Le thérapeute, en s’équipant de dispositifs permettant la réalisation de thérapies par exposition à la réalité virtuelle (TERV), agrémente de ce fait son champ de compétences. En effet, les TERV sont une technique de prise en charge à part entière.
 
Adopter cette solution thérapeutique c’est aussi se manifester auprès des prescripteurs et se distinguer des offres de soins les plus pratiquées.
 
De plus, loin de n’être qu’un atout stratégique pour le développement d’un cabinet ou d’un établissement, les TERV bénéficient de la validité scientifique des thérapies cognitivo-comportementales. Dans la réalité de la pratique clinique, c’est un atout favorisant l’engagement thérapeutique grâce à son aspect ludique.
 
De plus, cette technologie offre un gain de temps considérable puisque de nombreux environnements d’expositions sont directement accessibles depuis le bureau du thérapeute.
Un des avantages considérable de la réalité virtuelle est qu’elle est effective sur un large spectre de population. Les données existantes de la littérature sur le sujet nous montre que l’on peut tout à fait exposer une large tranche d’âge en réalité virtuelle et ce, avec de réels bénéfices thérapeutiques à la clé.
 
Les études attestent, en effet, d’une excellente faisabilité et de résultats significatifs; notamment chez les adultes, dans les prises en charge de troubles anxieux (y compris phobie scolaire), autisme, addictions, troubles du comportement alimentaire, troubles neuropsychologiques, troubles psychotiques et troubles thymiques.
 
Les résultats sont identiques pour les adolescents avec une plus-value conséquente concernant l’engagement thérapeutique où la réalité virtuelle favorise l’intérêt des adolescents pour leur thérapie.
 
Chez les sujets âgés, les résultats d’études encouragent l’utilisation de la réalité virtuelle dans le but de travailler la stimulation cognitive, sur les troubles du comportement mais aussi les angoisses.
 
En revanche, les personnes épileptiques et enceintes ne peuvent bénéficier de ce type de thérapie.
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