Santé mentale et changements climatiques

Vous vous demandez peut-être quel lien il peut y avoir entre les changements climatique et la santé mentale ? Après tout, comme l’un peut t’il impacter l’autre ? L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) indique que les changements climatiques représentent un risque important pour la santé mentale. Ainsi en plus d’impacter notre planète, ces changements vont avoir un impact sur l’anxiété, la dépression, les violences ou encore les stress post-traumatiques.

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Nous utilisons l’Intelligence Artificielle à la fois à travers un coach appelé Camille, et également au sein de personnages virtuels dans les scènes. Camille vous permet d’être accompagné et représente une personne de confiance à laquelle vous pouvez vous confier sans jugement.

Les personnages virtuels, eux reproduisent de manière fidèle les comportements sociaux de la vie réelle. Vous interagirez avec ces personnages dans divers contextes du quotidien, tels qu’une soirée, un rendez-vous amoureux, un entretien d’embauche ou une discussion spontanée dans la rue. En savoir plus

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1. COMMENT LE CLIMAT PEUT IMPACTER NOTRE SANTÉ MENTALE ?

L’éco-anxiété / Solastalgie

Les premières personnes concernées par cet impact sont celles qui ont le plus de connaissances sur les changements climatiques. Ainsi les jeunes ou les personnes travaillant dans le milieu de climat, se trouvent particulièrement impactés par ce dernier

Peut être avez vous déjà entendu les termes éco-anxiété et solastalgie. Les deux termes sont étroitement liés, voire utilisés de la même façon. Cependant nous pouvons légèrement les différencier l’un de l’autre. 

L’éco anxiété est un terme utilisé depuis les années 90 tandis que le concept de solastalgie arrive vers les années 2003. L’éco anxiété peut être définie comme une souffrance en lien avec la projection sur l’avenir du réchauffement climatique et une anxiété en lien avec son évolution, ses changements…

Un peu sur le même principe que l’éco anxiété, la solastalgie va principalement porter sur les symptômes dépressifs engendrés par les changements environnementaux/climatiques. 

Prise en charge thérapeutique :

Comme vu précédemment, les changements climatiques ont un impact important sur l’anxiété et la dépression. Ainsi, un accompagnement thérapeutique peut être nécessaire afin d’aider les personnes dans la gestion de leurs émotions type anxiété. Pour cela, la réalité virtuelle permet d’exposer le patient à des situations qui lui sont anxiogènes ou rappelant les problématiques climatiques. Puis lors des expositions le thérapeute apporte des outils de gestion des émotions au patient.

Stress post-traumatique

Le stress post-traumatique en lien avec le climat peut être direct ou d’anticipation. En effet, les changements climatiques favorisent de plus en plus les catastrophes climatiques (incendies importants, inondations, canicules…), qui peuvent laisser des séquelles traumatiques chez les personnes les ayant directement vécues. 

Nous pouvons également retrouver de l’anticipation de la catastrophe écologique, qui peut elle-même favoriser le développement d’un stress post-traumatique. 

Prise en charge thérapeutique :

Dans le cadre du stress post-traumatique suite à différents types de catastrophes climatiques par exemple, la thérapie par exposition à la réalité virtuelle, vont permettre de replonger le patient dans certains de ces lieux traumatiques. Bien sûr, l’exposition se fait de façon progressive. Comme pour la prise en charge de l’anxiété, le thérapeute accompagnera le patient pendant ces expositions afin de lui apporter des outils de gestion des émotions et de travailler sur les pensées catastrophes. Les environnements créés par la réalité virtuelle permettent de se rapprocher au maximum des environnements réels pour permettre une exposition et une prise en charge optimale.

Violence

Peut être qu’en lisant ce titre de “violence” vous vous dites, en quoi le climat peut impacter les violences ? De nombreuses études se sont intéressées à l’effet de la chaleur importante (ou au contraire de la fraîcheur importante). Une méta analyse de 3 chercheurs de l’université de Berkeley, à notamment démontré qu’une température plus élevée que la normale de saison, augmente les risques de conflits interpersonnels de 4% et les risques de conflits entre groupes de 14%. 

Peut être vous même avez vous pu remarqué que vous êtes plus sensible et moins patient quand vous avez trop chaud ou trop froid ?

Prise en charge thérapeutique :

Différentes thérapies peuvent permettre d’agir sur le gestion de la colère/violence. Dans le cadre de la gestion des émotions, la réalité virtuelle va permettre d’exposer le patient à des situations de relaxation. Grâce aux environnements conçus pour la détente, ainsi que les audios qui les accompagnent, le thérapeute va accompagner le patient dans l’apprentissage de la gestion de sa colère.

Dépression

Précédemment nous avons parlé de dépression dans le cadre de la solastalgie. Cette fois-ci nous abordons ensemble la dépression en lien avec la pollution

En effet, une étude Britannique réalisée pendant plus de 7 ans, auprès de 13000 personnes montre un lien entre la pollution de l’air et l’augmentation du nombre de dépression. Cette même étude démontre un lien avec les polluants et l’augmentation de l’anxiété et du risque de développement de pathologies psychiatriques telle que la schizophrénie. Les chercheurs de l’étude expliquent que les polluants ont des effets inflammatoires importants venant favoriser les troubles psychotiques et de l’humeur.  

Les épisodes de dépression peuvent également se développer en lien avec l’augmentation de la température. En effet, nous le savons depuis longtemps, les conditions de température importantes sont très difficiles psychologiquement parlant. En effet, de nombreuses personnes craignent de mal supporter la chaleur, ont peur de faire des crises d’angoisses, d’étouffer … ce qui vient favoriser la dépression ainsi que l’anxiété de ces personnes. 

Dans cette poursuite, les études démontrent une augmentation du risque et du nombre de suicides en lien avec l’augmentation de la température. 

Prise en charge thérapeutique :

La réalité virtuelle a également toute sa place dans la prise en charge de la dépression en lien avec le climat. En effet, la réalité virtuelle va permettre d’utiliser des environnements dans le cadre de la relaxation/méditation. Ainsi les patients seront plongés dans des univers virtuels, qui sont des supports de choix permettant l’apprentissage de la relaxation, des techniques de respirations, de lâcher prise…  Elle va également permettre de travailler sur l’activation comportementale, en permettant au patient de se ré-exposer par le biais de la réalité virtuelle à différentes situations plaisantes pour lui.

Un exemple d’impact physique : Les médicaments et chaleurs

Que viennent faire les médicaments dans le cadre du climat ? 

Certains médicaments peuvent aggraver des symptômes que l’on peut retrouver en cas de chaleur telle que la déshydratation. En effet, ces médicaments peuvent agir sur la régulation de la température corporelle. Or comme nous venons de le voir précédemment, plus les personnes ont chaud, plus il y a un impact sur l’anxiété, la dépression, la violence… 

Ainsi avec l’augmentation de la température, il sera nécessaire de penser à réadapter les traitements médicamenteux prescrits. 

De plus, certains médicaments peuvent s’altérer avec la chaleur (tels que les liquides, les suppositoire, crèmes…). Le reste des médicaments type capsules, poudres… peuvent également finir par s’altérer avec le temps.

2. LA PRISE EN CHARGE THÉRAPEUTIQUE

Voici quelques exemples de l’impact du climat sur la santé mentale des individus. Vous l’aurez surement compris, les conséquences en lien avec le climat, amènent une nouvelle prise en charge thérapeutique. De plus en plus de personnes ont besoin d’avoir ce moment d’écoute, d’échanges sur leurs inquiétudes, les émotions… Il est donc important d’accompagner les personnes afin de les aider à les gérer et à se sentir mieux au quotidien !

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FAQ

La réalité virtuelle (VR) est une technologie innovante qui permet d’exposer les patients à des environnements immersifs et contrôlés, facilitant ainsi la prise en charge de nombreux troubles psychologiques et psychiatriques. Son utilisation en santé mentale présente plusieurs avantages :
  • Une exposition progressive et contrôlée : La VR permet de confronter les patients à des situations anxiogènes dans un cadre sécurisé, en ajustant progressivement l’intensité des stimuli pour favoriser l’habituation et la gestion des émotions.
  • Un environnement réaliste et reproductible : Contrairement aux techniques traditionnelles, la VR offre des scénarios immersifs qui peuvent être reproduits à l’identique, garantissant une prise en charge cohérente et efficace.
  • Un engagement accru du patient : L’aspect interactif et immersif de la VR favorise l’adhésion au traitement et motive les patients à poursuivre leur thérapie.
  • Une prise en charge personnalisée : Grâce aux environnements virtuels adaptables, les thérapeutes peuvent ajuster les exercices aux besoins spécifiques de chaque patient.
  • Des applications variées : La VR est utilisée dans le traitement des troubles anxieux (phobies, stress post-traumatique, troubles obsessionnels compulsifs), des addictions, des troubles de l’humeur et même en remédiation cognitive.
L'utilisation de la réalité virtuelle en santé ne date pas d’hier ! Elle est étudiée et utilisée depuis plus de 30 ans dans le domaine médical et psychologique. Dès les années 1990, des chercheurs ont commencé à explorer son potentiel pour traiter les troubles anxieux, notamment les phobies et le stress post-traumatique. Depuis, de nombreuses études scientifiques ont confirmé son efficacité dans la prise en charge de divers troubles psychiatriques, neurologiques et cognitifs.
 
Aujourd’hui, la réalité virtuelle est largement intégrée dans les pratiques thérapeutiques et médicales, avec des protocoles validés cliniquement. Elle est utilisée dans les hôpitaux, les cliniques et les cabinets de psychologues à travers le monde pour offrir aux patients des traitements innovants, efficaces et sécurisés.
 
Afin d’utiliser la réalité virtuelle, il est nécessaire de s’immerger dans un environnement virtuel. Pour ce faire, il existe plusieurs façons.
 
En effet, l’utilisation du CAVE, un système 3D composé de plusieurs murs d’écrans, était majoritairement utilisé par le passé.
 
L’utilisateur se retrouve totalement plongé dans le monde virtuel et ses mouvements sont détectés en temps réel. Cette solution a le défaut d’être très onéreuse et peu accessible.
 
Depuis environ 2016, avec l’apparition de l’Oculus Rift et de l’HTC Vive, des casques de réalité virtuelle, son usage est rendu beaucoup plus accessible. Il permet de s’immerger dans la réalité virtuelle grâce à un écran occultant sur lequel sont projetées des images virtuelles. Les mouvements de tête de l’utilisateur sont pris en compte, ce qui lui permet de tourner la tête pour observer autour de lui comme dans le monde réel.
 
Aujourd’hui, les casques sont sans fil et autonomes, offrant ainsi un confort d'utilisation maximal.
Un environnement virtuel est une simulation numérique immersive créée grâce à la réalité virtuelle. Il permet à l’utilisateur d’évoluer dans un espace en 3D qui reproduit fidèlement des situations du quotidien ou des contextes spécifiques.
Dans le domaine de la santé mentale, ces environnements sont conçus pour aider à s’exposer progressivement à certaines situations, à travailler sur la gestion des émotions ou à améliorer des capacités cognitives. Grâce à l’interaction avec ces espaces virtuels, il est possible de vivre des expériences engageantes et adaptées aux besoins de chacun.
Seulement d’une connexion internet. Le logiciel est accessible directement dans le casque.
Les nombreuses études confirment la non-dangerosité de l’utilisation de la réalité virtuelle. Il existe néanmoins quelques restrictions pour protéger les utilisateurs d’éventuelles conséquences négatives.
 
Ainsi, les personnes épileptiques et enceintes ne peuvent bénéficier de ce type de thérapie.
Comme pour toute technologie immersive, une utilisation prolongée peut entraîner une fatigue visuelle ou un léger inconfort, notamment chez les personnes sensibles au mal des transports. C’est pourquoi il est recommandé de faire des pauses régulières et d’adapter la durée des sessions en fonction de chaque utilisateur.
 
Les environnements virtuels sont conçus pour être progressifs et contrôlés, minimisant ainsi le risque d’anxiété excessive. La plupart des utilisateurs s’adaptent rapidement à l’immersion et ressentent les bienfaits de cette approche innovante dès les premières séances.
Les troubles anxieux et phobies peuvent être traités en réalité virtuelle. La patient va être exposé à des situations anxiogènes dans différents environnements de façon graduelle et progressive, tout en restant dans un lieu sécuritaire. Un sentiment d’habituation va ainsi se créer petit à petit jusqu’à faire diminuer, voire disparaître l’anxiété.
 
Les addictions comportementales et aux substances sont des pathologies pouvant être traitées par la réalité virtuelle. En effet, grâce à des stimuli synthétiques placés dans les environnements et provoquant la réponse de craving, les patients en situation d’addiction pourront travailler sur leur craving afin d’atténuer la réponse de consommation.
 
De plus, les multiples situations (bar, casino, contextes sociaux) permettent un travail cognitif sur les croyances dysfonctionnelles en lien avec la singularité de chaque situation de tentation.
 
Concernant les troubles du comportement alimentaire, les logiciels en réalité virtuelle permettent de cibler des facteurs étiologiques primordiaux tels que la dysmorphophobie, le verrou allocentrique (tendance à concentrer son attention sur autrui plutôt que soi-même) et le craving alimentaire.
 
Par ailleurs, nous disposons actuellement dans la prise en charge en TERV, de multiples logiciels répondant aux déterminants psychiatriques, psychologiques et neuropsychologiques importants : relaxation, stimulation cognitive, activation comportementale, habiletés sociales…
 
La réminiscence est un levier thérapeutique majeur dans le traitement de la dépression. En offrant à vos patients la possibilité de revivre les sensations liées aux activités de plaisir autrefois investies (sport, conduite automobile, voyages) vous permettez la stimulation des zones cérébrales en hypo-activation et favorisez ainsi le succès thérapeutique. La réalité virtuelle apparaît comme un médiateur très intéressant pour amorcer l’investissement dans des activités de plaisir.
 
Par ailleurs, la stimulation cognitive chez le sujet âgé est aussi une possibilité proposée par la réalité virtuelle. Facilitée par la technologie rendant les activités de stimulation plus ludiques et aisées, les patients et résidents d’EHPAD pourront travailler leurs fonctions exécutives et leur mémoire via des applications créées pour les besoins spécifiques de cette patientèle.
 
Aujourd’hui, la réalité virtuelle dans le champ de la santé mentale progresse à grande vitesse. Les chercheurs, cliniciens et développeurs s’affairent autour de nouvelles cibles pathologiques pour offrir prochainement de nouveaux dispositifs thérapeutiques.
Ça peut arriver, on appelle cela la cybersickness. C’est un phénomène bien connu des scientifiques qui touche une partie de la population. Heureusement, il est réversible ! Pour s’y habituer, il est conseillé de commencer par des environnements plutôt statiques (comme ceux de relaxation), puis de faire de légers mouvements de tête. Ensuite, on peut progressivement passer à des déplacements lents. Cela permet au corps de s’adapter à la sensation de mouvement dans le casque tout en restant physiquement immobile.
La réalité virtuelle peut être utilisée par tous les professionnels de santé qui accompagnent des patients sujets à l’anxiété, aux phobies, aux troubles du stress post-traumatique, aux addictions ou à d’autres troubles psychologiques.
 
Elle est particulièrement adaptée aux psychologues, psychiatres, neuropsychologues, infirmiers spécialisés, mais aussi aux psychomotriciens, kinésithérapeutes, diététiciens, sophrologues, hypnothérapeutes ou tout autre thérapeute intervenant dans la gestion du stress ou du bien-être mental. Grâce à des environnements immersifs variés, cette technologie permet d’enrichir les approches thérapeutiques et d’offrir des outils innovants pour améliorer la prise en charge des patients.
Le thérapeute, en s’équipant de dispositifs permettant la réalisation de thérapies par exposition à la réalité virtuelle (TERV), agrémente de ce fait son champ de compétences. En effet, les TERV sont une technique de prise en charge à part entière.
 
Adopter cette solution thérapeutique c’est aussi se manifester auprès des prescripteurs et se distinguer des offres de soins les plus pratiquées.
 
De plus, loin de n’être qu’un atout stratégique pour le développement d’un cabinet ou d’un établissement, les TERV bénéficient de la validité scientifique des thérapies cognitivo-comportementales. Dans la réalité de la pratique clinique, c’est un atout favorisant l’engagement thérapeutique grâce à son aspect ludique.
 
De plus, cette technologie offre un gain de temps considérable puisque de nombreux environnements d’expositions sont directement accessibles depuis le bureau du thérapeute.
Un des avantages considérable de la réalité virtuelle est qu’elle est effective sur un large spectre de population. Les données existantes de la littérature sur le sujet nous montre que l’on peut tout à fait exposer une large tranche d’âge en réalité virtuelle et ce, avec de réels bénéfices thérapeutiques à la clé.
 
Les études attestent, en effet, d’une excellente faisabilité et de résultats significatifs; notamment chez les adultes, dans les prises en charge de troubles anxieux (y compris phobie scolaire), autisme, addictions, troubles du comportement alimentaire, troubles neuropsychologiques, troubles psychotiques et troubles thymiques.
 
Les résultats sont identiques pour les adolescents avec une plus-value conséquente concernant l’engagement thérapeutique où la réalité virtuelle favorise l’intérêt des adolescents pour leur thérapie.
 
Chez les sujets âgés, les résultats d’études encouragent l’utilisation de la réalité virtuelle dans le but de travailler la stimulation cognitive, sur les troubles du comportement mais aussi les angoisses.
 
En revanche, les personnes épileptiques et enceintes ne peuvent bénéficier de ce type de thérapie.
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