Relaxation musculaire progressive Jacobson

Cette méthode de relaxation existe depuis longtemps et a donc déjà été validée scientifiquement de nombreuses fois. Vous pouvez l’utiliser avec vos patients avec tous troubles anxieux, avec toutes les phobies, en particulier l’agoraphobie, le trouble anxieux généralisé (personnes stressées chronique qui ont besoin de relaxation).

La révolution de l'IA !

Nous utilisons l’Intelligence Artificielle à la fois à travers un coach appelé Camille, et également au sein de personnages virtuels dans les scènes. Camille vous permet d’être accompagné et représente une personne de confiance à laquelle vous pouvez vous confier sans jugement.

Les personnages virtuels, eux reproduisent de manière fidèle les comportements sociaux de la vie réelle. Vous interagirez avec ces personnages dans divers contextes du quotidien, tels qu’une soirée, un rendez-vous amoureux, un entretien d’embauche ou une discussion spontanée dans la rue. En savoir plus

Recevez gratuitement la méthode C2Care qui allie Intelligence Artificielle et Réalité Virtuelle !

1. AVEC QUELS PATIENTS L'APPLIQUER ?

Cette méthode de relaxation existe depuis longtemps et a donc déjà été validée scientifiquement de nombreuses fois. Vous pouvez l’utiliser avec vos patients avec tous troubles anxieux, avec toutes les phobies, en particulier l’agoraphobie, le trouble anxieux généralisé (personnes stressées chronique qui ont besoin de relaxation). Mais rien ne vous empêche de les utiliser dans toutes les pathologies mentales. Par exemple, ça peut être utile pour les patients qui sont addicts, qui sont fumeurs ou alcooliques, parce que ça leur apporte une possibilité de faire une action plutôt que de fumer. Vous pouvez donc même l’enseigner pour les addictions.

2. QUELLE MÉTHODE DE RELAXATION ? POUR QUEL PATIENT ?

Il y a trois méthodes de relaxation : la vagale, le training autogène de Schultz et la relaxation musculaire progressive de Jacobson. Mais alors laquelle choisir ? Parfois, vos patients vont vous demander laquelle privilégier. Dans ce cas-là, le mieux c’est de leur demander comment ils se sentent. Si pour l’un le problème principal c’est qu’il se sent tendu, qu’il a mal aux épaules, que son coup est rigide, qu’il a mal aux jambes, alors, la méthode Jacobson est la plus indiquée. Si en revanche, si un autre vous dit qu’il ressent des sensations de chaleur lorsqu’il est angoissé, des sensations bizarres de mal-être, alors, à ce moment-là, le training autogène de Schultz est la méthode la plus appropriée. Quant à la relaxation vagale, elle est très rapide à enseigner et à appliquer et doit donc être un automatisme.

3. DÉBUTER UNE SÉANCE DE RELAXATION JACOBSON

Dans le cadre d’une séance de relaxation, demandez à votre patient de s’asseoir ou de s’allonger, d’enlever son sac à main, sa veste : de se mettre à l’aise. Rien ne vous empêche également et si vous le souhaitez de mettre une musique de fond. Le docteur Malbos conseille en particulier d’utiliser de la musique appelée “Space Music”, un genre de musique électronique qui permet d’avoir un fond musical très calme et donc propice pour la relaxation ou encore la méditation. La température de la pièce est elle aussi importante. Elle doit être agréable, n’hésitez donc pas à allumer un ventilateur ou le chauffage. De plus, lorsque vous prendrez la parole, il faut garder à l’idée de parler lentement et avec une voix grave, posée et chaleureuse ceci encourage le processus de détente.

4. JACOBSON? LA MÉTHODE

Débutons la méthode Jacobson. Commencez par dire à votre patient de serrer son poing droit à 80%, donc assez fort. Demandez-lui de se concentrer sur la sensation de pression, la sensation de brûlure, la sensation de tension au niveau du poing. C’est très important, seul le poing doit être contracté. L’avant bras, le biceps, l’épaule, et tout le reste du corps doit être entièrement détendu. Au départ, votre patient aura du mal à ne contracter de manière isolée que les composants musculaires demandés, mais c’est normal. La pratique rendra cet exercice plus facile à réaliser.
La deuxième phase de cette méthode est la phase de relaxation.
Dites à votre patient de tout doucement, très lentement, de détendre sa main droite. Il doit se concentrer sur cette disparition de la douleur et sur la pression qui s’amenuise. Il faut qu’il réalise que cette tension est en train de disparaître. Sa paume s’ouvre alors, toujours très doucement. Ses doigts vont s’écarter jusqu’à un état de relaxation totale.

Ces deux phases sont un résumé de toute l’idée derrière la méthode de relaxation de Jacobson. Cette méthode se résume à faire une phase de contraction à 80%, forte et légèrement douloureuse suivie par une phase de relaxation. C’est pour ça que ça s’appelle “relaxation musculaire progressive de Jacobson”, c’est parce que ça permet aux patients d’avoir une meilleure connaissance de leur état de contraction de leurs muscles. L’apprentissage de cette méthode leur permettra de détecter lorsque ces derniers seront trop tendus et surtout de pouvoir aussi les relaxer, de les détendre.
Tout le reste va consister à refaire exactement la même chose pour chaque groupement musculaire. Un ordre musculaire cependant est à suivre et est conseillé par le docteur Malbos :

1. poing

2. biceps

3. front (orbiculaire, froncer les sourcils)

3. maxillaires (muscles masséters, serrer les dents)

4. lèvres (faire la moue)

5. coup (muscles stermo cléido mastoïdien, demandez à votre patient de mettre sa main sur son front et quand même temps le front pousse contre cette main)

6. muscles trapèzes (haussement des épaules)

7. muscle diaphragme et des muscles accessoires de la respiration (faire une respiration profonde et rester en apnée)

8. muscles abdominaux muscles fessiers
10. muscles quadriceps (en bougeant la jambe ou pas)

11. mollets (muscles releveurs des pieds, relever l’avant du pied)

12. orteils (muscles releveurs, relever les orteils)

Vous pouvez préciser à votre patient la méthode suivante : un jour, un côté et un jour, un autre. Les patients non-sportifs qui ont souvent une faible conscience de leur corps peuvent parfois souffrir de légères courbatures comme s’ ils venaient d’effectuer une séance de sport. Au début de l’exercice de relaxation, il faut bien leur préciser qu’il ne faut contracter qu’à 80% du muscles et à la suite de la séance, les rassurer et leur dire que des courbatures sont possibles dans les jours à suivre et tout à fait normales. L’entraînement les diminuera.
En parlant d’entraînement ; à quelle fréquence faut-il faire la méthode de relaxation musculaire progressive de Jacobson ? 2 fois par semaine selon le docteur Malbos.
La méthode de relaxation Jacobson est à réaliser avec vos patients afin qu’ils prennent conscience de cette différence d’état entre l’état de contraction et de relaxation pour ainsi pouvoir relâcher leur corps n’importe quand.

Besoin de renseignements complémentaires ou des questions particulières ?

Souvent Associé

Phobie Sociale

FAQ

La réalité virtuelle (VR) est une technologie innovante qui permet d’exposer les patients à des environnements immersifs et contrôlés, facilitant ainsi la prise en charge de nombreux troubles psychologiques et psychiatriques. Son utilisation en santé mentale présente plusieurs avantages :
  • Une exposition progressive et contrôlée : La VR permet de confronter les patients à des situations anxiogènes dans un cadre sécurisé, en ajustant progressivement l’intensité des stimuli pour favoriser l’habituation et la gestion des émotions.
  • Un environnement réaliste et reproductible : Contrairement aux techniques traditionnelles, la VR offre des scénarios immersifs qui peuvent être reproduits à l’identique, garantissant une prise en charge cohérente et efficace.
  • Un engagement accru du patient : L’aspect interactif et immersif de la VR favorise l’adhésion au traitement et motive les patients à poursuivre leur thérapie.
  • Une prise en charge personnalisée : Grâce aux environnements virtuels adaptables, les thérapeutes peuvent ajuster les exercices aux besoins spécifiques de chaque patient.
  • Des applications variées : La VR est utilisée dans le traitement des troubles anxieux (phobies, stress post-traumatique, troubles obsessionnels compulsifs), des addictions, des troubles de l’humeur et même en remédiation cognitive.
L'utilisation de la réalité virtuelle en santé ne date pas d’hier ! Elle est étudiée et utilisée depuis plus de 30 ans dans le domaine médical et psychologique. Dès les années 1990, des chercheurs ont commencé à explorer son potentiel pour traiter les troubles anxieux, notamment les phobies et le stress post-traumatique. Depuis, de nombreuses études scientifiques ont confirmé son efficacité dans la prise en charge de divers troubles psychiatriques, neurologiques et cognitifs.
 
Aujourd’hui, la réalité virtuelle est largement intégrée dans les pratiques thérapeutiques et médicales, avec des protocoles validés cliniquement. Elle est utilisée dans les hôpitaux, les cliniques et les cabinets de psychologues à travers le monde pour offrir aux patients des traitements innovants, efficaces et sécurisés.
 
Afin d’utiliser la réalité virtuelle, il est nécessaire de s’immerger dans un environnement virtuel. Pour ce faire, il existe plusieurs façons.
 
En effet, l’utilisation du CAVE, un système 3D composé de plusieurs murs d’écrans, était majoritairement utilisé par le passé.
 
L’utilisateur se retrouve totalement plongé dans le monde virtuel et ses mouvements sont détectés en temps réel. Cette solution a le défaut d’être très onéreuse et peu accessible.
 
Depuis environ 2016, avec l’apparition de l’Oculus Rift et de l’HTC Vive, des casques de réalité virtuelle, son usage est rendu beaucoup plus accessible. Il permet de s’immerger dans la réalité virtuelle grâce à un écran occultant sur lequel sont projetées des images virtuelles. Les mouvements de tête de l’utilisateur sont pris en compte, ce qui lui permet de tourner la tête pour observer autour de lui comme dans le monde réel.
 
Aujourd’hui, les casques sont sans fil et autonomes, offrant ainsi un confort d'utilisation maximal.
Un environnement virtuel est une simulation numérique immersive créée grâce à la réalité virtuelle. Il permet à l’utilisateur d’évoluer dans un espace en 3D qui reproduit fidèlement des situations du quotidien ou des contextes spécifiques.
Dans le domaine de la santé mentale, ces environnements sont conçus pour aider à s’exposer progressivement à certaines situations, à travailler sur la gestion des émotions ou à améliorer des capacités cognitives. Grâce à l’interaction avec ces espaces virtuels, il est possible de vivre des expériences engageantes et adaptées aux besoins de chacun.
Seulement d’une connexion internet. Le logiciel est accessible directement dans le casque.
Les nombreuses études confirment la non-dangerosité de l’utilisation de la réalité virtuelle. Il existe néanmoins quelques restrictions pour protéger les utilisateurs d’éventuelles conséquences négatives.
 
Ainsi, les personnes épileptiques et enceintes ne peuvent bénéficier de ce type de thérapie.
Comme pour toute technologie immersive, une utilisation prolongée peut entraîner une fatigue visuelle ou un léger inconfort, notamment chez les personnes sensibles au mal des transports. C’est pourquoi il est recommandé de faire des pauses régulières et d’adapter la durée des sessions en fonction de chaque utilisateur.
 
Les environnements virtuels sont conçus pour être progressifs et contrôlés, minimisant ainsi le risque d’anxiété excessive. La plupart des utilisateurs s’adaptent rapidement à l’immersion et ressentent les bienfaits de cette approche innovante dès les premières séances.
Les troubles anxieux et phobies peuvent être traités en réalité virtuelle. La patient va être exposé à des situations anxiogènes dans différents environnements de façon graduelle et progressive, tout en restant dans un lieu sécuritaire. Un sentiment d’habituation va ainsi se créer petit à petit jusqu’à faire diminuer, voire disparaître l’anxiété.
 
Les addictions comportementales et aux substances sont des pathologies pouvant être traitées par la réalité virtuelle. En effet, grâce à des stimuli synthétiques placés dans les environnements et provoquant la réponse de craving, les patients en situation d’addiction pourront travailler sur leur craving afin d’atténuer la réponse de consommation.
 
De plus, les multiples situations (bar, casino, contextes sociaux) permettent un travail cognitif sur les croyances dysfonctionnelles en lien avec la singularité de chaque situation de tentation.
 
Concernant les troubles du comportement alimentaire, les logiciels en réalité virtuelle permettent de cibler des facteurs étiologiques primordiaux tels que la dysmorphophobie, le verrou allocentrique (tendance à concentrer son attention sur autrui plutôt que soi-même) et le craving alimentaire.
 
Par ailleurs, nous disposons actuellement dans la prise en charge en TERV, de multiples logiciels répondant aux déterminants psychiatriques, psychologiques et neuropsychologiques importants : relaxation, stimulation cognitive, activation comportementale, habiletés sociales…
 
La réminiscence est un levier thérapeutique majeur dans le traitement de la dépression. En offrant à vos patients la possibilité de revivre les sensations liées aux activités de plaisir autrefois investies (sport, conduite automobile, voyages) vous permettez la stimulation des zones cérébrales en hypo-activation et favorisez ainsi le succès thérapeutique. La réalité virtuelle apparaît comme un médiateur très intéressant pour amorcer l’investissement dans des activités de plaisir.
 
Par ailleurs, la stimulation cognitive chez le sujet âgé est aussi une possibilité proposée par la réalité virtuelle. Facilitée par la technologie rendant les activités de stimulation plus ludiques et aisées, les patients et résidents d’EHPAD pourront travailler leurs fonctions exécutives et leur mémoire via des applications créées pour les besoins spécifiques de cette patientèle.
 
Aujourd’hui, la réalité virtuelle dans le champ de la santé mentale progresse à grande vitesse. Les chercheurs, cliniciens et développeurs s’affairent autour de nouvelles cibles pathologiques pour offrir prochainement de nouveaux dispositifs thérapeutiques.
Ça peut arriver, on appelle cela la cybersickness. C’est un phénomène bien connu des scientifiques qui touche une partie de la population. Heureusement, il est réversible ! Pour s’y habituer, il est conseillé de commencer par des environnements plutôt statiques (comme ceux de relaxation), puis de faire de légers mouvements de tête. Ensuite, on peut progressivement passer à des déplacements lents. Cela permet au corps de s’adapter à la sensation de mouvement dans le casque tout en restant physiquement immobile.
La réalité virtuelle peut être utilisée par tous les professionnels de santé qui accompagnent des patients sujets à l’anxiété, aux phobies, aux troubles du stress post-traumatique, aux addictions ou à d’autres troubles psychologiques.
 
Elle est particulièrement adaptée aux psychologues, psychiatres, neuropsychologues, infirmiers spécialisés, mais aussi aux psychomotriciens, kinésithérapeutes, diététiciens, sophrologues, hypnothérapeutes ou tout autre thérapeute intervenant dans la gestion du stress ou du bien-être mental. Grâce à des environnements immersifs variés, cette technologie permet d’enrichir les approches thérapeutiques et d’offrir des outils innovants pour améliorer la prise en charge des patients.
Le thérapeute, en s’équipant de dispositifs permettant la réalisation de thérapies par exposition à la réalité virtuelle (TERV), agrémente de ce fait son champ de compétences. En effet, les TERV sont une technique de prise en charge à part entière.
 
Adopter cette solution thérapeutique c’est aussi se manifester auprès des prescripteurs et se distinguer des offres de soins les plus pratiquées.
 
De plus, loin de n’être qu’un atout stratégique pour le développement d’un cabinet ou d’un établissement, les TERV bénéficient de la validité scientifique des thérapies cognitivo-comportementales. Dans la réalité de la pratique clinique, c’est un atout favorisant l’engagement thérapeutique grâce à son aspect ludique.
 
De plus, cette technologie offre un gain de temps considérable puisque de nombreux environnements d’expositions sont directement accessibles depuis le bureau du thérapeute.
Un des avantages considérable de la réalité virtuelle est qu’elle est effective sur un large spectre de population. Les données existantes de la littérature sur le sujet nous montre que l’on peut tout à fait exposer une large tranche d’âge en réalité virtuelle et ce, avec de réels bénéfices thérapeutiques à la clé.
 
Les études attestent, en effet, d’une excellente faisabilité et de résultats significatifs; notamment chez les adultes, dans les prises en charge de troubles anxieux (y compris phobie scolaire), autisme, addictions, troubles du comportement alimentaire, troubles neuropsychologiques, troubles psychotiques et troubles thymiques.
 
Les résultats sont identiques pour les adolescents avec une plus-value conséquente concernant l’engagement thérapeutique où la réalité virtuelle favorise l’intérêt des adolescents pour leur thérapie.
 
Chez les sujets âgés, les résultats d’études encouragent l’utilisation de la réalité virtuelle dans le but de travailler la stimulation cognitive, sur les troubles du comportement mais aussi les angoisses.
 
En revanche, les personnes épileptiques et enceintes ne peuvent bénéficier de ce type de thérapie.
Après la période d'engagement, vous pouvez résilier à tout moment en remplissant le formulaire présent en bas de page.