Le syndrome de l’imposteur

Vous avez une sensation de duper le monde autour de vous que ce soit d’un point de vue personnel ou professionnel ? Vous avez du mal à accepter les compliments ? Peut-être êtes vous sujet au syndrome de l’imposteur ! Pourtant pas considéré comme pathologique, le syndrome de l’imposteur attise beaucoup la curiosité en psychologie. En effet, elle touche une grande majorité de personnes qui peuvent connaître cette expérience au moins une fois au cours de leur vie.

La révolution de l'IA !

Nous utilisons l’Intelligence Artificielle à la fois à travers un coach appelé Camille, et également au sein de personnages virtuels dans les scènes. Camille vous permet d’être accompagné et représente une personne de confiance à laquelle vous pouvez vous confier sans jugement.

Les personnages virtuels, eux reproduisent de manière fidèle les comportements sociaux de la vie réelle. Vous interagirez avec ces personnages dans divers contextes du quotidien, tels qu’une soirée, un rendez-vous amoureux, un entretien d’embauche ou une discussion spontanée dans la rue. En savoir plus

Recevez gratuitement la méthode C2Care qui allie Intelligence Artificielle et Réalité Virtuelle !

1. QU'EST-CE QUE LE SYNDORME DE L'IMPOSTEUR ?

Le syndrome de l’imposteur peut également être appelé le syndrome de l’autodidacte. Les personnes ayant ce syndrome ont tendance à avoir des doutes constants, à la limite du maladif, face à leurs réussites dans le monde professionnel ou personnel. En effet, vous pensez que votre réussite est liée uniquement à des éléments externes, tels que la chance, son entourage et/ou de bonnes coïncidences.
C’est pourquoi, vous avez constamment l’impression que vous fraudez ou trompez les personnes autour de vous. Vous vous considérez comme une personne qui passe son temps à duper les autres. Vous pensez donc que vos collègues ou votre entourage vont vous démasquer et que vous allez perdre votre crédibilité.
Cette dévalorisation personnelle et excessive de vos capacités peut être temporaire ou chronique. Mais elle n’est pas irrémédiable.

2. LE SYNDROME DE L'IMPOSTEUR : LA NAISSANCE D'UN CERCLE VIECIEUX

Le syndrome de l’imposteur vient d’un sentiment d’insécurité qui est injustifié.

En effet, alors que vous avez l’impression de ne pas mériter votre place. Il vous semble que le niveau intellectuel des autres est toujours plus important. Afin de vous rattraper sur d’ éventuelles lacunes ou un éventuel retard intellectuel, vous vous impliquez davantage dans votre travail et fournissez beaucoup d’efforts. Vous avez l’approbation de vos supérieurs ou de vos professeurs que vous avez donc l’impression d’avoir dupé.
Puis, comme vous minimisez vos propres compétences, vous allez dans le sens des idées de l’idée des autres. Vous vous montrez compréhensif, mais n’avez pas la sensation d’être réellement vous-mêmes, mais plutôt d’être celui qu’on attend que l’on soit.
Vous jouez, inconsciemment ou non, de votre charme pour accéder à certaines faveurs, ou en tout cas, d’être apprécié(e) par votre supérieur. Cette stratégie inconsciente a pour but de vous rassurer sur vos propres capacités afin de quitter cette sensation de tromper les autres. En revanche, à la place, vous resserrez le masque que vous portez puisque cela vous donne, une fois de plus, l’impression d’avoir menti à votre hiérarchie et que cette approbation est due à vos talents de menteur ou à de la chance.

3. DANS LA VIE PERSONNELLE AUSSI

Le syndrome de l’imposteur n’est pas uniquement lié à la vie professionnelle. Il peut également survenir dans notre sphère privée, notamment dans l’éducation et dans la vie de famille.
En effet, un parent peut sous-estimer ses capacités à gérer son environnement familial, ses enfants etc. Votre partenaire peut avoir une image trop élevée de vous quant à cette gestion, ce qui vous donne l’impression de duper également votre famille.

4. QUELLE EST L'ORIGINE DU SYNDROME DE L'IMPOSTEUR ?

Il n’y a pas une seule explication claire et précise pour le syndrome de l’imposteur.
En revanche, on constate l’apparition de ce syndrome souvent lorsque nous nous comparons à des personnalités que l’on juge compétentes voire talentueuses, en particulier lors de transition universitaires ou professionnelles. On retrouve également beaucoup d’enfants avec des parents qui ont de brillantes carrières.
Les aînés d’une famille ont tendance à être plus enclins à ce syndrome. En effet, ils ont l’impression que leur réussite est due à tout le soutien qu’ils ont pu avoir de leurs parents.
Sans être l’ainé d’une fratrie, il est possible qu’il y ait eu une pression parentale liée à l’éducation. Des attentes trop importantes face à la réussite professionnelle ou sociale de la part de vos parents peut être la cause de ce syndrome. En effet, vous pouvez avoir l’impression d’avoir toujours eu à faire mieux car vous n’arrivez pas à répondre aux attentes.
A l’inverse, des attentes trop faibles dans votre enfance ou un manque d’attention, vous donne l’impression que vous n’avez pas votre place au sein de votre société ou de votre groupe universitaire.
Pour finir, certaines populations pouvant être considérées comme minoritaires, ont plus tendance à avoir un syndrome de l’imposteur, comme les femmes, les personnes LGBT+, les personnes étrangères au pays, certaines minorités religieuses etc. Effectivement, les minorités subissent de fortes pressions sociales et cherchent à prouver leurs compétences, et pourtant ressentent souvent un manque de confiance en eux. Les stéréotypes et les pensées encore limitées face à certaines différences peuvent engendrer une faible estime de nous-mêmes, ou du moins créer le doute quant à nos compétences.

5. QUI EST CONCERNÉ PAR LE SYNDROME DE L'IMPOSTEUR ?

Même s’il n’existe pas un profil type de personnes souffrants du syndrome de l’imposteur, nous retrouvons pourtant certaines caractéristiques fréquentes.
Dans un premier temps, il y a le manque de confiance en soi et une faible estime de soi. En effet, vous ne croyez pas en vos compétences, en votre valeur et en vos capacités et les reliez à une chance extérieure qui vous a été favorable. Il ne vous semble pas possible que vous puissiez en être capable, de par votre intellect ou vos compétences physiques.
Il y a, donc, dans ces personnalités, un perfectionniste, ou du moins une grande crainte de l’échec (ou la peur d’une réussite injustifiée et non méritée). Ceci est donc lié à un grand surinvestissement. Il est vrai que vous avez la sensation que votre travail n’est jamais assez bon, que même si vous avez répondu aux tâches ou accompli un challenge difficile. Cela peut finir par amener une fatigue psychologique ou physique importante.
Vous pouvez également être sujets à un grand besoin de reconnaissance, que ça soit par votre entourage, soit par votre hiérarchie ou pas vos professeurs. Pourtant, vous essayez d’éviter d’être au centre de l’attention afin d’éviter le risque d’échec.
Pour finir, vous avez peut-être tendance à avoir des pensées ruminantes, à vous demander comment c’est possible d’avoir eu accès à tel poste, ou à une telle école. Vous avez donc tendance à vous dévaloriser et à dénigrer vos compétences.

6. QUELLE PRÉVALENCE POUR LE SYNDROME DE L'IMPOSTEUR ?

Ce syndrome n’est pas rare. S’il ne touche pas toujours toute une vie, il est estimé que 70% des personnes ressentent cette sensation au moins une fois au cours de leur parcours académique ou de leur carrière professionnelle.
Ce syndrome apparaît en général lorsque l’on entre dans un nouveau monde lié à certaines de nos compétences, par exemple lors de notre premier emploi, lors d’une promotion, d’un nouveau cursus universitaire etc.
Ce syndrome touche autant les femmes que les hommes. Les recherches ont tendance à plus se concentrer sur les femmes, mais il semblerait simplement que les répercussions et conséquences soient différentes entre les deux sexes. Les femmes finissent souvent pas essayer de trouver de l’aide, alors que les hommes, qui, dans le monde professionnel doivent laisser une image solide, ont tendance à se tourner vers des conduites addictives.

7. QUELS RISQUES POUR LE SYNDROME DE L'IMPOSTEUR ?

A force de travail acharné afin de répondre aux exigences, à force d’essayer d’atteindre la perfection pour ne pas montrer que l’on est un imposteur, vous risquez davantage le burn out.
De ce fait, la recherche du perfectionnisme augmente le sentiment d’incompétence, puisque les efforts donnés sont plus élevés que ceux que vos collègues peuvent proposer. Vous vous sous-estimez donc, et passez beaucoup de temps sur chaque tâche, ce qui vous contraint parfois à beaucoup procrastiner.
Une dépression, un trouble anxieux ou encore un fort pessimisme vis-à-vis de ses compétences et de sa vie sont constatés. En effet, une constante insatisfaction, fournir beaucoup d’efforts peuvent amener à un épuisement et à des pensées négatives.

8. QUELLES PETITES ASTUCES POUR S'ÉCHAPPER DU SYNDROME DE L'IMPOSTEUR ?

Il est toujours mieux d’aller voir un professionnel (psychologue, thérapeute, sophrologue etc.) pour vous aider dans ce mal-être. Un professionnel vous aidera et vous guidera dans une démarche d’affirmation de soi, de confiance en soi et avec qui vous pouvez travailler sur l’estime de vous-même. Un travail sur la culpabilité ainsi que le détachement face au regard de l’autre pourrait être également mis en avant. Pour autant, vous pouvez toujours essayer ces
ces quelques petites astuces pour vous libérer de ce syndrome pour vous aider et avancer de votre côté. Comme cela n’est pas une pathologie, vous pouvez avoir tous les outils pour vous en sortir tout(e) seul(e) :

Acceptez-vous comme vous êtes

Régulièrement, travaillez votre lâcher prise : Respirez, écoutez de la musique relaxante, en laissant entrer en vous toutes les bonnes ondes et en prenant conscience de vos corps et de vos capacités. Soyez reconnaissant de qui vous êtes.

Acceptez les compliments

Soyez reconnaissant(e) de ce que les autres peuvent vous dire, et apprenez à ne pas voir les remarques positives comme des mensonges. Acceptez les, en remerciant la personne, ou en souriant. Pour cela, réfléchissez à ce que vous avez mis en place pour avoir eu ces résultats qui sont satisfaisants, et voyez que cela vient de vous.

Soyez au centre de l’attention

Même si cela peut sembler difficile, proposez de faire des présentations de votre travail, des étapes établies, et les résultats escomptés et/ou établis. De cette manière, vous allez pouvoir mettre en avant ce que vous avez pu faire, mais également, prendre conscience de ce que vous avez réussi à faire grâce à vos compétences.

Créer des slogans motivants

Nous pouvons convaincre notre cerveau de certaines choses. Il suffit de se répéter plusieurs fois des phrases, avec conviction, pour que cela finisse pas fonctionner, et laisser la naïveté de notre cerveau opérer. Ayez des phrases courtes et percutantes en tête, comme “Je suis capable”, “J’ai les compétences”, “Je suis le meilleur dans ce domaine”, “Je suis fier de moi”, que vous vous répétez régulièrement. Si vous êtes visuels, n’hésitez pas à les écrire afin de les lire et relire souvent et à souhait.

Estimez les autres à leur juste valeur

Vos collègues ou camarades peuvent être plus doués que vous sur certains points, mais ne les surestimez pas. Nous avons tous nos qualités et nos défauts, nos compétences et nos faiblesses, et apprenons à nous développer avec. Acceptez de pouvoir apprendre d’eux, mais acceptez également de pouvoir leur apprendre certaines choses.

Créer un “tableau à succès”

Répertorier les différentes situations dans lesquelles vous avez eu des réussites vous permet de vous rendre compte de ce que vous avez pu faire. Faites un tableau à 3 colonnes. Dans la première, faites une description factuelle de la situation (par exemple : J’ai gagné un appel à projets). Dans la seconde, vos pensées automatiques face à cette réussite : à quoi attribuez vous cette réussite (par exemple : A la chance). Dans la dernière, réfléchissez aux facteurs réels de votre réussite, avec les compétences que vous avez pu mettre en avant, vos connaissances sur le sujet, le nombre d’heures passées, l’investissement dont vous avez fait preuve etc.

Prouvez-vous, vous-mêmes, qui vous êtes

Vous n’êtes pas un imposteur, et pourtant vous en êtes persuadés. Prenez une feuille, faites un schéma avec une photo de vous, ou votre prénom au milieu et écrivez tout autour, toutes vos qualités (qu’elles soient professionnelles ou personnelles) qui pourraient vous amener au succès (par exemple : bienveillance, cours de mathématiques, apprentissage rapide etc).

Dédramatisez

Comme vous avez pu le lire, près de 70% des personnes expérimentent un jour ou l’autre ce syndrome. Il est donc temps d’oser en parler, et vous verrez qu’il y a de grandes chances, qu’autour de vous, d’autres personnes ressentent la même sensation. De cette manière, vous allez vous sentir compris par vos collègues ou par votre entourage, et eux, essayeront de s’adapter au mieux pour que vous puissiez retrouver confiance en vos compétences.
De plus, au cours d’une conversation, vous allez pouvoir partager vos astuces avec d’autres personnes qui en souffrent, comme vous.

Besoin de renseignements complémentaires ou des questions particulières ?

Souvent Associé

Phobie Sociale

FAQ

La réalité virtuelle (VR) est une technologie innovante qui permet d’exposer les patients à des environnements immersifs et contrôlés, facilitant ainsi la prise en charge de nombreux troubles psychologiques et psychiatriques. Son utilisation en santé mentale présente plusieurs avantages :
  • Une exposition progressive et contrôlée : La VR permet de confronter les patients à des situations anxiogènes dans un cadre sécurisé, en ajustant progressivement l’intensité des stimuli pour favoriser l’habituation et la gestion des émotions.
  • Un environnement réaliste et reproductible : Contrairement aux techniques traditionnelles, la VR offre des scénarios immersifs qui peuvent être reproduits à l’identique, garantissant une prise en charge cohérente et efficace.
  • Un engagement accru du patient : L’aspect interactif et immersif de la VR favorise l’adhésion au traitement et motive les patients à poursuivre leur thérapie.
  • Une prise en charge personnalisée : Grâce aux environnements virtuels adaptables, les thérapeutes peuvent ajuster les exercices aux besoins spécifiques de chaque patient.
  • Des applications variées : La VR est utilisée dans le traitement des troubles anxieux (phobies, stress post-traumatique, troubles obsessionnels compulsifs), des addictions, des troubles de l’humeur et même en remédiation cognitive.
L'utilisation de la réalité virtuelle en santé ne date pas d’hier ! Elle est étudiée et utilisée depuis plus de 30 ans dans le domaine médical et psychologique. Dès les années 1990, des chercheurs ont commencé à explorer son potentiel pour traiter les troubles anxieux, notamment les phobies et le stress post-traumatique. Depuis, de nombreuses études scientifiques ont confirmé son efficacité dans la prise en charge de divers troubles psychiatriques, neurologiques et cognitifs.
 
Aujourd’hui, la réalité virtuelle est largement intégrée dans les pratiques thérapeutiques et médicales, avec des protocoles validés cliniquement. Elle est utilisée dans les hôpitaux, les cliniques et les cabinets de psychologues à travers le monde pour offrir aux patients des traitements innovants, efficaces et sécurisés.
 
Afin d’utiliser la réalité virtuelle, il est nécessaire de s’immerger dans un environnement virtuel. Pour ce faire, il existe plusieurs façons.
 
En effet, l’utilisation du CAVE, un système 3D composé de plusieurs murs d’écrans, était majoritairement utilisé par le passé.
 
L’utilisateur se retrouve totalement plongé dans le monde virtuel et ses mouvements sont détectés en temps réel. Cette solution a le défaut d’être très onéreuse et peu accessible.
 
Depuis environ 2016, avec l’apparition de l’Oculus Rift et de l’HTC Vive, des casques de réalité virtuelle, son usage est rendu beaucoup plus accessible. Il permet de s’immerger dans la réalité virtuelle grâce à un écran occultant sur lequel sont projetées des images virtuelles. Les mouvements de tête de l’utilisateur sont pris en compte, ce qui lui permet de tourner la tête pour observer autour de lui comme dans le monde réel.
 
Aujourd’hui, les casques sont sans fil et autonomes, offrant ainsi un confort d'utilisation maximal.
Un environnement virtuel est une simulation numérique immersive créée grâce à la réalité virtuelle. Il permet à l’utilisateur d’évoluer dans un espace en 3D qui reproduit fidèlement des situations du quotidien ou des contextes spécifiques.
Dans le domaine de la santé mentale, ces environnements sont conçus pour aider à s’exposer progressivement à certaines situations, à travailler sur la gestion des émotions ou à améliorer des capacités cognitives. Grâce à l’interaction avec ces espaces virtuels, il est possible de vivre des expériences engageantes et adaptées aux besoins de chacun.
Seulement d’une connexion internet. Le logiciel est accessible directement dans le casque.
Les nombreuses études confirment la non-dangerosité de l’utilisation de la réalité virtuelle. Il existe néanmoins quelques restrictions pour protéger les utilisateurs d’éventuelles conséquences négatives.
 
Ainsi, les personnes épileptiques et enceintes ne peuvent bénéficier de ce type de thérapie.
Comme pour toute technologie immersive, une utilisation prolongée peut entraîner une fatigue visuelle ou un léger inconfort, notamment chez les personnes sensibles au mal des transports. C’est pourquoi il est recommandé de faire des pauses régulières et d’adapter la durée des sessions en fonction de chaque utilisateur.
 
Les environnements virtuels sont conçus pour être progressifs et contrôlés, minimisant ainsi le risque d’anxiété excessive. La plupart des utilisateurs s’adaptent rapidement à l’immersion et ressentent les bienfaits de cette approche innovante dès les premières séances.
Les troubles anxieux et phobies peuvent être traités en réalité virtuelle. La patient va être exposé à des situations anxiogènes dans différents environnements de façon graduelle et progressive, tout en restant dans un lieu sécuritaire. Un sentiment d’habituation va ainsi se créer petit à petit jusqu’à faire diminuer, voire disparaître l’anxiété.
 
Les addictions comportementales et aux substances sont des pathologies pouvant être traitées par la réalité virtuelle. En effet, grâce à des stimuli synthétiques placés dans les environnements et provoquant la réponse de craving, les patients en situation d’addiction pourront travailler sur leur craving afin d’atténuer la réponse de consommation.
 
De plus, les multiples situations (bar, casino, contextes sociaux) permettent un travail cognitif sur les croyances dysfonctionnelles en lien avec la singularité de chaque situation de tentation.
 
Concernant les troubles du comportement alimentaire, les logiciels en réalité virtuelle permettent de cibler des facteurs étiologiques primordiaux tels que la dysmorphophobie, le verrou allocentrique (tendance à concentrer son attention sur autrui plutôt que soi-même) et le craving alimentaire.
 
Par ailleurs, nous disposons actuellement dans la prise en charge en TERV, de multiples logiciels répondant aux déterminants psychiatriques, psychologiques et neuropsychologiques importants : relaxation, stimulation cognitive, activation comportementale, habiletés sociales…
 
La réminiscence est un levier thérapeutique majeur dans le traitement de la dépression. En offrant à vos patients la possibilité de revivre les sensations liées aux activités de plaisir autrefois investies (sport, conduite automobile, voyages) vous permettez la stimulation des zones cérébrales en hypo-activation et favorisez ainsi le succès thérapeutique. La réalité virtuelle apparaît comme un médiateur très intéressant pour amorcer l’investissement dans des activités de plaisir.
 
Par ailleurs, la stimulation cognitive chez le sujet âgé est aussi une possibilité proposée par la réalité virtuelle. Facilitée par la technologie rendant les activités de stimulation plus ludiques et aisées, les patients et résidents d’EHPAD pourront travailler leurs fonctions exécutives et leur mémoire via des applications créées pour les besoins spécifiques de cette patientèle.
 
Aujourd’hui, la réalité virtuelle dans le champ de la santé mentale progresse à grande vitesse. Les chercheurs, cliniciens et développeurs s’affairent autour de nouvelles cibles pathologiques pour offrir prochainement de nouveaux dispositifs thérapeutiques.
Ça peut arriver, on appelle cela la cybersickness. C’est un phénomène bien connu des scientifiques qui touche une partie de la population. Heureusement, il est réversible ! Pour s’y habituer, il est conseillé de commencer par des environnements plutôt statiques (comme ceux de relaxation), puis de faire de légers mouvements de tête. Ensuite, on peut progressivement passer à des déplacements lents. Cela permet au corps de s’adapter à la sensation de mouvement dans le casque tout en restant physiquement immobile.
La réalité virtuelle peut être utilisée par tous les professionnels de santé qui accompagnent des patients sujets à l’anxiété, aux phobies, aux troubles du stress post-traumatique, aux addictions ou à d’autres troubles psychologiques.
 
Elle est particulièrement adaptée aux psychologues, psychiatres, neuropsychologues, infirmiers spécialisés, mais aussi aux psychomotriciens, kinésithérapeutes, diététiciens, sophrologues, hypnothérapeutes ou tout autre thérapeute intervenant dans la gestion du stress ou du bien-être mental. Grâce à des environnements immersifs variés, cette technologie permet d’enrichir les approches thérapeutiques et d’offrir des outils innovants pour améliorer la prise en charge des patients.
Le thérapeute, en s’équipant de dispositifs permettant la réalisation de thérapies par exposition à la réalité virtuelle (TERV), agrémente de ce fait son champ de compétences. En effet, les TERV sont une technique de prise en charge à part entière.
 
Adopter cette solution thérapeutique c’est aussi se manifester auprès des prescripteurs et se distinguer des offres de soins les plus pratiquées.
 
De plus, loin de n’être qu’un atout stratégique pour le développement d’un cabinet ou d’un établissement, les TERV bénéficient de la validité scientifique des thérapies cognitivo-comportementales. Dans la réalité de la pratique clinique, c’est un atout favorisant l’engagement thérapeutique grâce à son aspect ludique.
 
De plus, cette technologie offre un gain de temps considérable puisque de nombreux environnements d’expositions sont directement accessibles depuis le bureau du thérapeute.
Un des avantages considérable de la réalité virtuelle est qu’elle est effective sur un large spectre de population. Les données existantes de la littérature sur le sujet nous montre que l’on peut tout à fait exposer une large tranche d’âge en réalité virtuelle et ce, avec de réels bénéfices thérapeutiques à la clé.
 
Les études attestent, en effet, d’une excellente faisabilité et de résultats significatifs; notamment chez les adultes, dans les prises en charge de troubles anxieux (y compris phobie scolaire), autisme, addictions, troubles du comportement alimentaire, troubles neuropsychologiques, troubles psychotiques et troubles thymiques.
 
Les résultats sont identiques pour les adolescents avec une plus-value conséquente concernant l’engagement thérapeutique où la réalité virtuelle favorise l’intérêt des adolescents pour leur thérapie.
 
Chez les sujets âgés, les résultats d’études encouragent l’utilisation de la réalité virtuelle dans le but de travailler la stimulation cognitive, sur les troubles du comportement mais aussi les angoisses.
 
En revanche, les personnes épileptiques et enceintes ne peuvent bénéficier de ce type de thérapie.
Après la période d'engagement, vous pouvez résilier à tout moment en remplissant le formulaire présent en bas de page.