Soins de suite et de réadaptation (SSR)

Découvrez notre dispositif médical unique en réalité virtuelle pour travailler efficacement avec les patients souffrants de lésions cérébrales en cliniques SSR et structures de rééducation. Nos solutions en réalité virtuelle ont été conçues afin de répondre aux besoins des établissements de santé intervenant auprès des personnes cérébro-lésées ou présentant des troubles cognitifs. Nos outils s’adressent à tous les professionnels de la réadaptation (neuropsychologues, ergothérapeutes, kinésithérapeutes, psychomotriciens, etc…) afin de les aider à favoriser l’autonomie et la réinsertion de leurs patients cérébro-lésés. Nous garantissons également le plus haut niveau de protection de vos données en hébergeant nos solutions sur un Hébergeur Agréé de Données de Santé (HADS).

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LA RÉALITÉ VIRTUELLE AU SERVICE DE LA RÉHABILITATION

Longtemps, la santé a été définie comme une absence de maladie. Cette conception a entraîné une approche de la médecine et du soin centré uniquement sur la suppression des symptômes.

Depuis 1946, l’OMS considère la santé comme “un état de complet bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité.” Selon ce principe, les pratiques médicales évoluent aujourd’hui vers une prise en charge globale des patients, intégrant les notions de bien-être et de qualité de vie.

Les lésions cérébrales, quelles que soient leurs causes, (traumatismes, accidents vasculaires cérébraux, inflammations, tumeurs, prise de toxiques, etc…) entraînent souvent des séquelles graves et invalidantes.

Les accidents vasculaires cérébraux constituent la première cause de handicap acquis de l’adulte en France tandis que les traumatismes crâniens constituent la première cause de handicap sévère chez l’adulte de moins de 45 ans. Par ailleurs, la sclérose en plaques est la première cause de handicap non traumatique chez l’adulte jeune. Les conséquences des lésions cérébrales varient fortement selon les cas, on retrouve notamment :

  • des troubles physiques : moteurs, praxiques, de l’équilibre, sensitifs…
  • des troubles cognitifs : déficit des fonctions exécutives, du langage, de la mémoire, de l’attention…
  • des troubles comportementaux : apathie, désinhibition…
  • des troubles psycho-affectifs : symptômes anxio-dépressifs, anhédonie…

Depuis 2015, C2Care a pour vocation d’exploiter les possibilités offertes par la Réalité Virtuelle au service du bien-être et de la santé. Après avoir développé des logiciels thérapeutiques en réalité virtuelle pour la santé mentale, notamment pour les thérapies par Exposition à la Réalité Virtuelle (TERV), nous proposons aujourd’hui des solutions au service de la réhabilitation et de la réadaptation dans le cadre d’une prise en charge globale.

RÉALITÉ ET RÉHABILITATION : FAISABILITÉ ET EFFICACITÉ, LE REGARD DE LA SCIENCE

Les professionnels de la rééducation se heurtent souvent au manque de validité écologique des outils disponibles en neuropsychologie clinique.

Il arrive que des patients présentant des problèmes dans la vie quotidienne obtiennent des résultats non-pathologiques aux tests, notamment car l’examen neuropsychologique se fait généralement dans un environnement calme et sans distractions (Manchester et al., 2004).

Le problème se pose également en remédiation, s’il existe des tâches écologiques, ces dernières sont coûteuses en temps et en moyens humains, ainsi que potentiellement à risques pour le patient.

L’application médicale des univers de RV offre une immersion dans des situations où il est possible de travailler des fonctions cognitives précises, ou au contraire un ensemble de fonctions cognitives à travers des tâches écologiques (Renison et al., 2012).

Le travail en réalité virtuelle permet un contrôle total du stimulus et de la réponse, permettant ainsi d’adapter la difficulté des exercices aux capacités des patients. On observe également un meilleur transfert des compétences dans la vie quotidienne qu’avec des exercices en papier-crayon (Schultheis & Rizzo, 2001).
Cette solution est de plus peu coûteuse en temps et en personnel, tout en garantissant la sécurité totale du patient. De nombreuses études ont montré l’efficacité de la Remédiation en Réalité Virtuelle et ce, sur plusieurs populations :

  • Accident Vasculaire Cérébral (Laver et al., 2011, Massetti et al., 2018)
  • Traumatisme Cranio-Cérébral (Alashram et al., 2019, Maggio et al., 2019)
  • Déficit Cognitif Léger (Mild Cognitive Impairment) (Moreno et al., 2019)
  • Maladie d’Alzheimer (Moreno et al., 2019)
  • Autres pathologies neurologiques : Infirmité motrice cérébrale, Traumatisme médullaire (Massetti et al., 2018)
  • Schizophrénie (Brun et al., 2017)

Rééducation fonctionnelle

C2Motion est composé d’environnements qui vont permettre de travailler sur la mobilité et la proprioception des patients. Ces derniers sont évalués par différentes fonctionnalités du logiciel.

Kinésithérapie vestibulaire

C2Motion propose différents environnements qui permettent aux professionnels de pouvoir traiter les troubles vestibulaires.

Rééducation cognitive et motrice

C2Motion utilise un environnement écologique de supermarché. Celui-ci va faire appel à différentes fonctions telles que les fonctions exécutives, la mémoire de travail, l’orientation, la navigation spatiale, les capacités praxiques et de préhension.

Prise en charge des troubles moteurs

Ces différents environnements de mise en rayon, de saisie d’articles ou d’objets vont permettre de stimuler les capacités praxiques de préhension.

Evaluer le retour à la conduite

La réalité virtuelle va ainsi permettre de pouvoir reproduire les différentes conditions en lien avec la conduite. C2Drive permet d’évaluer le niveau de risque et les aptitudes à la conduite en les exposant à différents types de routes (autoroute, ville, pont…).

Stimulation cognitive

C2Brain permet de stimuler les capacités cognitives des patients via différents jeux simples, ludiques et qui apportent un aspect motivationnel à leur utilisation.

Hypnose et relaxation

C2Hypno est composé de différents environnements relaxants, qui permettent notamment de diminuer les troubles anxio-dépressifs. De plus, ces environnements peuvent également être utilisés dans le cadre de la gestion de la douleur.

Besoin de renseignements complémentaires ou des questions particulières ?

FAQ

La réalité virtuelle (VR) est une technologie innovante qui permet d’exposer les patients à des environnements immersifs et contrôlés, facilitant ainsi la prise en charge de nombreux troubles psychologiques et psychiatriques. Son utilisation en santé mentale présente plusieurs avantages :
  • Une exposition progressive et contrôlée : La VR permet de confronter les patients à des situations anxiogènes dans un cadre sécurisé, en ajustant progressivement l’intensité des stimuli pour favoriser l’habituation et la gestion des émotions.
  • Un environnement réaliste et reproductible : Contrairement aux techniques traditionnelles, la VR offre des scénarios immersifs qui peuvent être reproduits à l’identique, garantissant une prise en charge cohérente et efficace.
  • Un engagement accru du patient : L’aspect interactif et immersif de la VR favorise l’adhésion au traitement et motive les patients à poursuivre leur thérapie.
  • Une prise en charge personnalisée : Grâce aux environnements virtuels adaptables, les thérapeutes peuvent ajuster les exercices aux besoins spécifiques de chaque patient.
  • Des applications variées : La VR est utilisée dans le traitement des troubles anxieux (phobies, stress post-traumatique, troubles obsessionnels compulsifs), des addictions, des troubles de l’humeur et même en remédiation cognitive.
L'utilisation de la réalité virtuelle en santé ne date pas d’hier ! Elle est étudiée et utilisée depuis plus de 30 ans dans le domaine médical et psychologique. Dès les années 1990, des chercheurs ont commencé à explorer son potentiel pour traiter les troubles anxieux, notamment les phobies et le stress post-traumatique. Depuis, de nombreuses études scientifiques ont confirmé son efficacité dans la prise en charge de divers troubles psychiatriques, neurologiques et cognitifs.
 
Aujourd’hui, la réalité virtuelle est largement intégrée dans les pratiques thérapeutiques et médicales, avec des protocoles validés cliniquement. Elle est utilisée dans les hôpitaux, les cliniques et les cabinets de psychologues à travers le monde pour offrir aux patients des traitements innovants, efficaces et sécurisés.
 
Afin d’utiliser la réalité virtuelle, il est nécessaire de s’immerger dans un environnement virtuel. Pour ce faire, il existe plusieurs façons.
 
En effet, l’utilisation du CAVE, un système 3D composé de plusieurs murs d’écrans, était majoritairement utilisé par le passé.
 
L’utilisateur se retrouve totalement plongé dans le monde virtuel et ses mouvements sont détectés en temps réel. Cette solution a le défaut d’être très onéreuse et peu accessible.
 
Depuis environ 2016, avec l’apparition de l’Oculus Rift et de l’HTC Vive, des casques de réalité virtuelle, son usage est rendu beaucoup plus accessible. Il permet de s’immerger dans la réalité virtuelle grâce à un écran occultant sur lequel sont projetées des images virtuelles. Les mouvements de tête de l’utilisateur sont pris en compte, ce qui lui permet de tourner la tête pour observer autour de lui comme dans le monde réel.
 
Aujourd’hui, les casques sont sans fil et autonomes, offrant ainsi un confort d'utilisation maximal.
Un environnement virtuel est une simulation numérique immersive créée grâce à la réalité virtuelle. Il permet à l’utilisateur d’évoluer dans un espace en 3D qui reproduit fidèlement des situations du quotidien ou des contextes spécifiques.
Dans le domaine de la santé mentale, ces environnements sont conçus pour aider à s’exposer progressivement à certaines situations, à travailler sur la gestion des émotions ou à améliorer des capacités cognitives. Grâce à l’interaction avec ces espaces virtuels, il est possible de vivre des expériences engageantes et adaptées aux besoins de chacun.
Seulement d’une connexion internet. Le logiciel est accessible directement dans le casque.
Les nombreuses études confirment la non-dangerosité de l’utilisation de la réalité virtuelle. Il existe néanmoins quelques restrictions pour protéger les utilisateurs d’éventuelles conséquences négatives.
 
Ainsi, les personnes épileptiques et enceintes ne peuvent bénéficier de ce type de thérapie.
Comme pour toute technologie immersive, une utilisation prolongée peut entraîner une fatigue visuelle ou un léger inconfort, notamment chez les personnes sensibles au mal des transports. C’est pourquoi il est recommandé de faire des pauses régulières et d’adapter la durée des sessions en fonction de chaque utilisateur.
 
Les environnements virtuels sont conçus pour être progressifs et contrôlés, minimisant ainsi le risque d’anxiété excessive. La plupart des utilisateurs s’adaptent rapidement à l’immersion et ressentent les bienfaits de cette approche innovante dès les premières séances.
Les troubles anxieux et phobies peuvent être traités en réalité virtuelle. La patient va être exposé à des situations anxiogènes dans différents environnements de façon graduelle et progressive, tout en restant dans un lieu sécuritaire. Un sentiment d’habituation va ainsi se créer petit à petit jusqu’à faire diminuer, voire disparaître l’anxiété.
 
Les addictions comportementales et aux substances sont des pathologies pouvant être traitées par la réalité virtuelle. En effet, grâce à des stimuli synthétiques placés dans les environnements et provoquant la réponse de craving, les patients en situation d’addiction pourront travailler sur leur craving afin d’atténuer la réponse de consommation.
 
De plus, les multiples situations (bar, casino, contextes sociaux) permettent un travail cognitif sur les croyances dysfonctionnelles en lien avec la singularité de chaque situation de tentation.
 
Concernant les troubles du comportement alimentaire, les logiciels en réalité virtuelle permettent de cibler des facteurs étiologiques primordiaux tels que la dysmorphophobie, le verrou allocentrique (tendance à concentrer son attention sur autrui plutôt que soi-même) et le craving alimentaire.
 
Par ailleurs, nous disposons actuellement dans la prise en charge en TERV, de multiples logiciels répondant aux déterminants psychiatriques, psychologiques et neuropsychologiques importants : relaxation, stimulation cognitive, activation comportementale, habiletés sociales…
 
La réminiscence est un levier thérapeutique majeur dans le traitement de la dépression. En offrant à vos patients la possibilité de revivre les sensations liées aux activités de plaisir autrefois investies (sport, conduite automobile, voyages) vous permettez la stimulation des zones cérébrales en hypo-activation et favorisez ainsi le succès thérapeutique. La réalité virtuelle apparaît comme un médiateur très intéressant pour amorcer l’investissement dans des activités de plaisir.
 
Par ailleurs, la stimulation cognitive chez le sujet âgé est aussi une possibilité proposée par la réalité virtuelle. Facilitée par la technologie rendant les activités de stimulation plus ludiques et aisées, les patients et résidents d’EHPAD pourront travailler leurs fonctions exécutives et leur mémoire via des applications créées pour les besoins spécifiques de cette patientèle.
 
Aujourd’hui, la réalité virtuelle dans le champ de la santé mentale progresse à grande vitesse. Les chercheurs, cliniciens et développeurs s’affairent autour de nouvelles cibles pathologiques pour offrir prochainement de nouveaux dispositifs thérapeutiques.
Ça peut arriver, on appelle cela la cybersickness. C’est un phénomène bien connu des scientifiques qui touche une partie de la population. Heureusement, il est réversible ! Pour s’y habituer, il est conseillé de commencer par des environnements plutôt statiques (comme ceux de relaxation), puis de faire de légers mouvements de tête. Ensuite, on peut progressivement passer à des déplacements lents. Cela permet au corps de s’adapter à la sensation de mouvement dans le casque tout en restant physiquement immobile.
La réalité virtuelle peut être utilisée par tous les professionnels de santé qui accompagnent des patients sujets à l’anxiété, aux phobies, aux troubles du stress post-traumatique, aux addictions ou à d’autres troubles psychologiques.
 
Elle est particulièrement adaptée aux psychologues, psychiatres, neuropsychologues, infirmiers spécialisés, mais aussi aux psychomotriciens, kinésithérapeutes, diététiciens, sophrologues, hypnothérapeutes ou tout autre thérapeute intervenant dans la gestion du stress ou du bien-être mental. Grâce à des environnements immersifs variés, cette technologie permet d’enrichir les approches thérapeutiques et d’offrir des outils innovants pour améliorer la prise en charge des patients.
Le thérapeute, en s’équipant de dispositifs permettant la réalisation de thérapies par exposition à la réalité virtuelle (TERV), agrémente de ce fait son champ de compétences. En effet, les TERV sont une technique de prise en charge à part entière.
 
Adopter cette solution thérapeutique c’est aussi se manifester auprès des prescripteurs et se distinguer des offres de soins les plus pratiquées.
 
De plus, loin de n’être qu’un atout stratégique pour le développement d’un cabinet ou d’un établissement, les TERV bénéficient de la validité scientifique des thérapies cognitivo-comportementales. Dans la réalité de la pratique clinique, c’est un atout favorisant l’engagement thérapeutique grâce à son aspect ludique.
 
De plus, cette technologie offre un gain de temps considérable puisque de nombreux environnements d’expositions sont directement accessibles depuis le bureau du thérapeute.
Un des avantages considérable de la réalité virtuelle est qu’elle est effective sur un large spectre de population. Les données existantes de la littérature sur le sujet nous montre que l’on peut tout à fait exposer une large tranche d’âge en réalité virtuelle et ce, avec de réels bénéfices thérapeutiques à la clé.
 
Les études attestent, en effet, d’une excellente faisabilité et de résultats significatifs; notamment chez les adultes, dans les prises en charge de troubles anxieux (y compris phobie scolaire), autisme, addictions, troubles du comportement alimentaire, troubles neuropsychologiques, troubles psychotiques et troubles thymiques.
 
Les résultats sont identiques pour les adolescents avec une plus-value conséquente concernant l’engagement thérapeutique où la réalité virtuelle favorise l’intérêt des adolescents pour leur thérapie.
 
Chez les sujets âgés, les résultats d’études encouragent l’utilisation de la réalité virtuelle dans le but de travailler la stimulation cognitive, sur les troubles du comportement mais aussi les angoisses.
 
En revanche, les personnes épileptiques et enceintes ne peuvent bénéficier de ce type de thérapie.
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